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Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

Publié le vendredi 16 juin 2023 à 12h30min

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Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

Le Burkina Faso traverse une crise sécuritaire depuis quelques années. La communauté peule est considérée par certains Burkinabè comme étant celle qui est à la base du terrorisme. Ismaël A. Diallo, ancien député, diplomate à la retraite, observateur averti de la scène politique burkinabè, donne son point de vue sur cette question qui suscite beaucoup de débats. Nous soulignons qu’après de vaines demandes auprès de plusieurs leaders de la communauté peule, il est celui qui a finalement accepté de répondre aux questions de la rédaction de Lefaso.net

Lefaso.net : Depuis quelques années, le Burkina Faso traverse une crise sécuritaire. Cette crise a fait que certaines personnes associent Peuls et terrorisme. Quelle appréciation faites-vous ?

Ismaël A. Diallo : La majorité des terroristes sont des Peuls ou étaient des Peuls. Maintenant, il y a de plus en plus d’ethnies qui rejoignent les groupes armés terroristes. Il faut remonter dans l’histoire pour apprécier l’identification ethnique des terroristes. Qu’est-ce qui a amené des Peuls à devenir des terroristes ? Les gens s’occupent des conséquences mais pas des causes. Une interview de quelques minutes ne suffit pas pour parler des causes profondes du problème. Disons simplement que nous sommes dans une mauvaise passe. Quand je dis "nous", je ne parle pas uniquement des Peuls mais de tous les Burkinabè, y compris les autorités coutumières, religieuses, politiques et leaders sociaux.

Nous sommes dans une société de non-dits et de clair-obscur. Parce qu’on ne veut pas faire face à la réalité. Tant que nous resterons dans cet état d’esprit et dans ce comportement, nous n’allons pas améliorer le vivre ensemble et nous n’allons pas faire progresser le pays dans un bien-être. J’estime que la situation est tragique. Elle va laisser des traces profondes dans la mésentente entre ethnies. Principalement entre Peuls et Mossé. Il faut appeler les choses par leur nom. Il y a une déchirure qui est en train de s’approfondir et de s’élargir. Et même si le terrorisme finit dans une semaine ou dans deux mois, ce ressenti des Peuls et des Mossé ne va pas s’évaporer. Les Peuls pensent qu’ils sont injustement pris à partie et montrés du doigt par les Mossé. Les Mossé, pour leur part, pensent que le Peul est mauvais. Tant que nous resterons dans ces schémas caricaturaux, nous ne pourrons pas construire le pays. Il ne faut pas se tromper.

A l’indépendance, nous avons commis l’erreur de penser que nous n’avons pas à travailler à construire une nation. Que cela allait venir tout seul : nous avons un pays, un hymne, un drapeau, une carte d’identité dite nationale, donc la nation va venir tout seul. Ce qui n’est pas le cas. On est tous des Burkinabè quand les Etalons jouent, quand Iron Biby remporte des trophées ou quand un Burkinabè est porté à un poste important dans une organisation internationale. Ceci ne suffit pas pour construire une nation. Il y a des blocages qu’on ne reconnaît pas à cause des non-dits.

On s’étonne qu’on dise qu’au Burkina, il y a des zones délaissées. C’est vrai et c’est faux. C’est vrai parce qu’il n’y a peut-être pas de routes bitumées, pas assez de barrages, d’écoles ou d’infrastructures étatiques. Et c’est faux parce que la qualité d’engagement des personnes qui résident dans ces zones est faible ou nulle afin de peser sur les décisions. Au Burkina, les Peuls donnent à penser qu’ils sont réfractaires à s’engager qualitativement et quantitativement dans toutes les sphères d’activités. Surtout celles où l’on peut avoir une influence notable sur les décisions. Les Peuls au Burkina ont cet esprit, qu’on pourrait qualifier de « bam bam dè ta mèmann » en français « mets-moi au dos, mais ne me touche pas ». Ce qui veut dire : « je ne me mêle pas des activités administratives et politiques mais comptez-moi parmi les bénéficiaires de ces activités ». Ça ne marche pas comme cela.

Si les Peuls continuent à se singulariser et à rester au bord de la route, le car ne s’arrêtera pas pour les prendre. Je dirais que la faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. C’est trop facile de montrer du doigt les autres ethnies, l’administration et les forces de défense et de sécurité. Aujourd’hui, on peut descendre trois ou quatre Peuls d’un car et les abattre au bord d’une route, « et il n’y a rien » comme on dit. La faute est des deux côtés.

On peut appréhender des personnes comme ce qui s’est passé à Bobo, simplement parce qu’ils sont Peuls, les lyncher et être sur le point de les tuer n’eut été l’intervention d’un brave policier. Ce policier doit être décoré. Alors ces méfaits ne se répéteront pas à travers le Faso. Des actes de maltraitance, de torture, de tueries indiscriminées de Peuls continueront quotidiennement tant que les institutions habilitées à la préservation et à la restauration de la paix sociale ne s’activeront pas à remplir leurs missions sans parti pris.

Ces derniers temps, il y a beaucoup de Peuls qui ont été enlevés. Certains ont même été tués. Est-ce que vous avez des nouvelles de certains de ceux qui ont été enlevés ?

On n’a pas de nouvelles de ceux qui ont été enlevés. Parce qu’on ne sait pas où ils sont. Les terroristes, quoi qu’on dise, sont intelligents. Beaucoup de personnes à Ouagadougou et à Bamako s’en sont pris au président nigérien pour avoir dit que nos armés sont faibles et que les terroristes sont plus aguerris. Certes, notre armée monte en puissance et porte des coups durs aux terroristes. Ceci, cependant, ne veut pas dire vaincre l’ennemi. Il faut être en capacité d’anticiper leurs attaques, de les poursuivre et les neutraliser.

Vous avez parlé du cas de Bobo-Dioulasso où quatre bergers étaient au marché pour vendre leur bétail et une foule s’en est pris à eux, les accusant de terrorisme. Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette montée de violence envers la communauté peule ?

Une fois encore parce que nous n’avons pas encore su qu’il est important de créer une nation. Nous avons continué d’agir dans des communautés ethniques juxtaposées ou superposées. Nous nous sommes juste tolérés au fil des décennies. Nous avons contenu nos différends. Cette habitude a construit le socle de notre société. Nous avons nié l’existence de problèmes réels restés stagnants. On n’a rien fait pour les solutionner et voilà qu’avec d’autres influences, ces problèmes ont fini par exploser et s’imposer à nous. Nous ne pouvons plus faire semblant. En 2015, un incident s’est passé près de Ziniaré.

Une communauté peule a été chassée par une autre communauté mossi. Parce qu’un jeune Peul de 13 ans a été accusé d’avoir volé un bœuf. Cela a suffi pour forcer la communauté peule à quitter le village. Elle s’est déportée sur un autre village à prédominance mossi qui a refusé de la recevoir. Certains Peuls se sont rendus à la gendarmerie de Ziniaré pour chercher refuge. Une foule s’en n’est prise au commandant de la gendarmerie de Ziniaré prétextant qu’il était Peul. Simplement parce que ce monsieur a une apparence peule alors que c’est un Bobo. Voilà où va la bêtise quand on n’anticipe pas.

Les Peuls éleveurs et nomades sont vus par les agriculteurs sédentaires comme des personnes sans domicile fixe n’ayant pas le droit de réclamer la propriété d’une terre quelconque, quelle que soit leur durée de résidence. De surcroît, les espaces définis par l’État assurant des couloirs de transhumance sont constamment réduits par la création de nouveaux villages et champs et la construction d’infrastructures diverses. Ajoutez à cela les méfaits de l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides allant de la consommation de l’herbe par les animaux aux aliments contaminés dans nos plats.

Les différends périodiques entre agriculteurs et éleveurs ont rarement connu des règlements justes. La plupart du temps, le tort est porté sur les Peuls. Exemple en mars 2016, quatre Peuls de la zone de Sapouy sont venus me voir. Pendant plus d’une demi-heure, trois d’entre eux m’ont fait part de l’injustice dont ils sont régulièrement victimes auprès des autorités de leur zone. « Dans le règlement des différends entre nous et les agriculteurs à la police, à la gendarmerie, aux Eaux et forêts, chez le préfet, on nous dit : « les Peuls sont riches, il faut vendre quelques bœufs, apporter l’argent et on ferme le dossier ». Au quatrième qui ne s’exprimait pas, j’ai demandé la raison de son silence. Il m’a répondu : « j’ai dit à mes compagnons que si les autorités disent que nous sommes riches, nous n’avons qu’à vendre quelques bœufs pour acheter des armes. Pas pour attaquer mais pour nous défendre ».

Dans nos administrations, de haut en bas, nous avons poursuivi des comportements discriminatoires contre les Peuls surtout dans les zones rurales. Aujourd’hui encore, nous refusons de regarder la réalité en face. Tout en niant la discrimination ethnique contre les Peuls, nous les stigmatisons comme étant tous des terroristes ou leurs complices.

L’actuel chef de l’État pense qu’on peut tout régler par la force. Son jeune âge et son grade expliquent cet état d’esprit. Si la Providence lui sourit, il comprendra quand il sera plus âgé, et aura pris des galons que tout que tout ne se règle pas par la force. La guerre ce n’est pas seulement le fusil. Elle est dans la science et l’art. La guerre peut être préventive ou défensive. Dans les deux cas, savoir quand et comment y mettre fin est la clé du succès. Par ailleurs en février 2023, le chef de l’État actuel aurait tenu à une délégation peule les propos suivants : « Dites à vos parents de déposer les armes, en tout cas on va tuer, on va tuer ».

Ce sont des propos accusateurs, stigmatisant toute une communauté sans discernement. Être en guerre ne signifie pas faire la guerre à toute une communauté sans discernement. Ceci me fait penser à une vérité historique : « Sous quelque gouvernement que ce soit, la nature a posé des limites au malheur des peuples. Au-delà de ces limites, c’est ou la mort, ou la fuite ou la révolte ». Au Burkina Faso, nous avons fait l’expérience de ces trois étapes entre octobre 1987 et septembre 2015. Plus avant, « lorsque le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Qu’est-ce qui est fait par la communauté peule pour montrer aux yeux de tous qu’elle n’est pas l’image qu’on lui attribue ?

Le terrorisme est venu aggraver les clichés portés sur les Peuls. Exemple, parlant des conflits agriculteurs-éleveurs, la tendance est toujours de donner tort à l’éleveur. Parce que, dit-on, ce sont eux qui poussent leurs bœufs dans les champs des agriculteurs. Le déficit de citoyenneté nous maintient dans des caricatures les uns sur les autres. Exemple : au cours d’un échange avec des étudiants, je les ai invités à décliner chacun son appartenance ethnique et à dire sincèrement ce qu’il pense des autres ethnies.

Chacun et tous ont tenu des propos dégradants, abaissants sur les autres ethnies. Ceci est une réalité indéniable dans notre société, même si la majorité prétend que les stigmatisations n’existent pas. Les premiers responsables de cet état de fait sont les parents des enfants et les personnes proches de la famille. Tant que les parents tiendront un langage avilissant à l’égard de personnes d’autres ethnies, ces mots resteront gravés dans l’esprit des enfants et des jeunes.

La communauté peule devrait cesser de rester en marge du grand courant de l’histoire pour embrasser sa citoyenneté. Elle devrait accepter de monter dans le train des changements sociaux pour une nouvelle image d’elle. Cette observation s’adresse à la majorité des Peuls des zones rurales et semi-rurales. J’observe également que le Peul n’est plus à l’image de ce qu’il était le siècle dernier. Il était digne et respecté. Il était craint. De nos jours, plus au Faso qu’ailleurs, il est soumis, passif, fataliste et s’en remet à Allah pour ce qu’il peut faire lui-même. Devant les menaces et les attaques des terroristes, les Peuls fuient. Jusqu’à quand et où ?

L’Etat ne peut pas être partout pour protéger chaque personne. Chaque personne adulte a la responsabilité de sa protection. Fuir pour préserver sa vie et se donner les moyens de riposter et de battre l’ennemi sont un droit et un devoir. La communauté peule essaie de mener des actions pour montrer que tout Peul n’est pas un terroriste. Mais pour l’opinion publique, les Peuls des zones urbaines sont passifs et aiment se faire passer pour des victimes.

Et si l’adversaire est plus armé, qu’est-ce qu’on fait ?

L’adversaire était mieux armé parce qu’il s’est préparé. Nous ne l’étions pas. Ce qui révèle un déficit gravissime de renseignements. Mais cette surprise ne doit pas persister des années durant. On peut être surpris une fois parce qu’on ne s’y attendait pas. Mais on ne peut pas être surpris pendant des années.

Est-ce que dans la communauté peule, il y a des actions de sensibilisation qui sont menées pour dissuader les jeunes de rejoindre les groupes armés terroristes ?

Je pense qu’il y en a, mais pas suffisamment rendues publiques. Il semble cependant que les efforts de sensibilisation ne sont pas suffisants. Et les incitations pour empêcher les jeunes de se joindre aux groupes armés terroristes ne sont pas assez attirantes.

Il se dit que lors des recrutements des VDP certains jeunes sont allés déposer leurs dossiers. Mais ils n’ont pas été retenus parce qu’ils sont Peuls. Est-ce vrai ?

