Où est passée la conductrice de la mercedès 11. K. 42... BF ?
Il y a quelques années, la téléphonie mobile arrivait au Pays des hommes intègres. Ce fut alors la ruée sur ces appareils d’un genre nouveau et chacun se procura son cellulaire selon sa bourse. Malheureusement, certains prirent la chose comme un luxe et optèrent de se pavaner avec leurs appareils partout où ils se trouvaient.
Résultat : on en vint à constater que des citoyens communiquaient en pleine circulation. C’est alors qu’une décision fut prise d’ interdire l’utilisation du cellulaire dans la circulation, sous peine d’une amende de 6 000 FCFA. Mais combien d’individus prirent-ils cette mesure au sérieux pour s’y conformer ?
La loi fut royalement ignorée et les habitudes ne changèrent point d’un iota.
Nous en avons eu un exemple typique le jeudi 1er décembre 2005, lorsqu’une dame, au volant de sa mercedès immatriculée 11.K42...BF a été surprise, à 10h25, en train de parler au téléphone, par un agent de la police municipale, alors en faction devant l’immeuble de la BACB.
L’agent ordonna que la conductrice se range. Que pensez-vous qu’elle fit ? Dès que le feu tricolore passa au vert, elle fonça droit devant elle et l’agent n’eut juste que le temps de bondir au milieu des fleurs pour ne pas se faire écraser. Pourquoi un tel geste d’incivisme ? Nous ne saurons le dire, mais nous pensons qu’un tel acte devrait être puni avec rigueur, car nul n’est au-dessus de la loi.
La dame au volant de la mercedès (couleur sombre) immatriculée 11K.42...BF aurait pu subir les foudres de la police, si elle avait été poursuivie et rattrapée. Le cas de cette femme ne constitue qu’un exemple parmi tant d’autres qu’il faudra arriver à bannir des pratiques des Ouagalais.
L’Observateur