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CEDEAO : Maintien des sanctions contre le Mali, Mahamadou Issoufou nommé médiateur pour le Burkina Faso, la Guinée en sursis !

Publié le dimanche 5 juin 2022 à 12h30min

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CEDEAO : Maintien des sanctions contre le Mali, Mahamadou Issoufou nommé médiateur pour le Burkina Faso, la Guinée en sursis !

La VIème session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement sur la situation politique au Burkina, en Guinée et au Mali, s’est tenue le samedi, 4 juin 2022 à Accra, Ghana. Pas de levée des sanctions contre le Mali, comme l’avaient espéré certains observateurs. Par contre, le Burkina se voit pourvu d’un médiateur, l’ancien président nigérien, Mahamadou Issoufou.

Les dirigeants de l’organisation ont reporté les décisions sur les trois pays (Burkina, Guinée, Mali) en transition au 3 juillet 2022, lors du Sommet ordinaire. Mais en attendant de savoir ce qui sera décidé, les chefs d’Etat ont pris l’initiative de nommer Mahamadou Issoufou, ancien président de la République du Niger, comme médiateur de la CEDEAO pour le Burkina. Il aura pour principale mission de faciliter le dialogue entre les parties au sujet de la transition en cours.

Cependant, informe l’envoyé spécial de Radio Oméga à Accra pour le sommet, les dirigeants de la CEDEAO ont réitéré le « fait » que trois ans de transition, « c’est trop » ; ils demandent que soit proposé « un calendrier de transition beaucoup plus acceptable ».

On apprend aussi que la CEDEAO a insisté́ pour une liberté́ totale de l’ancien président du Faso, Roch Kaboré. « La CEDEAO se félicite de la décision de permettre à l’ancien président Kaboré de rentrer chez lui et insiste pour qu’il bénéficie d’une liberté́ totale », lit-on.

Sur le Mali, la Conférence se félicite des efforts déployés par le médiateur de la CEDEAO en vue de parvenir à un calendrier acceptable pour assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Le sommet a décidé de demander au médiateur au Mali de poursuivre ses efforts et de finaliser les discussions avec les autorités de la transition.

Le CEDEAO décide toutefois de maintenir les sanctions imposées le 9 janvier 2022 et de poursuivre le dialogue en vue de parvenir à un accord pour assurer une levée progressive des sanctions. L’organisation appelle en outre les partenaires à accroître leur soutien humanitaire au Mali.

O.L
Lefaso.net

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