Etudier autrement ». C’est le thème consacré à cette rencontre qui regroupe les hautes autorités universitaires (présidents et secteurs) des trois universités du Burkina Faso que sont : Ouagadougou, Bobo-Doulasso, Koudougou et de huit autres de la sous-région Ouest-africaine, Lomé et Kara au Togo, Parakou et Abomey Calavi du Bénin, celle de Bamako au Mali, ainsi que les Universités d’Abobo-Adjamé et de Bouaké.

L’objectif de ce séminaire étant de dégager des pistes pour permettre une réussite du maximum des étudiants de ces universités. Il va également permettre à l’ensemble des universités de prendre des mesures pour faciliter la prise en charge par les étudiants, de leur propre parcours de formation, par une définition de leur projet professionnel, l’utilisation au mieux des ressources existantes, la réorientation progressive tout au long du parcours de formation, l’apprentissage avec la conviction d’une réussite, au bout du champ.

Le vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques, représentant le président de l’Université de Ouagadougou, M Gustave Kabré, a salué la présence des autorités gouvernementales, des partenaires à la coopération, du secrétaire général du CAMES, des présidents et secteurs de formation Universitaire, qui témoignent de l’intérêt et de l’appui qu’ils apportent aux institutions universitaires. « Parmi les grands défis du moment pour nos universités, il y a la question du LMD : y aller, nous y ommes obligés, mondialisation et globalisation obligent. Du reste, sur le plan institutionnel les plus hautes autorités de nos différents pays et les grandes institutions sous-régionales (CAMES, UEMOA, CRUFAOCI...) en ont fait un chaix fort.

La question de comment y aller et la manière d’y aller est celle à laquelle nous sommes en train de répondre », a fait remarquer M. Kabré.Quant au ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, M, Joseph Paré, la mise en œuvre du LMD dans les universités résulte à la fois d’un consensus et d’une vision prospective. « C’est dans le cadre de notre institution commune d’enseignement qu’est le CAMES, que nous avons pris la décision de nous orienter vers le système LMD avec un chronogramme précis et une vision prospective car nos systèmes d’enseignement ne sauraient évoluer dans un vase clos au moment où nous assistons à un processus d’internationalisation de l’accès au savoir », a souligné le ministre Paré.
Au cours des trois jours de plénières et travaux en atelier suivis d’exposés et de débats sur plusieurs thèmes, ce séminaire va permettre aux participants d’appréhender les limites du système pédagogique actuel, de s’approprier les différentes formes de transmission du savoir en LMD et de définir le profil de formation et type de programmes.

Privat OUEDRAOGO
Sidwaya