C’est vrai. Même au temps des Koglwéogo il y a des Peuls qui ont été pour s’inscrire et des gens ont refusé qu’ils soient intégrés. Simplement parce qu’ils sont Peuls. D’ailleurs à Yirgou, il y a des koglwéogo qui ont fait tuer leur camarade koglwéogo peul. C’est un fait. Cependant, est-ce que les Peuls à Djibo, à Dori, à Sebba à Fada etc. ont pris l’initiative de créer des groupes de VDP ? Très probablement, non.

Selon-vous qu’est-ce qui doit être fait aujourd’hui au Burkina Faso pour le retour de la paix ?

On en est loin. Même si le chef de l’État a dit que la guerre va se gagner très tôt et par la force des armes. Qu’il souffre que je prétende que l’art de la guerre, c’est beaucoup plus compliqué que ça. Au contraire même, il faudrait affiner l’action militaire pour enlever l’initiative des attaques aux terroristes, pour les mettre en doute. Quand on parvient à cette situation, on peut engager des dialogues, pour ramener les moins radicaux et neutraliser ceux qui ne veulent pas abandonner les armes. L’histoire de toutes les guerres des dernières décennies a montré que la force seule ne suffit pas. J’espère, bien entendu, que nous allons gagner la guerre.

Quel message avez-vous pour les Burkinabè ?

Il faut que nous abandonnions nos non-dits. Il faut que nous cessions notre hypocrisie. Il faut que chacun se regarde et se pose des questions. Il faut que chacun mette un brin de doute dans ses certitudes. Douter est une qualité. C’est un acte d’humilité. Le doute et l’humilité conduisent à la sagesse. Il faut une thérapie. Et cette thérapie, c’est un mouvement général, quotidien à commencer dans les familles pour transformer la société. On ne peut pas la transformer en deux ou en trois ans. Mais on les transformera en quelques générations. C’est en faisant cette thérapie qu’on pourra construire une nation solide et réunie.

Propos recueillis par Rama Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 juin 2023 à 19:26, par Kem En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

    Si les peuls que l’on dit riches étaient coupables de terrorisme, ils n’auraient pas besoin de voler les populations.
    Il y a des villages où l’entente existe. Comment a t il été possible que tout le monde se tolère ?
    C’est à l’école qu’on peut apprendre à accepter l’autre dans sa différence, à condition que les enseignants soient neutres. C’est aussi cette neutralité des diplomates et politiciens qui permettra de dépasser les conflits.
    La paix se construit par le développement et le respect de chacun.

  • Le 14 juin 2023 à 20:12, par RV En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

    Merci pour l’analyse et le courage. Travaillons tous dans l’humilité pour un retour à la Paix. Depuis la nuit des temps, les foyers d’insécurité sont des repères de grands bandits. C’est dire que le Sahel et particulièrement le Burkina Faso est l’objet des deals des plus grandes mafia du monde. Ça dépasse Peul, Mossi et autres. C’est du business ! Prions !

  • Le 14 juin 2023 à 20:28, par HUG En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

    M.diallo aucune discrimination ne peut faire que l autre prenne un fusil pour tuer les gens qui l ont rizn fait.Mais on oublie de citer le mpp qui a negocié avec les terroristes selon l actuel president pour organiser les elections de 2020.En temps normal ceux qui ont donner notre argent aux terroristes pour organiser leur elections devraienr etre sous la main de justice mais ils sont libres chez eux.Ah mon pays.Allons seulement.

  • Le 14 juin 2023 à 20:31, par AOL En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

    Le Burkina compte plus d’une soixantaine d’ethnies c’est pas seulement avec les mossis que les peuls rencontrent des soucis. Oui c’est vrai que les peuls des milieux ruraux ce sont trop mis a l’écart des autres communautés et font difficilement confiance au autres toujours a s’autostigmatiser

  • Le 14 juin 2023 à 20:51, par Bob En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

    Dire que les peuls ont tort surtout à 70% n’est pas sérieux. L’état que nous avons créé n’est qu’un prolongement de l’état colonial. Au lieu d’être gestionnaire avec les risques et les charges, les colonialistes ont sous loue nos pays à nos élites qui étaient leurs employés. Ils se contentaient de récupérer leurs dividendes en fin de période. Le doyen occulte la réalité. De 1960 à 1987 tous les régimes successifs ont essayé avec plus ou moins de réussite à créer une nation en finançant l’éducation, la santé et l’agriculture. Malheureusement depuis 1988, pour notre malheur Blaise COMPAORE a initié le PAS. Tout a été privatisé. À quoi sert un ÉTAT qui ne fait rien pour personne ? A quoi sert un ÉTAT qui n’assure ni la justice, ni la sécurité ? Un ÉTAT qui ne fédère pas et qui au contraire autorise tous les abus, toutes les injustices ? Mieux, le fait que les peuls soient majoritaires dans les groupes terroristes est plus un accident qu’autre chose. Lorsque Blaise COMPAORE s’est allié avec les groupes terroristes du Mali, ceux ci utilisaient le Burkina comme base de repli, et c’est la rencontre de ces terroristes avec les mécontents de MAlam DICKO qui allait donner naissance aux premiers groupes au Sahel, puis les coupeurs de route, les braconniers de l’Est et enfin les trafiquants et autres orpailleurs se sont joints à la fête. L’art de la guerre ce n’est pas refuser la guerre, mais surtout la faire au meilleur moment et de la meilleure manière. Depuis que les troupes françaises ont été chassées du Burkina tous les has been de ce pays parlent d’OPTION MILITAIRE comme si les milliers de soldats occidentaux présents au Niger et ailleurs étaient là pour l’OPTION CIVILE ! Le capitaine Ibrahim TRAORÉ est jeune mais cela n’a rien à voir avec sa détermination et sa compétence. SANKARA avait le même âge et jamais personne ne le fait a reproché. C’est qu’à l’époque même ses détracteurs avaient plus de classe ! IB a raison sur toute la ligne. Pour le moment il faut faire la guerre ! Je suis déçu qu’un homme de votre expérience rapporte des rumeurs sur ce que IB aurait dit à une délégation peule. Le problème n’est pas peul. Par exemple si rien n’est fait la prochaine guerre viendra du pillage des terres et les principaux protagonistes seront les mossi.

  • Le 14 juin 2023 à 21:02, par Sacksida En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

    Non Mr Diallo votre Vision est trop simpliste et conjoncturelle ; les Mossis en General ne considerent pas que les Peulhs sont Mauvais. Mon Grand Pere et mon Oncle qui avaient des Troupeaux de Boeufs les ont confie aux Peulhs pour les entretenir. C’est clair que les gens vivaient en symbiose y’a longtemps sans tenir compte des Ethnies quelconques et chacune avait un role dans la Societe. Mais avec le temps, les problemes sociaux economiques se sont complexifies et des Regimes Successifs Neocoloniaux ont travaille dans la mauvaise gouvernance, des Inegalites et des Injustices Sociales Fondamentales ont pauperises des categories de Burkinabe et qui deviennent des proies faciles pour des recrutements par des Chefs Terroristes et des Grands Bandits Professionnel. Vous n’ignorez pas que sous la Revolution d’Aout de Thomas Sankara, de Vastes projets de Developpement Veritable Sociaux Economiques etaient prevus pour le Sahel et le Nord qui allaient changer la Vie Humaine dans cette partie du Burkina Faso. Il etait prevu par exemple des Ecoles Mobiles pour enseigner et encadrer les enfants des Peulhs Nomade ; et beaucoup d’autres realisations tels que les Chemins de Fer pour desenclaver reellement le Sahel. Mais, l’on vous comprend car vous avez ete l’un des Soutiens de Blaise Compaore et ses Accolytes Criminels durant 27 ans, apres la Revolution Democratique et Populaire d’Aout. Vous avez une part de responsabilites dans la gestion Publique Desastreuses et Scandaleuse des 30 dernieres annees. Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe qui est Integre. Salut
    .

  • Le 14 juin 2023 à 21:39, par Burkinãbê En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

    Fôfô Burkinăbè

    Mon vieux, on vous respecte mais la réalité est différente de ce que vous avez ressenti.
    On sait tout ça à commencé : le djiad ! Au nom de ce dernier, on tuait des prêtres, on tuait aussi d’autres peuls aux convictions diffentes ou opposés.

    Bref, du haut de mes 60 ans et ayant veccu en zone nord , j’ai toujours vu les peuls et les "mossis" vivrent ensemble. Je mets Mossis entre guillemets car en réalité, dans chaque village, il ya les forgerons, les peuls, les yarcés, les Gnignossés, les nakomsés , chacun étant géographiquement et distinctement dans sa zone. Et il ny a jamais de conflit communautaire. Il peut y avoir des histoires entre un éleveur ( de boeuf ou de mouton ou chèvre) avec un cultivateur. Cet éleveur peut un peul ou un "mossi". Et l’agriculteur peut aussi être un peul. Ce conflit entre 2 personnes ne fait jamais intervenir les communautés . Mais aujourd’hui c’est un autre pb qui est là, des individus( peuls ou autres) se sont laissés entraînés par l’appât du gain facile. Ce vain faciles existe dans toutes les communautés . Regarder ce qui se passe dans nos villes. Plusieurs causes expliquent cela, mais c’est un autre sujet.
    Dans les villages non deguerpis, les groupes continus à vivre ensemble . Il faut eviter d’instrumentaliser une haine imaginaire entre mossis et peul. Il faut appeler tous les burkinabes égarés à revenir dans la paix.

  • Le 14 juin 2023 à 22:06, par Kouda En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

    Une interview très riche qui aborde beaucoup de sujets dont certains très sensibles. Ismaël Diallo a le mérite de dire ce que beaucoup d’autres évitent de dire ouvertement.
    Notre problème sécuritaire est très complexe, ses causes nombreuses car aujourd’hui c’est un mélange très hétéroclite qui constitue les djihadistes et terroristes.
    J’espère seulement que chaque lecteur de cette interview prendra le temps de réfléchir, interroger ses certitudes et répondre avec honnêteté aux questions qu’il se sera posé lui même.

    • Le 16 juin 2023 à 12:13, par Le vrai En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : « La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré »

      je suis tout-à-fait d’accord avec vous, forumiste Kouda. Le vieux Ismaël a osé crever l’abcès que tous les autres intellos peulhs refusent de faire. Il a tout dit. Le terrorisme au Burkina est alimenté à 98-99% même par les peulhs. Il faut que nous quittions le mouta mouta ainsi que la politique de l’autruche et qu’on appelle un chat par son nom chat pour qu’on trouve ensemble, avec tous les peulhs, les vrais problèmes et les bonnes solutions face à ce terrorisme qui qui nous endeuille tous les jours. Pour montrer leur bonne foi, il faudra que les peuls des villes et des campagnes fassent des meeting pour dénoncer le terrorisme et leurs parents qui l’animent. Ainsi, les autres burkinabè verront leur bonne foi et sauront que les peulhs eux-mêmes se cherchent dans cette histoire de terrorisme et ne seront plus prompts à prendre tout peulh pour un terroriste. Surtout, il faudra que les peulhs sensibilisent ou dénoncent leurs parents terroristes et ce, à des fins de dialogue avec eux pour les réinsérer dans la société normale.

  • Le 14 juin 2023 à 23:44, par Marco En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    De plus en plus, je me convaincs que les vrais instigateurs de cette sale guerre sont tapis dans nos villes et quand leurs ouailles sont en difficulté, ils essaient de leur venir en soutien, de façon plus ou moins subtilement. Sinon, comment comprendre que les très graves crimes commis par les terroristes (enlèvements, assassinats, incendies de car, etc) n’aient pas été évoqués par la journaliste Diallo, ni par l’interviewé Diallo ;
    Aussi, après avoir expliqué les raisons de la révoltes des peuls contre l’Etat et les mossi, Mr Diallo omet d’expliquer pouquoi toutes les autres ethnies (une soixantaine) sont elles aussi victimes des terroristes peuls.
    Et, aucune question ni évocation de la vingtaines de chefs terroristes peuls wanted contre forte rançons. Ce n’est pas honnete ni sérieux

  • Le 14 juin 2023 à 23:58, par Soucieux pour mon pays En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    😭😭😭Si c’est comme ça que nos anciens diplômantes raisonnaient, c’est bien dommage.
    Vous dites « Que chacun mette un brin de doute dans ses certitudes », et pourtant dans vos affirmation, vous n’y mettez point de doute. J’aimerais faire quelque observations sur vos affirmations :
    1- dire que la crise est entre Mooses et Peuls, c’est faux, parce que toutes les ethnies sont chassées, humiliées et au pire des cas tuées (Boucle du Mouhoun avec les San, les Dafin, les Boaba, etc.
    2- Dire qu’au Burkina les gens disent que tous les Peuls sont des terroristes, c’est faux. il Y a des Peuls qui n’ont jamais eu de problème, qui n’ont pas de problème et qui n’auront jamais de problème avec les autres ethnies. Monsieur DIALLO, vous faîtes de la stigmatisation sans le savoir.
    3- Dire qu’il y a des Peuls qu’on n’a refusés d’enrôler parce qu’il sont Peuls, c’est faux. Dans toutes les communautés, il y a des jeunes qui se sont inscrits et qui n’ont pas été appelés. Et puis encore, dans les zones majoritairement Peuls, Y-a-t-il des VDP oui ou non ? Pourquoi ?
    4- Dire que les Peuls n’ont pas été dans les sphères de décision, c’est faux. Dites-nous les différentes sphères de décisions avec les différentes ethnies du Burkina Faso qui y ont pris part sans les Peuls. Vous même, vous avez été diplomate en tant que Peul. Et d’autres dignitaires Peuls ont régné dans de grandes instances de ce pays. Il y a des ethnies qui n’ont pas eu de diplomates ni de grande personnalités, mais cela n’est nullement une raison pour prendre les armes. Vous justifiez une barbarie en poussant des innocents dans un cycle Infernal pendant que vous vivez dans le beurre, loin des crépitements des armes. Ce n’est pas sage, mais vous invitez les gens à être sages. Quel paradoxe !!!
    5- dire que le président ne veut mener le combat que par les armes, c’est faux. Que dites-vous du numéro 199 et des appels incessant à déposer les armes ? Ou bien vous voulez que l’Etat dépose les armes, laisse les terroristes tuer, brûler, humilier et chasser tout en leur demandant PARDON, PARDON, PARDON ? Pendant ce temps, dans aucune de vos phrases, vous invitez les terroristes à déposer les armes. C’est clair que c’est malsain comme analyse !!!
    6- FINALEMENT ,si vous connaissez les terroristes, vous savez pourquoi il sont dans leur position et vous savez comment procéder pour que la paix revienne dans votre pays et c’est HUIT (8) après que vous faîtes ces genres de sorties, je ne vois pas en vous la sagesse que vous recommandez au Burkinabè dans vous discours. COMBIEN DE VIES (côtés FDS, civil, terroristes) SONT FAUCHÉES PENDANT QUE VOUS, MONSIEUR DIALLO AVIEZ LA SOLUTION POUR QUE CES VIES SOIENT SAUVEGARDÉES ?
    Monsieur le DIPLOMATE, si vous êtes sincère, c’est que vous ne rendez pas service au pays. DONNEZ VOTRE SOLUTION, CAR AVEC SA SOIXANTAINE D’ETHNIES, le Burkina Faso peut vivre en harmonie.

  • Le 15 juin 2023 à 00:07, par chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Mr Diallo a tout à fait raison : c’est le comportement de "Yél Ka Yé" qui nous a conduit dans ce cul de sac. Au lieu d’analyser froidement les apports de Diallo, les "Connaisseurs" ont commencé à ruer dans les brancards. Ce n’est pas l’attitude de déni qui nous tirera d’affaire mais le courage d’aborder les questions qui fâchent. Tous les insurrescrocs qui se croient plus intelligents que tout le monde, qui utilisent la force publique pour régler des problèmes personnels le paieront tôt ou tard.
    Honte aux insurrescrocs, porteurs de poisse qui nous ont plongé dans ce pétrin !!!

    • Le 15 juin 2023 à 17:21, par Gourcy Rawa En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

      Je croyais que tu pourrait faire l’ exception quand on parle des gens la qui ont la frome de mangeur que tu as, la. Tu crois qu’ on te connais pas ? Continue. Tu verras. Des rienneux se cachent a l’ etranger pourt deverser du n’ importe sur la toile. Viens au Faso on va crapayoter ensemble sous la poussiere, la. Toujours dans tout partout ou tu vas gagner a manger. Pouah ! Les autres ruent dans les bancarts et toi et Ismael vous vous dites la verite ? Ce ex diplomate n’ est meme pas un exemple. Il croit qu’ il est tres important. Celui qui s’ attaque aux populations, l’ armee na ca les massacrer. Point barre ! C’ est pas un peul qu’ on tue mais un dangereux terroriste. Maintenant si apres on voit qu’ il est peul, nous ca nous regarde pas.
      Vous voulez oublier qu’ en general, le peul croit qu’ il est un arabe ? Vous vouler oublier que cette guerre, la, c’ est les peuls qu’ on utilise comme un outil sinon, c’ est une guerre d’ occupation pour nos ressources.Arreter vos analyses a la con. C’ est la france quji continue ses agressions coloniales. Je suis de Gourcy. Tu crois que l’ etat a construit des ranchs crimatises avec des avions - bus pour le deplacement de la population ? Si c’ est pas Ouaga et Bobo, c’ est ou l’ etat joue vraiment son role ? Faut manger moins. Tu seras plus reflechi. Yaa boen yalma gomma la woto ?

  • Le 15 juin 2023 à 00:50, par John En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Je comprends qu’avec l’age de Mr Diallo, il ne s’est pas surpasser ou eveiller pour comprendre que le simple lait de consommation "bonnet rouge", nestle, etc.. dans nos boutiques est le fruit du development industriel qui necessite une mecanisation de l’elevage dans le monde entier. Il sied que l’eleveur change sa methode d’elevage dans un domaine bien precis comme ce qui se passe en Occident. Le nomadisme n’aura plus droit de citer dans les annees a venir.

  • Le 15 juin 2023 à 01:05, par Écrou En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Bien cher aîné,
    C’est avec beaucoup de plaisir que je vous avais écouté, dans l’interview que vous aviez accordée au journaliste Ismaël Ouédraogo.
    J’avais ardemment souhaité avoir vos coordonnées, pour poursuivre, en privé, le dialogue avec vous.
    Que dis-je !?
    Je devrais plutôt parler d’instruction, tant la profondeur de votre analyse force non seulement le respect, mais encore donne à tout homme sensible à la sagesse l’envie d’en apprendre davantage, auprès de vous, tant la vie humaine est trop courte, et des gens de votre valeur rares.
    J’aimerais tant que la Sainte Providence vous accorde de longues années à vivre encore, afin que vous puissiez poursuivre votre noble tâche, à savoir créer des liens sacrés entre les hommes. Cela suppose avant tout le respect mutuel, la tolérance, mais surtout la justice ... En aurais-je eu le courage que j’aurais évoqué aussi le ... Pardon ! Mais j’entends déjà des voix qui s’élèvent pour, au mieux, m’inviter à la lucidité, et, au pire : me faire monter sur la potence.
    Trêve de délire !
    Mon vœu le plus cher, Monsieur DIALLO, ce serait de pouvoir vous parler de vive voix, ou, du moins, au téléphone.
    Qui sait !? Dans une vie d’homme, il est, par moments, des faveurs rares qui vous sont accordées, comme par enchantement. Est-ce cela que les philosophes appellent "chance", "hasard", "contingence" ou "destin" !? Je n’en sais rien.
    Toujours est-il que cette faveur, je l’avais déjà eue, auprès d’un certain Joseph Ki-Zerbo. Malheureusement, c’était un SAMO (CHAMEAU !?), et le petit Moaaga que je suis en est encore à espérer que Dieu, dans Son Infinie Bonté, me pardonnera cette maxima culpa (faute suprême), lors du Jugement Dernier.
    Chacun sait le fossé, non : l’abîme qui sépare ces deux groupes d’hommes. Que dis-je !? Les plus avisés savent en réalité lequel des deux groupes appartient véritablement à la race des hommes.
    Écrou

  • Le 15 juin 2023 à 02:31, par Sidpassata Veritas En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Monsieur Ismaël DIALLO a le courage et le mérite d’aborder des questions délicates parce qu’il souhaite que l’on quitte les non-dits et donne l’exemple. En plus il dit des verités et ses convictions d’un ton ferme.
    Malheureusement, c’est à propos de cess verités et convictions fermement affirmées qu’il devrait observer lui-même le conseil et l’appel qu’il adresse à tous les Burkinabè. Je donne deux exemples pour illustrer ce que j’affirme ainsi :

    - 1- Quand il dit que : « Les Peuls pensent qu’ils sont injustement pris à partie et montrés du doigt par les Mossé. Les Mossé, pour leur part, pensent que le Peul est mauvais. Tant que nous resterons dans ces schémas caricaturaux, nous ne pourrons pas construire le pays. Il ne faut pas se tromper. »
    Est-ce qu’on peut soutenir que notre pays est resté dans cette caricature ? Y-a-t-il vraiment un problème structurel sociétal qui oppose peuls et moose, quand on sait que dans les zones a prédominance moose il y a toujours des quartiers peuls silmissin avec leur chef peul silminaaba légitimement nommé par les naaba chefs moose. Dans les cours royales des empereurs moose il y a des silminaaba qui siègent au même rang que naaba moose. Quand Ismaël DIALLO opposé moose et peul, est qu’il ne tombe pas dans l’amalgame avec l’opposition agriculteurs-éleveurs qui veut que les moose soient automatiquement les agriculteurs et que les peuls soient les eleveurs.? Aujourd’hui, combien de Moïse sont éleveurs et combien de peuls sont agriculteurs. Il y a toujours un danger qui vient de ceux qui plaide pour une meilleure condition des peuls à vouloir enfermer ce groupe social dans ce qui a éte son activité encestrale. Il y a des peuls commerçants, informaticiens, hôteliers, transporteurs...

    - 2- Quand il pense contredire le chef de l’État en disant : « Au contraire même, il faudrait affiner l’action militaire pour enlever l’initiative des attaques aux terroristes, pour les mettre en doute. Quand on parvient à cette situation, on peut engager des dialogues, pour ramener les moins radicaux et neutraliser ceux qui ne veulent pas abandonner les armes. »
    Si on suit bien les explications que le chef de l’État a donné es, il dit la même chose. Pour le président il est clair qu’il n’y a pas de négociation avec ceux ont pris les armes contre notre nation. Mais il a bien dit qu’il faut qu’on apprenne à pardonner et à accepter les demandes de pardon de ceux qui ont dépose les armes et travailler à la reconversion et a la réinsertion sociale de ces repentis du terrorisme et même des autres prisonniers de droit commun. Il a bien précisé que le centre d’appel mis en place sert à celà. Y-a-t-il vraiment une différence avec ce qu’affirme Ismaël DIALLO ?

    Ceci montre bien que nous pouvons avoir les mêmes visions et nous opposer dans les mots tout simplement. Je crois aussi qu’il faut accorder le bénéfice du doute au régime actuel qui, en relativement peu de temps, a trouvé les moyens de donner du répondant aux terroristes qui ont fait fuire des milliers de Burkinabè depuis 2016 sans peine. En plus, dans nos analyses, il ne faut vouloir faire croire que ce sont les problèmes internes de nos sociétés qui suscite le terrorisme alors que l’on sait le phénomène a traversé plusieurs frontières avant d’arriver chez nous par leMali. » C’est dommage que des Burkinabè aient vu en cela une occasion de régler leurs problèmes ou pour s’enrichir..

  • Le 15 juin 2023 à 04:13, par Baoyam En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Mes respects à Ismael Diallo. Toutefois, il faut avouer que c’est difficile d’être objectif dans une situation pareille.

    Les Peuls pensent qu’ils sont injustement pris à partie et montrés du doigt par les Mossé. Les Mossé, pour leur part, pensent que le Peul est mauvais.

    On attribue aux Peuls un reproche qui est "raisonné" (injustement pris à partie et montré du doigt) mais aux Mossé une pensée raciste (faute d’un mot plus aédquat) : "le Peul est mauvais". On appelle cela dénaturer ou mal caractériser la pensée de son vis-à-vis pour lui donner tort. Je ne sais pas si on a fait un sondage mais je ne crois pas la majorité des Mossé pensent que le "Peul et mauvais" tout court. Il se pourrait qu’ils aient des reproches aussi "raisonné" pourvu qu’on évite la mauvaise fois.

    Le VDP peul de bobo n’a pas été malmené parce qu’il est peul. Il l’a été parce qu’il avait une ressemblance physique avec le terroriste dont a diffusé l’image. La précision est importante. Ce n’est pas pour dire qu’il n’y a pas d’autres situations où des Peuls sont injustement victimes. Il y en a certainement mais il faut éviter les confusions.

    Il en est de même pour les quatre bergers Peuls. On s’en ait pas pris à eux simplement parce qu’ils étaient Peuls. C’est parce qu’on les soupçonnait d’être de connivence avec les terroristes. Le fait qu’ils soient Peuls et vendeurs de bétails venant de loin et pas connus par les habitués du marché a alimenté le soupçon mais c’est parce qu’objectivement comme Ismael Diallo le reconnaît la majorité des terroristes sont recrutés dans la communauté peule.

    De façon générale, malgré les imperfections, le Burkina était quand même un pays où les discriminations ethniques étaient minimes. Les conflits qui impliquent les Peuls sont mentionnés comme preuves d’hostilités mais en réalité les conflits entre villages mossis avec morts d’hommes se produisaient aussi. Des êtres humains ne peuvent pas cohabité sans conflits. Est-ce qu’il y avait une hostilité interethnique généralisé au Burkina, la réponse est non.

    Les Peuls sont installés aux quatre coins du Burkina. Les terres sur lesquelles ils sont sont installées leurs ont été offertes par les peuples qui les ont précédé. Est-ce un signe d’animosité ou d’hospitalité ?

    Une autre analyse erronée : IB ne prône que la guerre. Ce n’est pas vrai, il y a des actions de sensibilisations qui sont menées quotidiennement pour amélioré le vivre-ensemble et convaincre les récupérables à déposer les armes. On a fait l’expérience de l’immobilisme avec Roch et Damiba. Est-ce que cela a ramené la paix ? Vous faites comme si le "dialogue" sans montée en puissance militaire n’a pas été mené depuis 7 ans sans résultat positif.

    Enfin, dans toutes ces prises de paroles des représentants de la communauté peule, on voit rarement une sympathie pour les deux millions de Burkinabè déplacés et martyrisés, pour les milliers de Burkinabè assassinés, égorgés et violés par les terroristes. On lance rarement un appel à déposer les armes. On cherche plutôt à culpabiliser les Burkinabè qui sont victimes du terrorisme d’être coupables de ce qui leur arrive, comme s’ils le méritaient d’une certaine façon.

    Pensez-vous que les villageois qui sont assassinés et chassés au fin fonds de la Kompienga, du Bam, de la Kossi, pour ne citer que des exemples, sont responsables de l’échec de la politique économique de l’Etat burkinabè. Ne sont-ils pas eux aussi des victimes de l’échec de l’Etat post-colonial ? Pensez-vous que des routes pas construites consitituent une raison suffisante pour viioler et assassiner aveuglement des citoyens dans les zones rurales ?

    Enfin, je suis convaincu que le terrorisme s’en ira tel qu’il est venu. Les Burkinabè, Peuls, Mosse et tous les autres, tireront les leçons et continueront de vivre ensemble parce qu’ils y sont condamnés et parce qu’il y a beaucoup de sagesse dans ce peuple que les terroristes ne pourrait pas effacer.

  • Le 15 juin 2023 à 04:41, par Suis de passage En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Franchement j’apprécie cet homme. Intelligent avec des analyses pertinentes. Ces analyses sont objectives. Malheureusement le burkinabè aime la subjectivité surtout quand on le critique où quand on touche à ses intérêts. Quand un homme il est bon il faut le reconnaître. Moi je reconnais que cet homme est très bien. Il a de la valeur. Que Dieu vous donne longue vie et prie pour nous afin qu’on soit comme vous dans les prises de paroles. Malheureusement j’ai pas son contact pour le féliciter encore et bénéficier de ses conseils

  • Le 15 juin 2023 à 06:21, par Peuple Insurgé En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    En effet il faut de la sincérité dans le diagnostic. Laisser de côté l’hypocrisie et aborder les problèmes avec objectivité. Sinon nous risquons de périr tous comme des cons.
    Merci Mr DIALLO pour votre courage du toucher là où se trouve le mal. Puisse Dieu donner aux leaders de ce pays l’humilité de se questionner, de poser les bonnes questions afin de trouver les solutions. Les solutions sont là, accessibles, si on accepte être humble sincère et visionnaire.

  • Le 15 juin 2023 à 08:01, par momine En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    il faut qu’on arrete de nous soutenir Dan’s les erreurs.acceptons de nous dire la verite car certains intellectuals soutiennent leurs parents DANS les erreurs.il faut reconnaitre que cette communaute a tjrs eu des problemes avec les autres pas seulement avec les mossi meme avec les bobo.le vrai probleme est que bocoup d’ethnies ne se marient pas avec eux.d’ou l’absence de brassage qui est un obstacle serieux a la cohesion pacifique.il y a egalement l’absence de hierarchisation Dan’s certaines communautes occasionnant le desordre, l’absence d’organisation. acceptons evoluer avec le temps et l’histoire.

  • Le 15 juin 2023 à 08:49, par Kalen En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Bonjour,
    Dans presque tous les villages du Burkina les peulhs avaient été longtemps acceptés et intégrés à la communauté autochtone. Certains ont même épousé des filles de ces villages. Il n’y avait pas de problème. Mais qu’est-ce qui a crée cette situation, distance et méfiance ? Certains à un moment se sont peut-être égarés mais qu’est-ce que les intellectuels peulhs qui animent les débats tant au niveau international que national font pour déjà aider leur communauté et leur faire comprendre que rien ne se règle par la force comme l’a dit quelqu’un ? C’est plus facile de rester en ville et d’accuser les autres, vous n’imaginez même la terreur dans laquelle vivent les populations !!! Donc essayons tout simplement de poser des actes qui visent à apaiser et à ramener tous les égarés à la cause commune qui est de sauver le Burkina Faso. Arrêtons de s’accuser l’un , l’autre. Qui ne se trompe pas ? Mais celui qui prend conscience de se erreur et se ravise est le plus fort !!!!! Sinon rester dans son coin sur un ordi ou téléphone pour faire des accusations n’apportera rien de bon au contraire c’est ceux qui veulent de notre péril que s’en réjouiront !!

  • Le 15 juin 2023 à 09:30, par Le peuple En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Nous sommes tous d’avis avec le Président TRAORE qui ne fait que traduire tout haut ce que la population burkinabè pense tout bas. Votre message envers les vôtres c’est de déposer les armes car le projet auquel ils sont soumis n’a point d’avenir.

  • Le 15 juin 2023 à 09:35, par Passakziri En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Merci à Papa Diallo pour cette Interview pleine de sagesse , de bon sens et de vérités. La lecture m’a beaucoup ému, que je ne pouvais m’empêcher décraser l’une ou l’autre larme.
    Même si la tâche n’est pas facile, si chacun acceptait de réexaminer ses certitudes, nous ferions un pas en avant vers une pacification durable de notre pays. Cela ne signifie en aucun cas de mettre de côté la force de feu légitime ; Non , au contraire . Mais les citoyens non combattantes devraient travailler à plus de tolérence, éviter les mouvements de foules qui mettent en danger l’intégrité physique ou morale de citoyens burkinabè juste pour leur faciès. Celui qui un jour a déja d un deli de faciés sait quel sentiment négatif cela produit.
    plus loin , que pouvons nous faire concrètement pour changer la donne de facon active ?
    Je pense qu#un rassemblement citoyen de masse dans les grandes villes pour passer un message clair , celui que le Burkina est une nation, que les terroristes qui tuent et ménacent des burkinabé ne peuvent pas agir dans l’intérêt de burkinabè, d’un quelconque groupe ethnique ou d’une réligion présente au Burkina marquerrait un déclic et un signal fort, pour peut qu’on se limite à ce message et par conséquent, pas de drapeaux autres que le drapeaux burkinabé, pas de message de soutien ou de dénonciation d un régime. Bref, la société civile à sa partition à jouer, pour peu qu’elle de départisse de partisanisme.

    Passakziri

  • Le 15 juin 2023 à 09:47, par AZERTY En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Il faut éviter d’instrumentaliser les ethnies. Depuis longtemps vous ne dites rien, c’est pour venir nous montrer lamentablement que vous faites parti d’un camps. je comprends pourquoi est aussi en arrière si de tels raisonnement étaient notre diplomaties (diplomaties de quêtes de bourses d’études seulement).
    En tant que vieux vous devez donner de bons conseils sans distinction d’ethnies.
    Quelle honte !

  • Le 15 juin 2023 à 09:53, par ELDA En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    J’ai très mal au cœur qu’on me parle a longueur de journée de discrimination et de stigmatisation envers les Peuhls. Ce qui me désole le plus c’est quand on doigte les Mossis. je ne suis ni Peulh ni Mossi. je ne crois pas que dans un village donné, on ne trouve que des Peulhs et Mossis. Pourquoi indexer seulement les Mossi. ce qui s’est passé a bobo, c’était des mossi ? SI on ne peut pas contribuer à resoudre un problème ? Ne versons pas huile sur le feu.
    En ce qui concerne les projet de développement dans la zone, Dieu seul sait combien de projets nous avons conduit dans ces communautés qui ont simplement échoué par refus de ces derniers de s’impliquer.
    Je me rappelle d’un ami Peulh qui se reconnaitra avec qui nous avons conduit une enquête ensemble lui dans sa communauté et moi dans la mienne. L’enquête exigeait une immersion d’un mois dans une communauté et précieusement dans une famille. donc lui devrait le faire chez des Peulhs. A la veille de la fin de sa mission, le chef de famille a organisé un diner d’aurevoir au cours duquel il lui fait cette revelation : " tout ce que tu as collecté est faux. tout ce qu’on t’a dit également. Depuis que tu es arrivé chez nous, nous avons changé nos habitudes au quotidien de telle sorte que tout ce que tu as écrit n’a pas de valeur. Son logeur va jusqu’à conclure par cette métaphore "le Peuhl est comme un oignon, si on enlève une couche une autre se présente ainsi de suite donc tu ne peux le connaitre". Et il ajoute c’est parce que tu es Peuhl que je te dis cette vérité. vous pouvez comprendre ca ?
    Donc de grâce arrêtons d’alimenter ce qui ne l’est pas. les gens s’auto discriminent et l’auto stigmatisent. ce que nous vivons aujourd’hui comprenez que les gens ont tellement souffert. sensibilisons nous pour éviter le délit de faciès et intégrons nous aux autres communautés.

  • Le 15 juin 2023 à 09:54, par Kon N’doungtouly En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Les personnes d’un certain âge avancé doivent éviter de trop parler pour ne pas apporter des confusions aux débats à portée nationale. Une partie de moi est peule et l’autre mossi , les premières années de mon enfance se sont passées à Djibo. A l’époque beaucoup de gens de Ouahigouya venaient à Djibo en saison pluvieuse pour cultiver le petit mil qui y réussissait très bien ,il y avait une parfaite entente entre nos parents agricultures et les pasteurs peul. A la fin des récoltes les parents ne ramassaient pas tout le fourrage pour les bœufs qui séjournaient dans les champs ;ainsi ils en bénéficiaient en retour de la fumure organique constituée de bouses. Depuis longtemps cette cohabitation pacifique existait dans cette partie du pays .Mais d’où vient l’idée qui tend à faire croire que aujourd’hui si danger il y a , il viendrait des deux communautés :moaga et peule ,comme s’il n y a que ces deux qui comptent au Burkina . Ainsi poussent les graines de la désunion. Évitons de balancer à l’emporte pièce des idées nocives.

  • Le 15 juin 2023 à 10:13, par TANOS En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Bonjour. Voici ce que je voulais apporter mais c’est sortie de quelqu’un d’autre. Maintenant que les teros sont mis en doute, ces genres de sortie se multiplie et c’est la même pensée qui ressort.???????????
    ’Enfin, dans toutes ces prises de paroles des représentants de la communauté peule, on voit rarement une sympathie pour les deux millions de Burkinabè déplacés et martyrisés, pour les milliers de Burkinabè assassinés, égorgés et violés par les terroristes. On lance rarement un appel à déposer les armes. On cherche plutôt à culpabiliser les Burkinabè qui sont victimes du terrorisme d’être coupables de ce qui leur arrive, comme s’ils le méritaient d’une certaine façon.{{}}

  • Le 15 juin 2023 à 10:14, par Blaise En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Bonjour la question est très profonde comme le dit bien Mr Israël Diallo. Mais comme il a si bien dit on ne peut pas changer les mentalités en un ou deux mois, il faut des générations.
    La question, Pendant ce temps qu’est ce que l’on fait ?
    - On arrête la guerre ? On négocie avec l’ennemi pour gagner du temps ?
    - On poursuit la guerre au risque d’exterminer une ethnie ?
    En tant que peulh certainement je ne voudrais pas que cette guerre se poursuive au péril de voir mourir mes frères égarés que j’aime tant, même si je condamne leurs actes. C’est toute la question !
    Et remporter la guerre en indexant une ethnie restera gravé dans les esprits et mettrait une honte à cette ethnie.
    Je suis parfaitement d’accord sur certaines inégalités mais c’est tout de même naturelle. Je condamne les injustices. Mais on ne peut pas en vouloir au Burkina de n’avoir pas initié des projets de développement au sahel pour les peulhs. Non il appartient certes à l’état de faire certaines choses dans un pays normal mais on ne peut accepter cette radicalisation parce que vous pensez que l’on vous a délaisser. Le barrage de Yako par exemple c’est un projet de développement, mais est ce n’est pas l’état qui l’a construite ? Non c’est un fils de la région qui a voulu aider ces parents, que les riches peulhs en fassent autant. Il faut que les peulhs se battent aussi comme les autres.
    Pour la question des zones de pâturages, c’est assez complexe et vous avez raisons sur certains points. On a compris, on va revoir cela après la guerre.
    Pour terminer, au lieu de s’auto-accuser, il faut que les terroristes déposent les armes et que l’ont réorganise notre chère patrie. On a bien compris la leçon de la radicalisation. Déposer les armes sinon tout le monde prendra des armes et on va plus tuer ceux qu’on appelle terroristes. C’est parce que nos populations fuyaient qu’ils gagnaient du terrain maintenant on est tous prêts pour se battre.

  • Le 15 juin 2023 à 10:14, par Irlandais En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Si vous regardez une carte du Burkina, partout sauf au Nord, il y a des routes.
    Diallo a raison. Cherchez les causes et non pas les conséquences.
    Si tu as mal à la tete, c’est pas doliprane qui va guérir, oubien ?

    Il n’y a pas de travail. Investissez dans les infrastructures du nord comme du sud, est ouest et traitez les gens avec JUSTICE et EGALITE quand ils viennent déposer plainte.

    Sinon rien de nouveau c’est le même problème qui s’est passé au Liberia, CoteDIvoire, Soudan,etc... today Burkina. Shame on all of us.
    PS : l’argent est là (cf. rapport du FMI et la fondation MoIbrahim , mais dissipé par la corruption, les organisations criminelles, et les fuites de capitaux par les entreprises étrangères.

