Au Burkina, malgré les efforts de l’État pour réduire les inégalités entre les sexes, des défis subsistent dans plusieurs domaines. Dans le secteur de la production rurale par exemple, les femmes sont présentes tout au long de la chaîne, du travail de la terre jusqu’à la transformation et la commercialisation. Pourtant, elles rencontrent beaucoup de contraintes qui ne leur permettent pas d’accroître leur production et leur productivité. Parmi ces contraintes, les questions d’accès et de sécurisation foncière demeurent une
préoccupation majeure.

« Ce sont les femmes et les filles qui sont le plus durement touchées, qui souffrent de manière disproportionnée du manque de nourriture, de la raréfaction de l’eau et des migrations forcées qu’engendrent le traitement désastreux que nous infligeons à la terre.

Dans de nombreux pays, les lois et les pratiques les empêchent de posséder des terres. Or dans les endroits où elles ont accès à la propriété, les femmes et les filles restaurent et protègent la terre : elles en augmentent le rendement, elles la rendent plus résiliente face à la sécheresse et elles investissent dans la santé, l’éducation et la nutrition », a indiqué le SG de l’ONU, Antonio Guterres, dans son message à l’occasion de cette journée.

Les sécheresses sont parmi les plus grandes menaces pour le développement durable, en particulier dans les pays en développement. Les conséquences sont légions : pauvreté, famine, inégalités, conflits armés, etc. Selon la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, les sécheresses pourraient toucher plus des trois quarts de la population mondiale d’ici 2050. Aussi, l’organisation indiquait en 2022, qu’il était possible que plus de 700 millions des déplacements des populations dans le monde soient liés à la sécheresse d’ici 2040.

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