LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Investiture du président Blaise Compaoré : les Burkinabè du Sénégal ont célébré l’événement

Publié le samedi 7 janvier 2006 à 10h02min

PARTAGER :                          

Justin D. Baro et Tahirou Ouattara

« Les grandes réalisations du Burkina », c’est autour de ce thème que le vice-gouverneur de la BCEAO, Damo Justin Baro a convié la communauté burkinabè du Sénégal à un cocktail dînatoire qu’il a organisé lors de la cérémonie d’investiture du président Blaise Compaoré. Au cours de ce dîner, les participants ont échangé sur les acquis enregistrés par le Burkina et les défis à relever.

Le 13 novembre 2005, le pays des Hommes intègres a fait un bon qualitatif dans la consolidation de sa jeune démocratie en organisant pour la troisième fois consécutive, une élection présidentielle. Ainsi ce scrutin qui a enregistré un nombre important de candidats, 13 au total, s’est déroulé dans un climat de grande sérénité. Les citoyens burkinabè ont exprimé tout au long de la campagne électorale et le jour du scrutin, leur attachement au pluralisme des opinions et à la responsabilité citoyenne.

C’est fort de ce constat que le vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) notre compatriote Damo Justin Baro a convié la communauté burkinabè du Sénégal à un cocktail dînatoire sur le thème : « Les grandes réalisations du Burkina Faso » à l’occasion de la cérémonie d’investiture du président Blaise Compaoré. Présent à la cérémonie, le secrétaire général de l’Union fraternelle, M. Tahirou Ouattara a salué l’initiative du gouverneur Baro car « il permet à la communauté burkinabè du Sénégal d’être en communion avec la mère-patrie.

Et l’élection de Blaise Compaoré au premier tour avec 80,35% des suffrages est la conséquence du riche bilan du dernier septennat », a-t-il expliqué. Le vice-gouverneur a justifié son action par le désir de voir les Burkinabè de tout bord politique résidant au Sénégal, unir leurs efforts dans la perspective de la construction nationale, de la consolidation de l’intégration et des valeurs d’intégrité, de solidarité et de justice qui caractérisent le Burkina. Il a insisté sur les grandes mutations qui se sont opérées au cours des deux décennies écoulées et qui ont permis à tous les secteurs d’activité d’enregistrer des progrès substantiels.

« Le Burkina avance »

Les infrastructures routières constituent le domaine où le Burkina a réalisé un bond exceptionnel au cours des 15 dernières années. En effet, Ouagadougou, la capitale, est reliée à toutes les capitales des six pays frontaliers. Par ailleurs, les 13 chefs-lieux de région sont en passe d’être reliés par des voies bitumées aux deux principales villes du pays. Dans le domaine des secteurs sociaux, des efforts importants ont été consentis. En l’occurrence, la santé et l’éducation. L’offre d’éducation a quasi-doublé. Le taux brut de scolarisation est passé à 56% en 2005 contre 32% au milieu des années 80. L’accroissement de cette offre d’éducation à une politique volontariste s’est traduit par l’élargissement de l’accès des jeunes filles au savoir.

Au plan sanitaire, l’accent a été mis sur la prévention par les campagnes de vaccination et l’élargissement de l’accès des populations aux soins de santé primaire. L’évolution de la situation économique du Burkina Faso a été caractérisée ces dix dernières années, par une consolidation des performances macroéconomiques, favorisée par la mise en œuvre d’un ensemble de réformes visant à renforcer les bases d’une économie reposant sur les mécanismes de marché.

Ainsi les efforts déployés dans le secteur agricole pour accroître la production, en particulier le coton, ont été le principal facteur qui a stimulé la croissance économique. Sur le plan politique, l’Etat de droit est devenu une réalité. Les institutions républicaines fonctionnent selon des mécanismes qui assurent la séparation des pouvoirs et la transparence des actes à tous les niveaux de la gestion publique.

La politique extérieure a fait montre de sa vitalité et de la détermination du Burkina à œuvrer constamment pour la paix et le dialogue en Afrique et dans le reste du monde. Malgré ces acquis, les défis auxquels le pays des Hommes intègres doit faire face sont immenses. D’où le programme : « Le progrès continu pour une société d’espérance ».

Les échanges de vues des invités ont mis en exergue le fait que les acquis réalisés par le Burkina augurent de bonnes perspectives en matière d’amélioration des conditions de vie des populations pour le prochain quinquennat. Pour ce faire, les défis et les enjeux soulignés dans le programme du président du Faso doivent raffermir la détermination de la population burkinabè et sa persévérance à réussir la mise en œuvre de politiques hardies et ambitieuses. L’objectif étant de hisser le Burkina dans le peloton de tête des pays émergents. Les invités étaient unanimes à dire que ce challenge est à la portée du Burkina.

Jean Philippe TOUGOUMA
Joël ZOUNDI (Stagiaire)
Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique