C’est au ministre-conseiller de l’ambassade, M. Piabié Firmin G. N’Do qu’est revenue la tâche de présenter les vœux du personnel à l’ambassadeur Filippe Sawadogo ainsi qu’à son épouse et de jeter un regard rétrospectif sur les activités qui ont été menées sous son impulsion.

On peut retenir ainsi qu’au plan de la représentation diplomatique, l’ambassade a été conviée à près de 250 manifestations officielles et non officielles auxquelles elle a en grande partie répondu, soit par le premier responsable lui-même ou par un de ses collaborateurs. Pendant la même période, quelque 135 audiences ont été accordées par l’ambassadeur.

Au plan bilatéral, les bonnes relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la France se sont davantage consolidées, comme en témoignent les visites croissantes de membres du gouvernement et d’éminentes personnalités françaises au Burkina Faso, et surtout le succès des « Journées Economiques du Burkina Faso » à Paris et Toulouse en Avril 2005, de même que l’accroissement du cercle des amis du Burkina,avec la création récente de « l’Association Amitié France-Burkina Faso » présidée par M. Guy Penne.

Au sein de l’ambassade même, diverses manifestations ont été organisées comme la 9è Journée de la coopération décentralisée, la 10è Journée Africaine de l’Enfant, un mini-festival de films africains et des conférences-débats sur les enjeux de la médecine traditionnelle en Afrique et sur les Africains dans la deuxième guerre mondiale. Dans sa mission de soutien et de promotion des initiatives nationales, le 159, boulevard Haussmann a organisé des cérémonies entre des institutions nationales et leurs partenaires. On peut signaler ici la signature de conventions de financement entre la SOFITEX et ses partenaires financiers et le lancement la Conférence Internationale des Barreaux Francophones tenue à Ouagadougou, en décembre 2005.

Malick Sarr, Ramata Héma, Filippe Savadogo, Laurence Diakité et Mahama Sawadogo

Un autre volet important a été la coopération décentralisée où l’Ambassade s’est beaucoup investie dans les manifestations organisées par des associations de jumelage ou de solidarité internationale à travers la France. Au plan de la diplomatie multilatérale, l’Ambassade a activement participé aux travaux de la 33è session de la Conférence générale de l’UNESCO au cours de laquelle le Centre International pour l’Education des Filles est des Femmes en Afrique (CIEFA) a été retenu comme centre de catégorie II de l’UNESCO. Au sein de cette institution onusienne, notre pays a aussi été élu comme membre du PIDC et a, par ailleurs, contribué à faire adopter la Convention sur la diversité culturelle.

Au niveau de la Francophonie, notre pays assure la présidence de la Conférence et a eu la lourde tâche de poursuivre les réformes institutionnelles dont un des points forts a été l’adoption, à Antanarivo le 23 novembre 2005, de la Charte révisée de la Francophonie.

Plus de vingt mille visas délivrés en 2005

Le travail consulaire n’a pas été en reste car en 2005, plus de vingt mille visas et autres actes consulaires ont été délivrés. Et au plan social, l’Ambassade a géré une centaine d’évacués sanitaires. L’ambassade a aussi assuré la fluidité des relations avec la communauté burkinabé à travers des contacts permanents avec les responsables des Associations.

Comme toute cérémonie de présentation de vœux qui se respecte, les doléances n’ont pas manqué. Tout en saluant les initiatives qui ont été développées par le premier responsable pour la réussite de plusieurs manifestations et projets grâce à des apports extérieurs, le personnel a souhaité que les efforts soient poursuivis pour parachever l’informatisation, renforcer certains postes en ressources humaines et surtout réajuster à la hausse les salaires du personnel d’appui comme les secrétaires et les chauffeurs. Autres doléances exprimées, la modernisation du système de délivrance des visas.

En réponse au message du personnel, l’ambassadeur Filippe Sawadogo a tenu a souligné que les résultats atteints au cours de ces douze mois l’ont été avec l’implication de tous les agents. Il en a donc appelé à une mobilisation continue car « hors du pays, il faut donner le meilleur de nous-mêmes ». M. Savadogo a particulièrement salué le dévouement du personnel féminin de l’Ambassade qui veille régulièrement à la réussite des manifestations qui y sont organisées. Il a aussi souligné le rôle de la communauté burkinabè dans le développement du pays ; communauté qui sera reçue le 15 janvier pour une cérémonie similaire.

La cérémonie de remise de décorations qui a mis fin à cette rencontre a distingué quatre personnes : Mme Laurence Diakité, responsable du service consulaire de l’Ambassade (faite officier de l’ordre national), M. Mahama Sawadogo, responsable du service Administration et Francophonie (fait chevalier de l’ordre national), Mme Ramata Héma, secrétaire (chevalier de l’ordre du mérite). L’initiative de cette dernière décoration a été particulièrement saluée car mettant en valeur le dévouement du personnel localement recruté et qui n’est pas toujours pris en compte par de telles reconnaissances.

Notre compatriote Malick Sarr, responsable géographique chargé de l’Afrique de l’ouest à la Francophonie a été la quatrième personnalité décorée, de l’insigne de chevalier de l’ordre national, pour l’efficacité dont il fait preuve au sein de cette institution dans le cadre de la préparation du Xe sommet.

C. Paré