Ce fut une occasion pour nos compatriotes résidant en France de réaffirmer leur attachement au pays au cours d’une cérémonie rehaussée par la présence du président du Conseil Supérieur de la Communication, M. Luc Adolphe Tiao et du maire de Ouagadougou, M. Simon Compaoré, de passage en France.

C’est par la voix de M. Hamidou Zouba, délégué des Burkinabè de France au Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, que nos compatriotes résidant en France et regroupés dans diverses associations, ont présenté leurs vœux de nouvel an à l’ambassadeur Savadogo.
En souhaitant une bonne et heureuse année 2006 à lui, sa famille et ses collaborateurs, M. Zouba a tenu à transmettre les félicitations de la communauté pour le travail accompli pour la bonne renommée du Burkina dans l’Hexagone.

La communauté burkinabè en France a aussi transmis, par l’ambassadeur Savadogo, ses vœux de nouvel an aux autorités nationales, notamment le président du Faso, le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale.

En réponse à leurs vœux, l’ambassadeur du Burkina en France a rappelé quelques messages du chef de l’Etat adressés aux Burkinabè de l’étranger au cours de ses derniers discours. Ainsi, lors de son message de fin d’année, Blaise Compaoré avait eu « une pensée pour tous les Burkinabè de l’étranger ». « Je les remercie pour leurs nombreuses et constantes marques d’attachement à la patrie » avait-il souligné. Ensuite dans sa réponse aux vœux des corps constitués, le président du Faso avait rappelé les questions majeures qui ont fait l’objet d’échanges entre lui et les représentants des corps constitués et parmi lesquelles l’organisation de concertations nationales sur l’émigration des Burkinabè et surtout, l’engagement pris à l’endroit des associations de défense des droits de l’Homme d’apprécier et d’examiner les obstacles au vote des Burkinabè de l’étranger. Une question qui est aujourd’hui l’objet de beaucoup d’attentes au sein de la diaspora burkinabè.

S.E.M. Filippe Savadogo a ajouté que cette question trouvera nécessairement une réponse, en fonction des situations plus ou moins stables que vivent nos compatriotes dans certains pays. A l’endroit de nos ressortissants en France, il a, une fois encore insisté pour qu’ils n’oublient jamais d’où ils viennent et qu’ils n’hésitent pas, quand ils le peuvent, à faire des économies et à investir dans l’immobilier au Burkina.

Le président du Conseil supérieur de la Communication a, à son tour félicité l’ambassadeur Savadogo pour le travail accompli dans la défense des intérêts du Burkina et salué l’exemplarité des Burkinabè qui sont connus pour leur respect des lois du pays d’accueil et pour leur solidarité. Une exemplarité également saluée par le maire Simon Compaoré qui a rappelé aux Burkinabè de France intéressés par l’immobilier, la solution efficace des sociétés spécialisés en la matière qui ont aujourd’hui fait leurs preuves et mettent à l’abri des mauvaises surprises.

Le maire de Ouagadougou a enfin insisté sur l’importance et le dynamisme de la coopération décentralisée entre notre pays et la France et a invité nos compatriotes à ne rater aucune occasion pour consolider cette coopération en mettant à profit leur tissu relationnel.

Les convives ont ensuite trinqué au bonheur du Burkina et ont passé plus de quatre heures à discuter ensemble car certains ne s’étaient pas revus depuis plus de dix ans.

Ambassade du Burkina En France