  • Le 15 juin 2023 à 10:28, par Alpha2025 En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Enfin un son de cloche différent. Merci pour l’effort d’analyse du Doyen. Je comprends que ce qu’il dit ne plait pas à beaucoup, en particulier aux tenants de "l’opinion dominante". Mais ayons le courage de rester objectif. Le doyen dit que le problème est peul à 70%, et il s’en explique. Il pointe le fait que les régions concernées aient été de tout temps, négligées. C’est un fait. Mais il pointe également le repli sur soi des communautés peules, qui veulent bénéficier des bienfaits de la République sans en accepter les contraintes (là, je dirai que les peuls ne sont pas les seuls). Pour avoir fait des chantiers dans la zone, j’ai pu constater combien ces localités semblaient en dehors de la République. Bien sur, ce n’est pas la seule cause de notre crise, (d’autre régions du Burkina ont été également délaissées), mais c’en est une. Et ce délaissement ne peut être attribué à un régime en particulier, tous à des degrés divers ont leur part de responsabilité. Le doyen dit aussi quel que chose que les uns et les autres devraient intégrer : Même quand nous somme surs d’avoir raison, nous devons avoir l’humilité de laz réserve et le courage de nous remettre en cause, car tout ne se règle pas ni par la force, ni par le droit.

  • Le 15 juin 2023 à 10:31, par Souk En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Si on lit les détails, c’est toujours la faute aux autres si rien ne va : aux peuls, aux colonisateurs, aux occidentaux…et jamais la nôtre. C’est trop facile d’accuser autrui.

  • Le 15 juin 2023 à 10:39, par Burkinbi En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    TOUT D’ABORD JE DIT MERCI A NOTRE TONTON QUI A EU LE COURAGE DE S’EXPRIMER SUR CE PHÉNOMÈNE SOIT DISANT DE PEULH -TERRORISTE.
    SOUVENT JE ME POSE LA QUESTION DE SAVOIR EST CE AU BURKINA IL EXISTE DES HOMMES SAGES ( IL SUFFIT D’ETRE DANS DES PROBLEMES TU LE SAURA).NOS FRERE PEULH SE SONT ENBOURBE DANS DES PETARD IL N’Y A PERSONNE POUR TROUVER UNE SAGE SOLUTION : CHAQU’UN C’EST IL FAUT ABATTRE. DE MA PART JE CROIT QUE ON A FAUTER DEPUIS LE TEMPS DE ROCH. DES LES PREMIERS INSTANT OU ON A SU QUE LA MAJORITE DES TERRORISTE ETAIENT DES NOTRE FRERE PEULH IL FALAIT VITE ORGANISER UN COLLOGUE NATIONAL SUR LA QUESTION PEULH (QUI REGROUPERA LES CHEFS ET LES LEADER PEULH ET MOSSI ET AUTRE ETHNIE ) POUR CONNAITRE LES VRAIS RAISONS ET LES CAUSES DE LEUR ENGAGEMENT .MAIS HELAS.
    MOI EN TOUT CAS EN TANT QUE YARGA CA ME COEUR BEAUCOUP DE VOIR MES COUSIN PEULH DANS CETTE SITUATION (IL SUFFIT DE LES VOIR DANS LEUR GROS BOUBOU ENTRAIN DE COURIR AVEC DES CALACHE CA FAIT PITIER) QUE DIEU SAUVE LE BURKINA ET LES PEULH VIVANT AU BURKINA ET QUE DIEU LES ARRACHES DANS LA MAIN DU DIABLE POUR LE BONHEUR DE TOUS.

  • Le 15 juin 2023 à 11:11, par Deafnot En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Il ya une tendance qui est en train de nous faire croire que c’est une insurrection Peulh. C’est archi faux ! Si tel est le cas où sont les revendications ? Où sont leurs leaders ? Ce sont les Peulhs de la ville qui ont ce raisonnement et c’est une vision politique qui ne dit pas son nom. Ce qui se passe au Burkina, c’est du terrorisme pur et simple et des Peulhs ou autres gens aimant la facilité s’y sont engagés. Cependant, il faut aussi dire que d’autres y ont été contraints. Arrêtons ce faux débat et allons à l’essentiel. Il faut engager les actions de sensibilisation de toutes les communautés. Si les Peulhs se sentent marginalisés et discriminés, qu’ils engagent les actions citoyennes en phase avec la république et nous allons les soutenir au lieu de vouloir justifier l’engagement au terrorisme des Peulhs par ces actes des autres peuples.

  • Le 15 juin 2023 à 11:18, par Ollo En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Chapeau bas à Monsieur Diallo. Lui au moins a le mérite d’aller toujours plus loin sur les sujets tabous. Lorsqu’il parle de non-dits, c’est une invite à crever les abcès qu’on traine souvent longtemps et qui pourrissent notre vie, alors qu’une petite volonté et un petit courage suffisent à nous libérer. Il faut savoir que ceux qui dominent sur l’Afrique cachent généralement leurs armes dans les sujets tabous qui sont des lieux surs d’asservissement des africains. Pour le sujet proprement dit, à savoir le rapport entre le peul et le terrorisme, il faut parfois remonter à la pénétration coloniale pour comprendre certains phénomènes. Il vous souviendra que le colon a d’abord fait des études ethnologiques avant d’engager la conquête de l’Afrique. Il connait l’africain plus que lui-même et sait par où actionner pour faire mal. L’africain, qui n’a rien compris, marginalise les sciences humaines, et pourtant ! Le colon n’a jamais accepté la construction d’Etat-Nations dans nos pays, chose qui serait contraire à tous ses projets. Il revient donc pour nos pays de se détourner rapidement de tout autre projet pour résolument se consacrer à la création de l’Etat-Nation, où l’ethnie ne sera plus conflictogène mais une valeur ajoutée. C’est seulement par là qu’on coupera l’herbe sous les pieds de tous ceux qui veulent se servir de l’ethnie en Afrique pour créer des désordres et piller. Par rapport à notre sujet, primo, il faut déconstruire chez les peuls des campagnes l’idée selon laquelle l’école du blanc est du « Haram » et lui montrer comment les pays arabes se développent à partir de technologies occidentales. Deuxièmement, il faut faire participer massivement les peuls des campagnes à l’initiative d’actionnariat communautaire. Troisièmement, il faut sensibiliser les peuls des campagnes à partir de succes stories mettant en valeur des peuls qui ont réussi dans les affaires, la science, la politique etc. Enfin, il faut aller rapidement à la refondation pour plus de justice sociale, d’étiqué et de cohésion.

  • Le 15 juin 2023 à 11:37, par Vérité indiscutable En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Monsieur Ismaël A. Diallo, tout en te disant merci d’avoir répondu à Lefasonet, je voudrais quand-même réagir à tes propos sous trois angles importants :
    1. Les non-dits dont tu parles ne concernent pas uniquement les peulhs et les moose ; ils existent entre les peulhs et d’autres ethnies et entre les moose et d’autres ethnies. Aucun burkinabè n’a jamais pris les armes pour se rendre justice parce qu’il y a un non-dit qui l’oppose à l’autre. C’est très important ça.
    2. Je ne suis pas si sûr qu’un homme politique, député que tu as été, puisses être aussi certain de la stratégie de guerre mieux qu’un capitaine, jeune soit-il. Je pense que la sagesse commande de s’en tenir à ce qu’on connaît vraiment. Tout simplement parce qu’on ne peut pas répondre à des terroristes armés par des dialogues et des sensibilisations puisqu’en prenant les armes ils ont déjà mis de côté le dialogue qui devait être la première.
    3. Je suis très mal à l’aise à ta place quand tu parles du succès de l’armée sur les terroristes comme si tous les terroristes éliminés étaient des peulhs. Cela peut bien t’accuser sur ce que tu ne veux pas accepter : que les peulhs ne sont pas synonymes de terroristes. Toute victoire sur les terroristes doit être saluée et non pas le contraire.

    Je suis contre toute stigmatisation ; mais je suis pour la guerre contre quiconque a pris les armes contre les burkinabè.

  • Le 15 juin 2023 à 12:09, par KARIM En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    VOUS AVEZ TENDANCE A OPPOSER MOOSE ET PEULS AU BURKINA ET QU ONT ILS FAIT LES TOGOLAIS , LES BÉNINOIS ET LES GHANÉENS POUR ÊTRE ATTAQUER PAR LES TERRORISTES ????

  • Le 15 juin 2023 à 12:31, par TK En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Bravo Mr Diallo pour le courage et la profondeur de l’analyse. L’on peut ne pas etre d’accord sur tout ou partie de ce que vous avez dit mais l’on ne devrait mettre du temps a nous entendre que tous les peuls ne sont pas terroristes (cela est meme du non sens) et que tous les terroristes ne sont pas peuls. Ca c’est le minimum. Ensuite l’on pourrait aussi s’entendre pour dire que les executions extra judiciares ne sont pas une bonne chose et travailler ensemble a les reduire. Une fois que ce consensus est etabli et qu’il y’ait un mouvement d’ensemble pour implementer ce consensus, cela combine a la lutte armee et au actions de developement, nous nous serions mis sur la bonne trajectoire pour resoudre notre crise. Etre discriminer n’est pas une raison pour prendre les armes contre son pays, malheureusement tout le monde n’a pas cette force mentale, morale et culturelle. C’est ce qui fait de ces gens des terroristes. Ce n’est pas par ce que je vais dire que : "Etre discriminer n’est pas un raison pour etre terroriste" , que des discrimines ne seront pas terroristes. Nous avons besoin de reviser nos positions, nos certitudes avec un peu plus d’humilite....

  • Le 15 juin 2023 à 12:31, par Sacksida En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    A tous ceux qui pretendent qu’aucun regime n’est responsable de la Situation Securitaire, Economique et Sociale desastreuses au Burkina Faso ; faisons l’Inventaire des Detournements des Deniers Publics, des Vols, des Corruptions Endemiques, des Malversations diverses et autres mauvaises pratiques des 30 dernieres annees. Ainsi l’on se rendra comptes de l’ampleur du Desastres Economiques et Financiers Criminels subits par le Burkina Faso et son Peuple Burkinabe. Combien de Dirigeants Politiques et Administratifs Corrompus Civils et Militaires ont Commis des Crimes Economiques en Milliards de FCFA et cela avec des consequences desastreuses sur les Populations Burkinabe Inoncentes. Soyons de Bonne Foi et Veridique, si nous voulons reellement un Pays dit Burkina Faso tel que Thomas Sankara et les Revolutionnaires Burkinabe l’on voulu pour etre Independant sur les Plans Politique, Economique et Monetaire au benefices des Peuples Burkinabe. Salut

  • Le 15 juin 2023 à 13:17, par kongoussi En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Je ne trouve pas vrais de ce dit l’auteur. Ma question a l’auteur quand les terroristes viennent attaquer un village ils réclament quoi. ? REPONSE ; Ils demandent au habitants de se convertir en l’islam tandis que la plupart sont des musulman, quelque jours après ils vont reviennent tuer et les déguerpir...je na jamais entendue depuis que le terrorisme a commence qu’ils ont déjà réclamer un terre parce que les autres ethnies on pris terre…Je veux que l’auteurs comprend une chose ceux qui ont pris les armes contre leurs frere ils sont de nature méchant sinon les autres ethnies meme l’etat leurs n’ont rien fait de mal. Depuis quand l’etat a fait un barrage, une route, une, Ecole, un centre de santé autoriser les autres et interdire aux peuhl ? IL y’a meme des infrastructures que des individus non-peulh ont fait au profit de tout le monde mais ils n’y ont pas eu de discrimination. Il faut que les peulhs se battent aussi comme les autres.si c’est prendre les armes aussi qui peuvent les aider ont verras tous la fin de film. Je ne comprends vraiment pas l’auteur oubien voulez-vous que l’ETAT CREE UN PARADIS SUR TERRE JUSTE POUR LES PEULH ? Ce qui est sur le terroriste prendras fin coute que coute mais .... La patrie ou la mort nous vaincrons c’est la devise des digne fils du Burkina

  • Le 15 juin 2023 à 13:33, par DIALLO ABDOUL AZIZ En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    il y’a un passage qui m’a vraiment manqué ;je cite "on combat les conséquences sans tenir compte des causes ".De toutes les façons, la vérité est une et tout le monde la connaît

    • Le 16 juin 2023 à 12:58, par Passakziri En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

      Bonjour Abdoul Aziz Diallo
      J’aurais aimé que vous alliez plus loin pour dire ce que vous pensez être les causes des conséquences, car de tout ce qu’on cite , j’ai du mal à en voir les vrai causes. tout au plus des catalysateurs. si on parle du maque d’infrastructures au Nord pour expliquer la survenue des attaques, je dis que non, à l’est, au centre-est , au sud, au sud ouest, tous les quatres points cardinaux du Burkina sont confrontés aux mêmes problèmes de manque d’infrastructures de tout genre. Même dans les villes il suffi de quitter le centre pour être comnfronté au même manque. pourtant, ces populations n’ont pas pris les armes et commencé `ya détruire le peu d’insfrastructures qui existait. C’est paradoxal. J’avoue que jusqu’á l’heure ou j’écris, je n’arrive pas à détecter une cause convainquante des attaques. J’ai même lu des livres sur le terrorisme au sahel, mais les causes y évoquées ont toujoirs manqué de me convaincre. j’en arrive à ma conclusion personelle qu’aucune cause n#explique les attaques terroristes. Alors n’est-ce pas mieux et réaliste pour nous de combattre malgré out les conséquences et les catalysateurs c’est à dire les récrutements de populations bernées, les messages de haines ethnico-réligieuse, les déli de faciés, l’autojustice, les kidnappings, les humiliations publiques, les ménaces et déguerpissements de populations, les attaques contre les forces de sécuirité, les messages de divisions etc etc. etc. et de proner ce qui peut freiner tout cela, chose que nous n’avons pas assez faites jusqu’ici c’est à dire
      - la promotion d’une responsabilité citoyenne ( qui nous permettrait de nous poser les bonnes questions et par conséquent à trouver les bonnes reponses),
      - la culture de la nation et non de l’ethnie, la réligion, puisque la première n’empêche pas les secondes d#exister , mais ces derniéres peuvent freiner l’emergence de la première si elle sont placées au dessus d’elle .
      - La tolérance et le respect entre humains .
      - le renforcement de la justice pour la rendre vraiment indépendante, puisque beaucoup de nos problémes pourraient trouver leur source dans l’absence ou la faiblesse des institutions judiciaires àfaire la justice sur de nombreux dossiers ? Bref voilà une institution qui selon moi a peut-être manqué de jouer son rôle depuis des décenies laissant l’arbitraire s’installer dans les comportements des commis de l’état jusqu’au pétifs confins du pouvoir, si bien que presque tout le monde est prêt à brimer ce qui est plus faible que soi ? Bref ce sont des hypothèses personnelles que je tire de ce que j’ai pu observer sur mon chemin ces quelques decenies de vies que j’ai . je ne prétends pas que ce soient lá les causes du terrorisme, mais j’ose avancer l’hypothèse que l’institution judiciare nous aurait épargnés de nombreux problème en jouant pleinement son rôle.

      bon week-end á vous

      Passakziri

  • Le 15 juin 2023 à 14:36, par Conseigaroger@gmail.com En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    merci pour cette belle analyse. C’est courageux. Comme vous l’avez dit, chacun doit se poser des des questions. Mais les peulhs ont des problèmes avec d’autres ethnies : les bissa, les lobi, les bobo, etc. Il n’y a pas autre ethnie qui est plus proche des peulhs que les Mosse. Les préjugés sont naturels. On peut pas faire disparaitre les ethnies. Cependant le drapeau doit nous rassembler. Quand ils y a moins de peulhs à l’école, est ce qu’on les empêche ? Les lobi, les dagara, sont plus minoritaires que les peulhs mais ils sont mieux intégrés. Il y a un problème d’ouverture qui se pose. Envoyez les enfants à l’école, et tout va s’ameliorer.

  • Le 15 juin 2023 à 16:21, par Kouka En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Hum... La pensée dominante se déchaîne. Comme une foule... Et pourtant, il nous faut réfléchir pour trouver les solutions. Le mal est là et profond. Sans la vertu c’est difficile de ressembler, et sans unité difficile de vaincre.

  • Le 15 juin 2023 à 16:25, par Ka En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Merci à son honorable Ismaël A. Diallo pour ce bel interview impartiale et simplement citoyenne. Je retiens quelques réponses qui m’interpelle : ‘’’’’’’’Vous dites : Une interview de quelques minutes ne suffit pas pour parler des causes profondes du problème. Disons simplement que nous sommes dans une mauvaise passe. Quand je dis "nous", je ne parle pas uniquement des Peuls mais de tous les Burkinabè, y compris les autorités coutumières, religieuses, politiques et leaders sociaux.’’’’’’’’’’’ Totalement d’accords avec vous en vivant en voisinage avec des peuls, surtout vu depuis mon enfance au village dont les peuls et les mossis vivaient en parfaite harmonie, et ce n’est pas madame Léourou qui nous vende son lait frais au marché de Laye qui me dira le contraire de nos jours.

    D’ailleurs c’est pourquoi je ne cesse de l’écrire sur ce forum riche en suggestion d’idées que ’’’nous avons besoin d’une catharsis nationale sans tabous, il faut mettre sur la table la naissance ethnique de cette Nation, entrer dans sa sociologie ethnique et arriver probablement à la conclusion que tous les 63 ethnies du pays ont les mêmes droits et devoirs dans ce Faso. Il me semble que certains Burkinabés pensent hélas qu’ils sont détenteurs du titre foncier de notre pays comme si les autres étaient de manière circonstancielle des faire-valoir ou des citoyens de seconde zone. C’est ce problème qui pousse quelques-uns aux terrorismes, et il est clair, que ce problème doit se régler dans la vérité sans faux fuyants.

    En ce qui concerne proprement dit du terrorismes dans notre pays dont le plus grand nombre des peuls se tournent vers ce fléau, et que le discours dominant (surtout des extrémistes comme les imams radicaux veulent seulement les réduire à leur religion, pour Ka, dans notre pays, il ne faudrait plus parler de peuls musulmans, mais avant tout de citoyens Burkinabé musulmans et de citoyens Burkinabé chrétiens ou de citoyens Burkinabé animistes. Car, construire la cohésion sociale et réussir le vivre ensemble, imposent un préalable : déconstruire les mythes, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités. Panser les plaies pour restaurer la capacité d’écoute et du pardon.

    D’ailleurs comme conclusion vous affirmez que ’’’le doute et l’humilité conduisent à la sagesse. Il faut une thérapie. Et cette thérapie, c’est un mouvement général, quotidien à commencer dans les familles pour transformer la société. On ne peut pas la transformer en deux ou en trois ans. Mais on les transformera en quelques générations. C’est en faisant cette thérapie qu’on pourra construire une nation solide et réunie.’’’
    .
    On est tous des Burkinabè quand les Etalons jouent, quand Iron Biby remporte des trophées ou quand un Burkinabè est porté à un poste important dans une organisation internationale. Ceci ne suffit pas pour construire une nation. Il y a des blocages qu’on ne reconnaît pas à cause des non-dits.’’’’

    Et moi j’ajouterai que pour qu’il ait la paix au Faso, nous devrons avoir une armée Forte, disciplinée, bien structurée et organisée. Particulièrement dans un pays comme le nôtre ou il y a malheureusement des dissensions entre différents groupes ethniques, du nord au sud en passant par l’ouest et le centre. A mon avis, on doit dés a présent mettre l’accent quant à la totale restructuration de notre armée,/ une restructuration en profondeur s’entend.,. Faute de quoi, nous allons le regretter dans un proche avenir. Déjà nous voyons un premier ministre volage d’une transition qui veut changer la constitution comme s’il était élu par le peuple. A ce rythme il veut dévier la parole donnée par le jeune I. Traoré et semer le désordre : Le désordre et l´anarchie ouvrent la porte à tous les abus en poussant chaque individu à obéir à son propre sens de la justice et non pas à obéir à une justice commune. Dans une situation de désordre, c’est la « loi de la jungle » qui s’installe. Le désordre permet ainsi la réalisation d´une plus grande injustice. Encore une fois, merci pour cet interview pertinent Mr. I. A. Diallo

  • Le 15 juin 2023 à 20:03, par Le visionnaire En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Merci monsieur Diallo
    Vous me rassurez qu’il ya encore des intellectuels courageux et lucides qui osent s’exprimer !
    Beaucoup se sont tus au moment où on a plus besoin de leurs réactions et analyses.
    Moi je n’ai rien a rajouter c’est tellement bien dit !
    Nous devons nous réveiller et surtout l’intelligentsia moaga pour remettre les choses a leur place.
    Peulhs et mossis n’ont pas le droit d’être si opposés. Les mossis ne peuvent pas laisser les peulhs souffrir autant de cette situation. Il ya trop de liens séculaires entre ces deux communautés majoritaires du pays.
    Ces deux communautés ont le devoir de s’entendre, de revivre ensemble pour donner espoir aux autres. Arrêtons cette spirale de la violence !

  • Le 16 juin 2023 à 10:05, par Ilboudo En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Il ya des bonnes choses à prendre dans ce que dit M. Diallo.Toutefois, son diagnostic me semble un peu réducteur et totalement focalisé sur les facteurs endogènes du terrorisme. Le terrorisme n’à pas commencé au Burkina. Comme il le dit, si c’est les moisis le problème, pourquoi les terroristes qui sont majoritairement peulhs sevissent-ils au Mali, au Niger , dans le nord du Togo, du Bénin , du Ghana ?
    Il faut être juste. Le président IB ne pensent pas résoudre tous les problèmes par la force. C’est les terroristes peulhs qui ont pris des armes pour atteindre leurs objectifs par la force..IB ne fait que leur parler dans la langue qu’ils comprennent. Pourquoi M. Diallo ne demande pas aux terroristes de renoncer à la force ? Si les terroristes déposent les armes et viennent avec des revendications claires, elles seront examinées. Ils chassent les gens de leurs villages, c’est pour résoudre quel problème avec les moisis ? Et les non moisis qui sont chassés de leur villages, c’est.dans quel cadre ?

  • Le 18 juin 2023 à 12:08, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Toutes mes respects pour le Doyen pour qui j’ai toujours voué presque de la veneration depusi que je l’ai decouver autour de 2015.
    Cependant, je dois dire que ce que notre Doyen dit dans cet interview est tout inexact quand ce n’est pas faux. Je ne cesse de le repeter : tout ce qui est intellectuellement faux est definitivement et moralement faux.
    - Probleme etat-nation : c’est un faux argument.
    - Probleme de delaissement de la zone du Sahel : Consulter les chiffres sur l’incidence, la prevalence de la pauvreté au Burkina. Le Sahel se classait mieux que le CEntre-Nord, le Nord, certaines regions du Sud-Est et même du Sud-Ouest. Dans ce pays, qui n’est pas delaissé ?
    - Au Mali, est-ce les Mossis sont la-bas ? Pourquoi la même ethnie a maille à partir avec les DOGONS ?
    - L’analyse d’un probleme obeit à des règles de bonnes pratiques et ne devrait pas se limiter à des circonstances opportunistes.
    - Etc.
    - D’autres forumistes ont dejà evoqué erloquemment beaucoup d’aspects.
    -  Vive IB et sa strategie. Point l’heure n’est à une ceraine soit-disante negociation. IB est sur la bonne voie. Mieux, IB est sur la meilleure voie.

    "Dieu est Burkinabè"

  • Le 19 juin 2023 à 08:20, par Le peuple En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    @Irlandais, est-ce parce que le Nord n’a pas de route ou parce qu’un inconscient a détourné de l’argent à Ouaga ou à Bobo que tu te donnes le droit de prendre une arme pour tuer le pauvre paysan de Ouennongtenga qui, lui aussi n’a pas de route et n’a eu une école non normalisée qu’àprès 2015 ? Revois les causes de cette barbarie. Elles sont ailleurs. La vérité est que le colon a étudié une de nos ethnies, l’a instrumentalisée et l’a armée pour s’en prendre à ses frères et assouvir ainsi les desseins funestes et inavouées des occidentaux.

    • Le 20 juin 2023 à 08:31, par pfff En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

      Au niveau mauvaise foi, vous êtes d’une forme olympique, et surtout pour déformer les propos de votre interlocuteur.

      Ce n’est sans doute pas « le colon » « occidental » qui a armé quiconque - les armes circulent assez bien sans aide, et elles sont rarement de facture occidentale au passage, il y a même de la production locale. Par contre, c’est probablement à cause de la pauvreté que certains prennent les armes. Quand je dis que la pauvreté est la « cause », c’est vrai à plein de niveaux à la fois

      * des gens rallient des groupes armés faute de mieux,
      * Une région n’ayant ni route ni infrastructure est une proie facile
      * Les écoles ayant été construites récemment, ceux qui prennent les armes n’y sont peut-être jamais allés.

      Qui manipule qui ? Pas grand monde assurément, et c’est là le cœur du problème : tout le monde est persuadé d’être dans son droit. Il y a un terreau fertile à base de pauvreté et de frustrations, un défaut d’éducation. Il y a d’un autre côté des groupes armés déjà connus qui, compte tenu de la pauvreté locale, peuvent transformer un paysan aussi pauvre que les autres en chef local. Il s’en trouvera toujours un persuadé qu’il est pauvre à cause du gars d’en face, et là, pour peu qu’il soit un peu fort en gueule, vous avez un gros soucis.

    • Le 20 juin 2023 à 13:27, par Bajazet En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

      @Le peuple
      Essayer d’expliquer votre terrorisme par « le colon » est un splendide preuve que vous êtes un « loser », vous cherchez des explications magiques à vos échecs.
      Ce sont des islamistes qui créent le djihadisme, n’allez pas chercher des fausses excuses, VOUS RIDICULISERIEZ LE BURKINA FASO.
      Arrêtez de vous comporter comme des gosses irresponsables !

      • Le 21 juin 2023 à 09:07, par Le peuple En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

        @Bajazet, il faut être un insensé pour croire aux balivernes auxquels tu as souscris. Poses-toi la question : si c’était les islamistes, pourquoi s’en prendre aux musulmans comme eux ? Justement, les occidentaux ont compris que vous êtes tarés et ils ont tout simplement utilisé la religion et le repli identitaire pour assouvir leur instinct de domination. Les islamistes fabriquent-ils des armes ? On sait qui les fabrique et qui les distribue. Cesse ta niaiserie et laisse les futés analyser la situation.

