Venus des différentes universités du Burkina et d’ailleurs, enseigneurs-chercheurs et doctorants se sont mobilisés pour apporter leur contribution à la question sécuritaire dans laquelle le Burkina Faso est plongé depuis sept ans.

Tour à tour, représentant des doctoriales, président du comité scientifique et d’organisation, président de l’université, se sont relayés sur le pupitre pour parler du bien-fondé de ces doctoriales qui se tiennent pour la deuxième fois au Burkina Faso.

Cadre unique pour mettre en lumière les doctorants et leurs sujets, disent-ils, ces doctoriales sont un creuset d’échanges avec les chercheurs dans d’autres domaines, mais aussi un lieu d’apprentissage, de préparation et de découverte de nouvelles pistes de recherche. En un mot, c’est une occasion pour le monde de la recherche de poser un regard sur la situation du pays et de faire des propositions de solutions pour lutter contre l’insécurité au Burkina, ont-ils expliqué.

Le président de l’université Joseph Ki-Zerbo, le Pr Jean-François Kobiané

En résumé, au cours de ces doctoriales, édition 2023, ce sont au total 300 communications qui seront données et qui prennent en compte tous les aspects de la question sécuritaire. Cette cérémonie a été également l’occasion pour le président de l’UJKZ, le Pr Jean-François Kobiané, de revenir sur le dynamisme de son institution. Selon lui, l’université Joseph Ki-Zerbo enregistre en moyenne 120 docteurs par an, et courant l’année 2022, 500 articles scientifiques ont été publiés dans les revues internationales.

Pr Nicolas Barro, conseiller technique du ministre en charge de l’enseignement supérieur et président de la cérémonie d’ouverture des doctoriales, édition 2023

La cérémonie d’ouverture de ces doctoriales a été présidée par le conseiller technique du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Pr Nicolas Barro. En revenant ainsi sur le choix du thème, le représentant du ministre a rappelé qu’il répond à la demande du président de la transition lors de son passage dans cette même université, le 17 janvier 2023. Selon le Pr Nicolas Barro, le capitaine Ibrahim Traoré avait incité les enseignants-chercheurs et les étudiants à réfléchir sur comment les universités pourraient, elles aussi, jouer un rôle dans la résolution de nos problèmes actuels et c’est à ce propos que les axes découlant du thème central permettront de parcourir la question sous une dimension pluridisciplinaire. Et à terme, ces doctoriales devraient, dit-il, aboutir à des conclusions intéressantes qui pourraient servir comme outils d’aide à la décision et accompagner les décideurs dans la recherche de solution sur la question sécuritaire.

Vue du public de ces doctoriales, édition 2023, composé d’enseignants-chercheurs, doctorants, praticiens et autres mobilisés pour apporter leur contribution

Par ailleurs, l’éclat de la cérémonie d’ouverture a été rehaussé par d’imminentes personnalités, dont l’ancien Premier ministre burkinabè, Lassina Zerbo, qui animera de ce fait la conférence inaugurale de ces doctoriales placé sous le thème : « La contribution de la recherche scientifique à la lutte contre l’insécurité ».

YZ
Lefaso.net