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Méthodologie participative en sélection variétale : La contribution les acteurs de la chaine de valeur mil

Publié le dimanche 11 septembre 2022 à 15h00min

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Méthodologie participative en sélection variétale : La contribution les acteurs de la chaine de valeur mil

Introduction
Le secteur agricole est considéré comme moteur du développement économique et social au Burkina Faso. Il occupe environ 80% de la population active et contribue avec l’élevage pour plus de 40% du Produit Intérieur Brut (PIB), (MAHRH, 2007). Il est le secteur qui doit contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans le pays. Vu, l’importance de ce secteur pour l’économie nationale, il a été au premier plan, des réformes engagées depuis les années 1990.De nombreuses politiques agricoles ont été élaborées au fil des années afin de booster le développement de ce secteur. En effet, en allant du Programme d’Ajustement du Secteur Agricole(PASA) à la Stratégie de Croissance Accélérées pour le Développement Durable(SCADD) à travers le développement des filières les plus porteuses, le Burkina Faso ambitionne de réduire considérablement la pauvreté en milieu rurale.

Ainsi, la filière mil-sorgho, occupe une place de choix dans le secteur agricole car son marché participe aujourd’hui à l’augmentation des revenus des familles rurales. L’urbanisation croissante des villes du Burkina et la diversification des habitudes alimentaires suscitent une demande de plus en plus croissante de ces produits, et constituent des opportunités pour développer des activités comme les chaines de valeur qui sont une composante essentielle de la filière sorgho.

Ainsi, la semence, étant la matière première de la production agricole, sa qualité conditionne le succès de la chaine de production et de commercialisation des produits agricoles. Au Burkina Faso, les variétés locales de sorgho et de mil qui sont aujourd’hui encore les plus utilisées par les producteurs, sont bien adaptées à la diversité des systèmes traditionnels de culture et aux divers objets de production.

Cependant, dans le contexte de changements climatique et démographique et leurs effets corollaires tels que la grande variabilité interannuelle des pluies, la baisse de fertilité des sols, les producteurs évoquent des problèmes d’inadaptation des cycles qui sont devenus trop longs et la baisse de la productivité de ces variétés locales. Pour cela, les structures de recherche comme l’INERA ont mis au point plusieurs variétés améliorées de mil et de sorgho afin d’accroitre la production et d’augmenter les rendements.

En sélection participative pour le mil après la visite du champ. crédit photo, Sawadogo/Compaoré Eveline MFW

Mais nonobstant la disponibilité des semences améliorées pour les cultures principales, le taux d’adoption de ces variétés améliorées au niveau national reste très faible, estimée à 8,4% selon Compaoré et al., 2008 cité par OUEDRAOGO., 2014 le sorgho et le mil représentent 73,6% des superficies cultivées nationales et ont les taux de couverture de semences améliorées les plus faibles (évalués à 1,3 et 0,6% respectivement selon l’étude de Compaoré et al., ce faible taux d’adoption pourrait s’expliquer par le fait que les variétés améliorées ne répondent pas suffisamment aux critères des producteurs.

Il s’avère alors nécessaire de trouver des variétés améliorées non seulement adaptées aux conditions pédoclimatique locales avec de bons rendement mais aussi répondant également aux critères spécifiques des utilisateurs. L’objectif général recherché à travers cette étude est de fournir une feuille de route aux sélectionneurs afin qu’ils sachent dans les prochaines années les critères que doit avoir leurs variétés.

L’enquête a été réalisée dans six (6) localités réputées être grandes productrices de mil. En effet ; dans chaque localité nous avons réalisé un focus group composé de 12 à 15 producteurs. Au total six (6) focus group ont été réalisés afin de recueillir les préférences variétales des producteurs. L’échantillonnage pour les commerçants a été un échantillonnage systématique.

Ainsi dans les 33 grands marchés de la ville de Ouagadougou, nous avons procédé d’abord à une identification et à un recensement des commerçants qui vendent le mil, le sorgho et qui sont disponible. Et pour cela, 258 commerçants qui ont été retenus pour l’administration du questionnaire. L’échantillonnage au niveau des transformatrices quant à lui a consisté à la consultation de la base des données de l’union des transformateurs (trices) de Ouagadougou et nous avons fait les points de ces contacts.

Après ce travail minutieux nous avons retenu 189 transformatrices à qui nous avons administré notre questionnaire. L’objectif recherché également en interrogeant les producteurs est de savoir s’ils sont eux-mêmes satisfaits des types de variétés qu’ils produisent ! Si non quel peut être le meilleur profil variétal dont il souhaite avoir pour la production. Pour cela, notre enquête a été réalisée dans six (6) localités de six (6) régions du Burkina réputées êtres grande productrice de mil.