        • Le 21 juin 2023 à 13:20, par pfff En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

          "Poses-toi la question : si c’était les islamistes, pourquoi s’en prendre aux musulmans comme eux"
          .
          C’est une question pertinente, et qui a été très longuement analysée, et qui vaut mieux que botter en touche en accusant un occident démiurge, tout-puissant et nécessairement mal intentionné (et qui s’intéresserait sérieusement à ce qui se passe dans les sables du sahel).
          Non, les "occidentaux" n’y sont pas pour grand-chose, et pour l’essentiel, ils s’en fichent, et sont incapables de savoir qui est qui parmi les ethnies et les croyances de cette région du monde.

          Par contre, les conflits au sein de la société musulmane sont nombreux, sont très étudiés, et ils ne sont pas particulièrement récents, puisqu’on les retrouve à tous les siècles, et la lutte pour le pouvoir n’explique pas toujours tout.

          D’ailleurs, pourquoi ce réflexe d’accuser l’occident dans des conflits qui ne le concernent pas du tout ? À vous lire, vous fantasmez l’occident en Zeus et sa cour du mont Olympe qui d’un coup de foudre voudrait assoiffer le Burkina.

          D’un côté, vous vous dévalorisez fortement, et d’un autre côté votre vision d’une puissance insensée, d’un occident divinisé m’amuse autant que m’honore, mais franchement, retour sur terre. Zeus s’en fiche du sahel, et c’est trop loin de la mer pour jouer à chat perché avec son frère Poséidon.

        • Le 21 juin 2023 à 21:29, par Bajazet En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

          @Le Peuple
          Amigo « Le Peuple », la tactique des islamistes, c’est que « jamais personne n’est assez islamiste pour leur plaire ».
          On a établi des statistiques : sur 100 personnes tuées par des islamistes dans le monde, 99 sont musulmanes. Un pays comme le Pakistan, pourtant islamisé jusqu’au trognon, a eu plus de morts par terrorisme musulman que tout le monde occidental réuni.
          Bon, localement, les barbus tentent d’exploiter les différences ethnico-religieuses, mais ils se sont même attaqué au Mozambique ou au Ghana où les Peuls sont rares.
          Par exemple, en Afrique, quel est le pays qui a subi le plus de morts causés par les barbus ? Réponse : c’est l’Algérie.
          Les islamistes ont tué au moins 100 000 algériens, certaines évaluations montent à 500 000. En Algérie les non-musulmans sont très rares depuis 1990, c’est quasiment un « pays de l’est » avec très peu d’étrangers, malgré la gentillesse des Algériens ; oui, les algériens sont très gentils ... sauf avec les subsahariens. Donc, voilà le principal exemple : un terrorisme islamiste MASSIF qui n’a tué que des algériens musulmans, tous ces gens ayant à peu près la même ethnie, la même apparence (pour 95%, des blancs entre bronzés genre Bazoum et très très blancs-yeux-bleus-rouquins genre Zidane), le même dialecte (la « darija », ce dialecte arabo-berbère plein de mots français, espagnols, italiens et même latins), et, en gros, le même islam sunnite. Donc, il n’y avait aucune « conquête religieuse » à espérer, c’était des musulmans qui tourmentaient des musulmans après s’être entraînés en Afghanistan contre les Soviétiques.
          En tout cas, on peut reprocher des tas de choses au régime algérien, mais :
          - L’Algérie a énormément souffert de sa guerre civile 1990-2005. Même des intégristes musulmans algériens détestent aujourd’hui les « terros ».
          - Les Algériens ont eu l’honneur d’écraser leurs terros sans troupes étrangères. La richissime armée algérienne s’est montrée encore plus violente que l’armée française et n’a jamais mégoté ni sur le napalm, ni sur les strafings de djebels, ni sur les bombardiers lourds, ni sur le nombre de roquettes Katioucha, méthodes soviétiques et dimension américaine genre « Apocalyse now » (vous avez vu le film ?), mais dans des montagnes parfois enneigées. Beaucoup, beaucoup de pertes collatérales, mais bon, ils ont « coxé » les terros sans trop faire de détail.
          -  Les Algériens ne se sont jamais abaissés à accuser des pays étrangers de soutenir leurs rebelles barbus. Et pourtant, certains pays du Golfe ont financé la barbusaille, comme ils financent aujourd’hui vos terroristes et ceux du Mali.

          En tout cas, Amigo « Le Peuple », sachez que je me réjouirais que le Burkina Faso terrasse le serpent terroriste, si possible sans aide extérieure, comme les Algériens. Le BF ne mérite pas cette horreur terroriste ! Et je suis conscient que l’enjeu est beaucoup plus grave pour le BF que pour l’Algérie qui ne connait pas la faim grâce à ses hydrocarbures.
          NB :
          Je suis persuadé que cette affaire de « Peuls contre Mossés » est assez secondaire...

          • Le 22 juin 2023 à 14:06, par pfff En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

            Merci.

            Ces conflits pour savoir qui lave plus blanc que blanc sont de toutes les époques, et de plusieurs cultures, mais dans le monde musulman, elles prennent une dimension particulière, à la fois par les époques, les populations et les lieux impliqués. Ça se passe généralement au moment où une population commence à en avoir assez de la dynastie de ses dirigeants, mais le motif semble toujours plus religieux que politique.

            Je suis tombé sur un de ces conflits qui ont ensanglanté le monde musulman presque depuis sa création. Il y en a un qui m’a paru particulièrement proche de ce qu’il se passe sous nos yeux. Au 12e siècle, au Maroc puis en Andalousie, les Almohades ont chassé les Almoravides. Ils auraient simplement pu prendre les motifs très pragmatiques de leur mauvaise gestion ou de revers militaires, mais ils ont accusé la dynastie en place d’être des "polythéistes".

            • Le 23 juin 2023 à 15:19, par Bajazet En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

              @pfff
              Tiens, amigo « pfff », à propos de querelles dans l’histoire arabo-musulmane, j’ai un jour visionné une conférence très calée basée sur les travaux du Pr Hela Ouardi. Il s’agissait des premières décennies après la mort du fondateur de la religion en cause. Cela se basait essentiellement sur les chroniques du célèbre historien persan Tabarî (né en 839). Immédiatement, avant même l’an 700, fleurirent la « fitna », la division, de terribles guerres civiles et théologiques, un schisme, le tout au prix de dizaines de milliers de morts, d’éxécutions et de massacres, dont la fameuse mort d’Ali.
              Le résultat est que, contrairement aux fausses légendes, il n’y a jamais eu d’empire arabo-musulman, absolument jamais, il y a toujours eu d’intenses divisions entre Arabes et musulmans.
              Toute tentative de réforme était suivie d’une réaction rigoriste qui ramenait en arrière.
              Pendant les Croisades et la Reconquista, il y a toujours eu des alliances locales entre des princes musulmans et chrétiens. Le « monde arabe » n’a jamais connu d’unité politique, sinon dans les rêves de certains, ce n’est qu’une entité théorique, comme « l’Occident », ou « l’Orient ».
              Je vais tenter de me procurer le livre de cette dame, ainsi qu’une traduction de Tabarî, mais c’est plutôt saignant.
              Par contre, il est incontestable qu’il y a, sinon unité, une réelle continuité ethnologique dans le Maghreb du Maroc jusqu’à la Tripolitaine. Dialectes mutuellement compréhensible, berbérité, présence du fameux couscous, islam sunnite, communautés juives (très érodées !) ; forte parenté donc, et pourtant il semble très difficile aux états maghrébins de s’entendre.
              Tout ça nous entraîne loin du BF... et pourtant il serait bien utile à nos amis burkinabè de s’intéresser aux divisions entre musulmans. J’ai d’ailleurs appris que les œuvres du Pr Ouardi sont censurées au Sénégal...

  • Le 19 juin 2023 à 12:38, par kenfo En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Chez nous on dit que " la bouche du “vieillard” peut sentir mauvais, mais ses paroles ne sentent pas mauvais". C’est le cas ici. Il reste juste au grand frère Diallo de nous prescrire le remède pour les 70% de culpabilité des peulhs. Pour le reliquat des 30% qui restent, nous allons nous en occuper.

    Merci Mr Diallo.

    Kenfo

  • Le 20 juin 2023 à 10:39, par Kon N’doungtouly En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Au Nord comme au Centre Nord il y a rare de villages qui n’ont pas le nom dupliqué , si on dit Barga il y a à coté Barga Peul , Lebnoogo ,Lebnoogo Peul etc. Autrefois , lorsque vous entendez des cris de détresse provenant d’un camp peul c’est qu’il y a décès et ce sont les pleurs des femmes qui alertent ainsi , ils fuient tous pour rejoindre le camp moosé .Il revient à ces derniers de préparer le corps pour lui trouver un sépulcre . Après les peulh viennent mettre le feu à la hutte mortuaire avant de réintégrer leur camp , ainsi était l’un des aspects de la solidarité agissante qui régnait dans une localité où vivaient ces deux communautés. Les pratiques sociétales n’étaient pas homogènes , mais il y avait ce sentiment d’appartenance à un même village.

  • Le 20 juin 2023 à 14:05, par SOME En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    J’avais dit au tout début de cette histoire de terrorisme sur fond d’ethnicisme tribalisme que cette élite peul cachée quelque part et utilisant le citoyen peul lambda jouait un très mauvais jeu et ne faisait aucun bien à cette ethnie dont les membres ne demandent qu’à vivre en bonne concorde avec les autres comme ils l’ont toujours fait.

    J’avais dit à ces intellectuels peul de prendre position clairement pour éviter toute ambiguïté. Je m’étonne que ce n’est qu’aujourd’hui seulement que M Diallo sort du silence pour prétendre reconnaître une certaine vérité sur l’ethnicite des terroristes, même s’il tente d’adoucir cette vérité et justifier littéralement une rébellion sur base ethnique de la part des peul. Il parle maintenant seulement lorsque les choses sont presque gâtées pour eux peuls. Cette tactique à vouloir accentuer l’animosité entre peul et mosse sans analyse ne me paraît pas honnête, ni moralement ni intellectuellement.

    M Diallo fait ressortir un problème universel en tout lieu et tout temps : le conflit agriculteur/éleveur pour le poser comme un probleme ethnique. Au problème d’espace est venu se greffer aujourd’hui le problème sanitaire des herbicides et qui concerne tout le monde et plus principalement l’éleveur peul car c’est sa matière première qui est contaminée

    Indexer cette animosité peul/mosse est une tactique pour relancer cette guerre ethnique que le pays a réussi jusque là à éviter : c’est le meilleur choix pour initier la guerre ethnique totale sur tout le territoire burkinabe car ces 2 ethnies sont les répandues sur tout le territoire et même au delà. Nous entrons dans la 3e étape du plan après les échecs des armes avec ahmadou koufa, l’échec de l’opinion internationale avec le minable sieur Diallo avec son cisc et le journaliste Barry.

    L’actuel chef de l’État pense qu’on peut tout régler par la force. Son jeune âge et son grade expliquent cet état d’esprit. Si la Providence lui sourit, il comprendra quand il sera plus âgé, et aura pris des galons que tout que tout ne se règle pas par la force. La guerre ce n’est pas seulement le fusil. Elle est dans la science et l’art. La guerre peut être préventive ou défensive. Dans les deux cas, savoir quand et comment y mettre fin est la clé du succès. Par ailleurs en février 2023, le chef de l’État actuel aurait tenu à une délégation peule les propos suivants : « Dites à vos parents de déposer les armes, en tout cas on va tuer, on va tuer ». Ce sont des propos accusateurs, stigmatisant toute une communauté sans discernement. Être en guerre ne signifie pas faire la guerre à toute une communauté sans discernement. Ceci me fait penser à une vérité historique : « Sous quelque gouvernement que ce soit, la nature a posé des limites au malheur des peuples. Au-delà de ces limites, c’est ou la mort, ou la fuite ou la révolte ». Au Burkina Faso, nous avons fait l’expérience de ces trois étapes entre octobre 1987 et septembre 2015. Plus avant, « lorsque le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
    Je suis encore plus déçu avec ce genre de raisonnement d’un tel personnage. Je me convainc que cette idée est la vraie motivation de sa sortie médiatique : démarrer la guerre ethnique. Toi qui es diplomate de carrière, tu ne connais pas la guerre plus qu’un militaire de carrière ; c’est encore plus malhonnête d’oser faire ces reproches à Traoré. M Diallo prétend découvrir un problème ethnique contre les peul aujourd’hui et accuse la gouvernance, lui qui a été au sommet de la gouvernance.

    Tu parles de négociations aujourd’hui (comme un certain Bassolet) car ça tourne mal pour votre camp.
    Je suis encore plus déçu de me confirmer ce que j’ai ressenti contre ce monsieur Diallo lors procès de l’assassinat de Thomas Sankara, lui qui a été un proche collaborateur de Sankara. Pauvre Sankara : il était vraiment seul, mal entouré et trahi de tous ! L’insincérité de M Diallo se confirme. Sankara fut trahi de bout en bout

    Je suis déçu car je pensais que je m’étais trompé sur ce monsieur, mais hélas ! Non ! Je suis déçu par les poncifs de ses arguments et sa superficialité et sa mauvaise foi. Non M Diallo vous faites partie du problème. Définîtely !
    SOME

  • Le 20 juin 2023 à 14:13, par Tiisnaaba En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Comme disait quelqu’un, ’personne ne vient de nulle part’. Ainsi, il y a forcément un élément de subjectivité lié aux vécus de M Diallo, tout comme chez les commentateurs. Déjà reconnaître cette diversité et un atout. Vive le Burkina Faso !

  • Le 21 juin 2023 à 09:38, par Le peuple En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    @pfff, En plus d’être de mauvaise fois, tu fais montre d’une myopie incroyable. La pauvreté n’a pas commencé maintenant. Pourquoi c’est maintenant que des pauvres prennent des armes pour tuer souvent plus pauvre que lui ? Reconnais que ce sont des gens qui sont instrumentalisés...par les occidentaux qui y ont intérêt. Les témoignages reviennent comme quoi certaines armes sont larguées à partir d’hélicoptères, la nourriture aussi. Même nos Etats n’ont pas ces moyens. Forcément, il y a des puissances au-dessus de nos Etats qui le font. Et nos partenaires occidentaux nous bernaient de ne pas tirer sur ces hordes tant qu’ils n’ont pas tiré sur nos forces. Pire, ils ont les repères de ces derniers et les interviewent quand ils veulent, et bien d’autres choses. Fais remuer un peu ton cerveau si tant que tu es un africain.

    • Le 23 juin 2023 à 14:44, par pfff En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

      Aucune mauvaise foi.
      Reconnais que ce sont des gens qui sont instrumentalisés...par les occidentaux qui y ont intérêt.
      Non, et les occidentaux n’y ont aucun intérêt. Ils sont partis du Mali et du Burkina, et partent d’autant plus facilement qu’ils s’en contrefichent.

      Les témoignages reviennent comme quoi certaines armes sont larguées à partir d’hélicoptères, la nourriture aussi.
      Mouais, vu qu’il n’y a plus d’hélicos occidentaux dans la zone, tu as au moins démontré que s’il y a manipulation, elle ne vient pas des occidentaux.
      Tu sais, il y a des personnes qui ont vu la Vierge et entendu des voix, tu n’es pas obligé de les croire sur parole. Mes 25ct, que ces témoignages viennent surtout de ton imagination.

      Et nos partenaires occidentaux nous bernaient de ne pas tirer sur ces hordes tant qu’ils n’ont pas tiré sur nos forces
      Ils ont probablement fait leur partie du boulot, et même s’ils ne l’ont pas fait, ce n’est pas chez eux, ils ne veulent pas se faire tuer à ta place. Mais, toi, pourquoi voudrais-tu que les autres fassent ton travail ? Si tu es patriote, c’est à toi de t’impliquer militairement, c’est à toi trouver les solutions politiques, pas aux autres.
      Ton accusation contre les occidentaux, vers un autre lointain et fantasmé, est un moyen de ne pas assumer ton indépendance. Braves gens, regardez au loin, c’est la faute au mistigri. Et ne regardez pas ce que je fais.

      • Le 26 juin 2023 à 15:48, par Le peuple En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

        @Pfff, Je vois que tu es un fervent défenseur des occidentaux mais tu ne peux même pas convaincre le plus nul des occidentaux. Dire que les occidentaux n’ont aucun intérêt frise le ridicule. C’est risible mais la gravité de la question nous interdit tout sourire. Quand les terroristes s’accaparent des sites d’or au Burkina comme au Mali, t’es-tu une fois poser la question de savoir à qui échoit le butin ? A qui profite l’uranium du Niger si ce n’est à la France ? Tu penses qu’en disant la vérité selon laquelle les occidentaux sont des parrains des terroristes nous fuyons nos responsabilités ? Loin de là. Nous avons chasser la France pour prendre notre sécurité en main et il ya des résultats tangibles.

        • Le 27 juin 2023 à 05:45, par pff En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

          Le reste du monde sont des voleurs, c’est bien connu qu’il n’y a que les africains qui soient honnêtes. Toujours la même rengaine.

          Les mines d’or du Burkina ne sont pas françaises, d’ailleurs le gv burkinabé en place s’est servi il y a peu, et celles du Niger sont exploitées majoritairement par le Niger et la Corée (les Français ne trouvant pas le site assez rentable à leur goût). Il faut se tenir au courant de la réalité du monde et non le fantasmer.
          .
          Ce que je me demande surtout, c’est pourquoi le Burkina et le Niger ne font rien de leur minerai. S’il en faisait un truc suffisamment rentable, ils ne le vendraient simplement pas et tu ne me casserais pas les pieds.

          Le minerai n’est une richesse que si on le transforme : personne n’achète de minerai d’uranium pour le plaisir, ni même du minerai d’or : ça ne sert à rien. Si l’on est assis sur du minerai d’uranium et que l’on ne construit pas la centrale nucléaire qui va avec, autant dire que l’on n’a rien du tout. On a d’autant moins que l’uranium n’est pas une ressource particulièrement demandée comme pourrait l’être le pétrole. Que le Niger fasse des centrales et utilise son minerai chez lui, il aura de l’électricité qui vaut plus cher que le minerai.

          Ce que je vois, surtout, c’est que tu accuses les autres pour te défausser de ne pas exploiter tes propres richesses.

          A la place de parler des ressources d’hier, parlons de celles de demain. En Californie, au Maroc ou en Espagne, il y a des gens qui transforment massivement le soleil en électricité et enrichissent leur pays en même temps que leurs comptes en banque. Un jour, des Français débarqueront, paieront, au prix qu’on leur demandera, la location d’un grand espace vide, négocieront la location pour 30 ans et y installeront des centrales électriques pour leur propre compte. Et, tu viendras pleurnicher, que les Français te volent. Pourtant, ils auront payé le prix que tu avais demandé, ils l’auront fait sur un terrain vide où tu n’étais pas, et pour une activité que tu ne faisais pas. Mais, ils le feront pour eux et s’enrichiront. Qu’est-ce que tu voudrais ? Que les Français travaillent gratis pour toi ? Ils paieront ce qui est demandé pour le terrain, mais ne travailleront assurément pas gratuitement pour toi.

          Si tu ne veux pas que ça arrive, regarde ce qu’ont fait les Marocains, espagnols et américains avec leurs centrales solaires, et fais-le toi, enrichi toi et enrichi ton pays par l’occasion.

          • Le 29 juin 2023 à 08:38, par Le peuple En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

            Il faudrait donc dire à ta France de laisser nos dirigeants le faire et diversifier les partenaires. Parlons de l’uranium du Niger. Pourquoi le Niger ne peut pas installer de centrales à son propre compte ? parce que la France le lui interdit. Le Niger na connu l’instabilité à cause de son uranium. De Barré Nassara à Mamadou Tandja en passant par Malam Wanké, le vœu du Niger était de faire passer les retombées de 7% à 12%. C’est ce qui lui a valu une instabilité chronique à la tête de l’Etat. Qui alimentait cette instabilité ? le groupe AREVA de la France. Je te fais l’économie de l’histoire politique du Congo Brazzaville avec ELF comme parrain des putschs. L’instabilité observée au Sahel a bien sûr des liens avec les chocs des intérêts financiers et géostratégiques entretenus par les occidentaux. Macron ne se gêne pas pour dire que le Sahel appartient à la France. Qu’elle quitte définitivement nos sphères et qu’elle démantèle ses bases militaires et vous verrez que nous vivrons en paix et en parfaite intelligence.

  • Le 21 juin 2023 à 10:35, par Ka En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Comme je ne cesse de le répéter dans ce forum, ‘’’’ce sont nos différences qui font les richesses des analyses pertinentes, et font avancer notre pays. Ici je comprends mon ami SOME.’’’’’ Mais au pays des hommes intègres avec plus de 60 ethnies, personne n’ose accuser son ethnie a plus de 30% de tort. Pour vous dire, que personne n’ose dire publiquement comme son honorable I. Diallo l’a fait en disant que la faute vienne a 70% de son ethnie : C’est pourquoi dans ma première contribution je lui tire mon chapeau en donnant des suggestions a nos gouvernants même si je suis contre la négociation avec ces terroristes sans foi ni loi.

    D’après cette interview, nous ne pouvons pas accuser l’auteur, simplement on peut conclure que depuis 2015 jusqu’à nos jours, qu’est-ce que nos décideurs a commencer par Roch Kaboré, Damiba et Traoré devraient faire et qui n’a pas été fait pour éradiquer les terroristes ? Quelles sont les solutions non-dits des fascistes qui se tournent vers le Mali et la Russie, qui pourraient régler définitivement ce problème de terrorisme au Burkina ?

    Qu’il soit SOME ou Ka et autres internautes de bonne foi ou de talents, avec nos contributions concernant le problème du terrorisme, qu’est-ce que nous avons fait a notre niveau pour que ça soit positifs afin que les roues d’éradication des terroristes commencent à rouler, et que les pédales commencent à bouger ? Rien ! Peut-être la franchise de son honorable I. Diallo fera bouger les choses. Pour Ka, ma littérature sera de dire a ceux qui en veulent a I. Diallo ‘’’’’’Si on ne peut pas contribuer aux efforts des autres, on n’a pas de raisons valables de critiquer ce qu’ils font.

    Pour conclure je pose la question au premier ministre de la transition : ’’’’’’Pourquoi nous devons copier tout ce qui se passe au Mali pour l’asseoir chez nous ? Les sociétés sont différentes ; qu’est ce qui prouve que ce que font les autorités Malienne pour isoler leur pays du monde et s’éterniser au pouvoir peut nous servir ? Sur quelles bases le premier ministre parts pour arriver à de telles conclusions ? Une fausse conception personnelle en oubliant le peuple.’’’’’’’

  • Le 21 juin 2023 à 11:26, par Jeunedame seret En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    « 
    On s’étonne qu’on dise qu’au Burkina, il y a des zones délaissées. C’est vrai et c’est faux. C’est vrai parce qu’il n’y a peut-être pas de routes bitumées, pas assez de barrages, d’écoles ou d’infrastructures étatiques. Et c’est faux parce que la qualité d’engagement des personnes qui résident dans ces zones est faible ou nulle afin de peser sur les décisions. Au Burkina, les Peuls donnent à penser qu’ils sont réfractaires à s’engager qualitativement et quantitativement dans toutes les sphères d’activités. Surtout celles où l’on peut avoir une influence notable sur les décisions. Les Peuls au Burkina ont cet esprit, qu’on pourrait qualifier de « bam bam dè ta mèmann » en français « mets-moi au dos, mais ne me touche pas ». Ce qui veut dire : « je ne me mêle pas des activités administratives et politiques mais comptez-moi parmi les bénéficiaires de ces activités ». Ça ne marche pas comme cela »
    Les DIALLO ..DICKO...BARRY et consorts, arrêtez de tourner en rond ; reconnaissez toujours et le péché et cherchez pardon et revenez à la maison des Burkinabè. Vous vous étiez trompés en écoutant les djihadistes qui vous convaincus aux armes et au mal. Vous remarquez maintenant que vous êtes plus perdants que ces djihadistes. La première solution est de reconnaître toujours et ouvertement votre erreur. Confessez vous ; désarmez vous ; détournez vous du mal ; et sans armes nous vous accueillons avec plaisir. Il ne faut plus tourner autour du pot. Faites preuve de civisme en scolarisant vos enfants et en participant aux activités administratives de l’État. Sortez avec les autres Burkinabè pour bâtir au lieu de vous recroqueviller dans votre histoire ethnique pour écouter le diable et vous stigmatiser.

  • Le 21 juin 2023 à 16:02, par kut zoompèrga En réponse à : Ismaël Diallo sur le terrorisme et la stigmatisation ethnique au Burkina : La faute est à 70 % aux Peuls et à 30% aux autres. Mais tout ne se règle pas par la force, comme le pense le président Traoré

    Chapeau à Mr DIALLO pour cette analyse froide de la question peul. Au Burkina nous avons toujours parlé de la promotion du vivre ensemble en occultant les injustices causées aux autres (notamment ceux considérés comme minorité), au nom du pardon. En moore on dit "bas ti loogué" (en français "laisse passé"). La résolution des conflits communautaires aboutit toujours au pardon sans justice, sans réparation du tord causé. Et on dit que c’est culturel. C’est archi faux. C’est un fait humain que de discriminer. Chaque ethnie au se dit juste et parfaite. Le diable c’est les autres, surtout ceux considérés comme minorité.
    L’analyse de Mr Diallo appelle à nous départir de notre égo, à transcender les barrières ethniques, renoncer à la fierté moaga ou gurunsi, pour voir l’autre comme nous mêmes et à la fois différent de nous, ayant des besoins et des habitudes différents.
    Si nous voulons la paix que nous souhaitons, il nous faut nous dire la vérité, réparer les tords causés aux autres, et repartir sur de nouvelles bases. Il nous faut accepter de faire la justice sur notre histoire. Pas de justice traditionnelle, d’autant plus qu’il n’y a pas de de crime traditionnelle. Un crime est crime et restera un crime quelque soit son âge.

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