Résultats

A l’issue des entretiens et focus groupes réaliser, nous retenons que la production du mil est à la baisse (4/6 village témoignent cette baisse de la production du mil dans leur zone).

Graphe 2 : Définition des tendances des spéculations (mil, sorgho, arachide, niébé)
Plusieurs raisons expliquent la baisse de la production du mil par les producteurs :

- Pauvreté des sols
- Attaques telles que le mildiou, le charbon
- Le faible rentabilité fait que le mil n’est pas bien produit
- La pauvreté des sols. Comme il y a insuffisance de terre cultivable les producteurs cultivent chaque année sur les même superficie rendement les terres de plus en plus pauvre.

- Le striga est à l’origine de la baisse des rendements et de l’abandon.
- Les variétés produites ont un cycle long de 120 jours.
- Pas de bon fourrage
- Difficulté pour battre/décortiquer

Le graphique 13 ci-dessous présente la situation du profil du mil souhaité pour la production dans les différentes régions enquêtées.

Graphique 1 : profil variétal du mil souhaité par rapport aux localités enquêtées

Pour cette spéculation les critères dominants les plus recherchés au 1er plan par les producteurs sont les variétés cycle courts ayant une bonne qualité du tôt. Au second rang, une variété avec un bon fourrage et moins de son.

CONCLUSION

A travers cette étude il est ressorti que le Burkina Faso est un pays essentiellement agricole, et que la production céréalière occupe une place très importante. Dans la présente étude nous nous somme intéressé à la chaine de valeur mil. D’une façon générale, il ressort que le taux d’adoption des nouvelles variétés mis au point par les structures de recherche reste faible.

Cette situation est dû d’une part à la méconnaissance des nouvelles variétés créée et d’autres part au fait que souvent ces nouvelles variétés nécessitent un coût et ne répondent pas aux préférences des principaux bénéficiaires que sont les producteurs, les commerçants et les transformatrices. Il est apparu alors opportun pour nous de déterminer les traits désirés par les différents acteurs de la chaine de valeur mil à travers l’approche sélection participative.

Les enquêtes réalisées auprès des producteurs, des commerçants et des transformatrices lors de cette étude ont révélé que les critères couleur et taille des graines sont des critères très important pour ces acteurs. Nous avons également remarqué que si le mil est moins produit, tel n’est pas le cas pour ce qui est de la commercialisation. Nous nous sommes rendu compte que le mil plus couteux sur la place du marché que le sorgho. Cela nous amène à nous interroger sur ce fait pour d’autres investigations futures.

Cette étude permet donc aux acteurs de s’exprimer et de contribuer directement au programme de sélection du mil au Burkina Faso. Il y’a des difficultés liées aux variables couleurs, goût, grosseur etc. qu’il faut stabiliser. Il convient donc de noter qu’au-delà de cette étude, le processus continue pour prendre en compte les analyses gustatives et organoleptique pour mettre à la disposition du programme mil des informations qui vont faire avancer le processus de sélection intégrant les besoins des acteurs.

Sawadogo/Compaore Eveline M.F.W. et Drabo Inoussa Chercheurs à Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA)/CNRST

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Vos commentaires

  • Le 11 septembre 2022 à 13:14, par Mafoi En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    C’est ce qu’on appelle prendre le "toro" par les cornes selon le président de PDB/PS,monsieur Toro Drabo.Malheureusement je pense qu’il a tout faux car je pense qu’avant même de toucher les cornes de son taureau,il ne soit déjà à terre parcequ’on ne s’improvise pas matador du jour au lendemain même avec 2 semaines de formation.C’est dire que ces voyous seront enchantés que votre proposition voit le jour car ils vont se réapprovisionner à moindre frais en armements.En effet si avec nos militaires qui ont des galons jusqu’à leurs mâchoires comme les damiba ont pris le large en abandonnant nos matériels à l’ennemi pour venir se réfugier à Ouaga,qu’en sera t’il avec cette population que vous cherchez à armer de force ?D’ailleurs à supposer que votre utopie marche avec l’écrasement de ces crapules,comment vous allez faire pour récupérer ces dizaines de milliers d’armes qui se retrouveront dans les mains de ces combattants de nos villages ?Autant dire une mission impossible et de facto,le Burkina deviendra une véritable jungle

    • Le 12 septembre 2022 à 08:55, par lino En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

      c’est ce que je disais tout à l’heure !! l’intellectuel est celui qui est capable de transcender chaque situation et projeter sa vision et non faire une appréciation limitée du sujet..quand on dit armer la population, ce n’est pas une opération à l’ukrainienne ou ceux qui désirent combattre font un rang et se sert en kalachnikov. non, non et non. il s’agit d’organiser chaque village de sorte à identifier un certain nombre de jeunes prêts a combattre et cela en fonction des tailles de chaque village. ces combattants identifiés sont placés sous la responsabilité d’au moins 5 à 10 militaires par village...les combattants identifiés sont formés et fichés. les militaires sur place contrôlent les armes fournis. ils peuvent même les garder et les distribuer à la moindre alerte. il s’agit d’instituer et de maintenir un système de contrôle permanent et sur les combattants et sur les armes. de cette façon il sera très facile de récupérer lesdites armes en temps opportun

  • Le 11 septembre 2022 à 14:39, par MBAGOAMA En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Moi-meme j’avais déjà parlé de cela depuis longtemps. J’avais demandé à ce qu’on prenne l’organisation des Kogleweogos comme il se doit et faire comme un systeme national d’autodéfense en attendant le renfort de l’armée. Mais comme au Burkina il y a bcp d’intellectuels et de super tacticiens visionnaires qui voient en cela comme des gens pouvant se rebeller et se tourner du jour au lendemain contre le pouvoir on me retorque que ce n’est pas possible parce que l’armée est là pour cà. Voila l’armée ne peut pas etre dans chaque village tout le temps et tous les jours. Comment peut-on appeler l’armée au moment des attaques ? Mais les villageois connaissent bien leurs villages et tous les coins et recoins pour riposter efficacement : L’armée vient toujours constater les dégats : Il est vraiment temps que nous prenions nos responsabilités. Je suis sur que nous pouvons eradiquer ce phénomène si nous réfléchissions un peu. A moins que nous n’ayons choisi secretement d’etre du coté des terroristes.

  • Le 11 septembre 2022 à 15:07, par Bila En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Bonne analyse que j ai en tete depuis 2016. Souvenir de mon père aux années 60-80 : toujours une massue , un carquois ,et une lance à son chevet , pret à agresser l’agresseur. Puis la singerie néocoloniale a amené le peuple responsable à confier sa sécurité à une armée et à un état de fonctionnaires pseudo-napoléoniens cupides égocentristes. Mon père n’aurait pas vaincu contre une kalachnikov à moto , mais il serait mort dans la dignité

  • Le 11 septembre 2022 à 16:55, par Pierre En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Je ne suis pas convaincu car qui va contrôler où sont les armes ? On risque de créer plus de problèmes si une bonne partie des armes sont "détournées" par les terroristes qui sont infiltrés partout. Le pire serait de donner les armes pour une future guerre civile que les terroristes pourraient facilement actionner entre groupes rivaux (ethnies, agriculteurs-éleveurs, propriétaires terriens ou non, chrétiens-musulmans...). Faisons plutôt l’évaluation du travail des VDP et comment pouvons nous l’améliorer ? N’oublions pas que les terroristes sont recrutés dans la population civile !

  • Le 11 septembre 2022 à 17:38, par lino En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    j’épouse vraisemblablement votre idée d’armer les populations..la plupart des gens ne cherchent pas a analyser ou creuser pour comprendre la nature de cette idée. quand on dit d’armer les populations, il ne s’agit pas de distribuer anarchiquement des armes a tout vent (même si l’ukraine l’a fait ais personne n’a condamner cela). il s’agit très simplement d’organiser les villages, les responsabiliser et demander simplement à ce que chaque village dans les zones critiques identifient entre 50 à 100 personnes selon la taille des différents villages. ces personnes identifiées sont formées et placées sous la responsabilité par exemple d’un ou de deux soldats (l’armée pourra faire un calendrier de rotation de ces derniers)..ces derniers surveillent, contrôlent, organisent la veille et les combats s’il y’a lieu...les armes pourront être retirées facilement à la fin du phénomène et les soldats auront le droit de sévir contre tout écart !!

  • Le 11 septembre 2022 à 22:44, par Nope En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Pourqoui rearmer la population alors qu’il suffirait de signer un accord de defense avec la RUSSIE ?
    Qui va former la population ? Comment faire la difference entre les vria citoyens et les terroristes infiltrés dans la population. Comment gerer les conflits entres voisins armés, les voleurs, les coupeurs de route ?
    Non vous n’etes pas serieux.

  • Le 11 septembre 2022 à 23:04, par Dibi En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    C’est dans un processus révolutionnaire qu’on peut réarmer un peuple de kalachnikovs et de pensées critiques d’émancipation populaire et socialement égalitaire !
    Mais dans une néo-colonie comme le Burkina Faso, tenue par un compradorat réactionnaire de 150 partis politiques de droite néocoloniatiste, néolibérale ou de deuxième droite social-démocrate tout aussi réactionnaire, et des masses globalement aliénées, manipulées et abonnées aux divers courants religieux (islam, islamisme salafiste, christianisme, évangéliste protestant), et en l’absence ou devant la faiblesse de courants révolutionnaires antiimperialistes intégrés aux masses, le réarmement concret et idéologique critique de notre peuple attendra encore longtemps.
    Marx a dit : "la première critique radicale d’une société est la critique religieuse". Et on sait qu’il est difficile d’opérer la critique radicale d’une société massivement abonnée à l’idéalisme de la Bible et du Coran ! Cet idéalisme spirituel qui dégouline à tous les niveaux, dans nos sociétés et au niveau de l’Etat ; et qui justifie tout dans nos sociétés : la vie, la mort, les turpitudes, faillites, démissions et irresponsabilités criminelles dans l’Etat et de la classe politique !
    Aussi Sandaogo Damiba et toutes les raclures du compradorat réactionnaire et féodo-ethnocentré qui sont aux affaires, ne sont pas fous pour confier, au peuple en armes, la défense de cet ordre social inégalitaire malade de prédation mafieuse, criminelle et corrompue qui a cours à Ouaga !
    Na an lara an sara !
    La patrie ou la mort !

  • Le 12 septembre 2022 à 00:46, par Balde En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Théoriquement l’idée semble bonne, mais quand on se souvient de YIRGOU et des autres massacres par les Koglweogo et autres supplétifs on réfléchit par 2 fois parce Kouassi Blaise COMPAORE a transformé les burkinabé frugaux, honnêtes, loyaux et travailleurs en un ramassis de jouisseurs paillards, malhonnêtes, individualistes, corrompus et corrupteurs, envieux et cupides bref en une engeance plus proche de bêtes sauvages que d’hommes normaux. Ces gens utiliseront les armes pour se venger, piller et commettre les pires exactions parce que la plupart de nos compatriotes sont des individus sans foi ni loi qui bavent devant des richesses mal acquises et qui prêtent allégeance au premier bandit venu, pourvu qu’il leur jette de temps en temps quelques billets. Les campagnes politiques où les foules renient leurs enfants, parents et amis pour quelques teeshirts et paquets de sucre me donnent raison. Tant que les mentalités, les attitudes, les habitudes et l’éducation actuelles des populations ne changent pas, impossible de les armer pour la bonne cause. La seule solution est de recruter massivement des soldats prêts à se battre et de réorganiser l’armée pour la rendre plus flexible, mobile et offensive au lieu de rester en réaction.

  • Le 12 septembre 2022 à 01:16, par Balde En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Ah, après réflexion je comprends d’où vient la méprise de TEAUREAU aux DRAPS BEAUX. À cause de son âge il s’est trompé de population. Il croit avoir affaire aux VOLTAÏQUES ou aux burkinabé de SANKARA. Détrompez vous, vous avez affaire aux BURKINABÉ de Blaise COMPAORE et ROCH KABORE, qui ont perdu leur âme, qui vendraient leur enfant pour une bouteille de champagne et leur pays pour une voiture France au revoir. Qui pillent l’étranger qui vient chez eux au lieu de lui offrir l’eau de bienvenue, qui laissent leur mère mourir de faim pour lui offrir des funérailles grandioses. Bref des hommes sans honneur ni dignité qu’il ne connaît pas. Le conseil vaut pour tous ces grands pères et tous ceux qui sont nés avant 1975, l’année de la femme. Vous êtes en déphasage avec les temps présents, prenez votre retraite et conseillez dans l’ombre si on vous consulte, mais de grâce quittez la scène politique. Vous ne comprenez plus le monde présent.

  • Le 12 septembre 2022 à 03:27, par Jean En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    réarmer les populations civiles :
    C’est dangereux et IRRESPONSABLE, la démonstration d’une faillite individuelle et collective et d’un effondrement presque total de l’état du Burkina !

  • Le 12 septembre 2022 à 06:29, par Taonsa le chasseur En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Cher ami Toro depuis quand un samo buveur de Dolo connait la guerre. Le jeune président va faire des miracles. c’est un fin limier subtil refuse de se faire manipuler. Il trace sa propre voix.Il faut être aussi fin que lui pour pouvoir imaginer sa trajectoire. Mais je reste convaincu d’ici là, la situation va changer n’en déplaise aux samo buveur de koutoukou

  • Le 12 septembre 2022 à 08:15, par HUG En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Ladji Yoro dans ses derniers jours de vie disait qu il n y avait pas de sincerité dans la lutte contre le terrorisme.Moi je crois en cela.Certains ont interet a ce que le tterrorisme ne prenne pas fin SINON IL.EST INADMISSIBLE DE SECURUSER UN TERRITOIRE DE 274200KMCARRE.IL Y A DES NON DIT DANS CETTE HISTOIRE DE TERRORISME.

  • Le 12 septembre 2022 à 08:52, par Sacksida En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Des propositions concretement de Mr Drabo n’est pas une premieres mais cela doit etre approfondie et ce n’est pas un regime Neocolonial et Reactionnaires qui pourrait l’implemente. C’est dans le cadre d’un Regime Revolutionnaire consequent et anti- imperialistes qui peut l’appliquer de facon consciente et Intelligente dans une strategie de Guerre Populaire generalisee. Salut

  • Le 12 septembre 2022 à 08:59, par LaVieContinue En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    L’idée n’est pas si mauvaise que ça. La difficulté que l’armée a actuellement c’est de pouvoir occuper durablement les zones libérées non seulement à cause du nombre de nos militaires mais également à cause de la logistique et de la prise en charge alimentaire sur le terrain sans compter les problèmes de logis. Si bien que dès qu’une zone occupée vient à libérée et que les militaires repartent, immédiatement les terroristes reviennent. L’avantage que la population se défende elle-même c’est qu’elle est sur place indéfiniment, elle se prend en charge toute seule et elle a l’effectif nécessaire pour résister sans oublier qu’elle a intérêt à protéger ses terres et ses biens. Armer les populations ne consiste pas à distribuer des armes à tout le monde comme certains le pensent. Il faut simplement recruter plus de VDP par village et mieux les encadrer. Recrutement ne rime pas forcément avec rémunération dès lors que c’est dans l’intérêt des populations de défendre leurs terres. Les réfugiés qui repartent sur leurs terres occupées par les terroristes ont compris qu’il n’y a rien de plus avantageux que d’être chez soi. Ne banalisons pas l’idée d’armer les populations. Il faut y réfléchir.

  • Le 12 septembre 2022 à 09:17, par Lagitateur En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Je pense que l’idée est bonne. Voyons un peu ce qu’a fait les VDP et Koglewéogo de Boulsa. Les terroristes ont été totalement vaicus. Comme le dit Lido, cela pourrait se faire sous la supervision de l’armée comme cela se passe avec les VDP.
    L’Algérie est arrivée à bout du terrorisme de cette manière. L’armement de la population a permis de renverser la situation en peu de temps.
    Nos Autorités dovent prendre cette proposition au sérieux et l’analyser avec le plus grand soin. L’avenir de notre Nation en dépend.

  • Le 12 septembre 2022 à 11:02, par Sampawindé En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Très belle proposition pour accélérer l’extermination de la population burkinabé !!!!!!!!!
    Le Burkina n’est pas l’Algérie, mais comme nos intellectuels ont leurs vervelles dans leur ventre, allons seulement !!!!!!

  • Le 12 septembre 2022 à 11:35, par Floda En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    A mon avis c’est une solution.Si nos soldats tombent c’est parce qu’ils ne maîtrisent pas le terrain.Les villageois se connaissent et savent qui est digne de confiance. Le maillage du territoire sera impossible sans l’armement des villages qui seront enregistrés et mis sous la coupe des chefs coutumiers locaux.

  • Le 12 septembre 2022 à 11:39, par HUG En réponse à : Burkina/Insécurité : « Il reste un dernier rempart infaillible : réarmer les populations civiles », lancent les responsables du PDP/PS

    Ladji Yoro dans ses derniers jours de vie disait qu il n y avait pas de sincerité dans la lutte contre le terrorisme.Moi je crois en cela.Certains ont interet a ce que le tterrorisme ne prenne pas fin SINON IL.EST INADMISSIBLE DE SECURUSER UN TERRITOIRE DE 274200KMCARRE.IL Y A DES NON DIT DANS CETTE HISTOIRE DE TERRORISME.

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