Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Conformément aux dispositions de la Charte de la transition qui disposent que « dans un délai de trente jours après la formation du gouvernement de transition, le Premier ministre présente la feuille de route de la transition devant l’Assemblée législative de Transition », Dr Albert Ouédraogo a décliné les axes de sa gouvernance, ce lundi 4 avril 2022. Son exposé, qui a été suivi de questions, n’a cependant pas été soumis aux votes des ‘’députés’’, comme requis en temps normal.
Les préoccupations des ‘’députés’’ ont brassé les domaines majeurs de la vie du pays. Réagissant à des questions en rapport avec la dépolitisation de l’administration, le Premier ministre a expliqué qu’afin de restaurer la confiance entre gouvernants et gouvernés, des efforts seront déployés pour préserver la neutralité et l’efficacité de l’administration (dépolitisation). D’où des mesures dans le viseur.
« C’est un grand chantier pour nous. Nous allons faire en sorte que pour l’accès aux postes, que ce soit fondé sur l’aspect technique. Ce qui veut dire qu’il faut élaborer des critères d’accès aux postes. Un avant-projet de loi avait été élaboré en 2015 et n’avait pas été transmis. J’espère qu’il sera transmis maintenant. (…). La suspension des recrutements sur mesures nouvelles, en attendant une relecture des textes (il faut dire qu’il y a eu des abus et nous voulons faire le point) ; la classification des fonctions techniques au sein de l’administration ; la promotion des compétences techniques et des valeurs dans le choix des directeurs généraux des entreprises et établissements publics de l’État ; l’adoption des plans de carrière au sein de l’administration publique et la stabilisation du nombre et de la nomenclature des ministères » a indiqué le Premier ministre Albert Ouédraogo.
Sur la crise humanitaire et alimentaire, le chef du gouvernement a évoqué le déficit céréalier de la campagne agricole 2021-2022 avant de déclarer que des dispositions seront prises pour renforcer la mise en œuvre du plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. « Il est donc prévu l’approvisionnement des boutiques-témoins et le contrôle des prix ; la distribution de vivres ou de cash aux ménages cibles affectés par la crise alimentaire et la prise en charge nutritionnelle d’enfants frappés par la malnutrition. (…). Nous avons l’accompagnement de la centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles pour l’acquisition de 73 000 tonnes d’engrais et plus de 13 000 tonnes de semences améliorées ; la livraison de 5 000 tonnes d’engrais ; la livraison de 3 000 tonnes de fumures organiques aux producteurs et la mise à disposition de plus de 50 000 tonnes d’engrais à prix subventionné au profit des producteurs… », a rassuré Albert Ouédraogo, précisant que l’approvisionnement des boutiques-témoins se fera dès vendredi, 8 avril 2022.
Au sujet de la lutte contre l’insécurité, le chef du gouvernement est revenu sur les efforts faits pour soutenir les Forces de défense et de sécurité, notamment en matière de primes. Les ayant-droit perçoivent dix millions et quand un soldat tombe au front, il est automatiquement promu au grade supérieur. Aussi, son salaire est payé pendant cinq ans (deux ans en salaire plein et la moitié du salaire pour les trois autres années). « La défense et la sécurité représentent 1/5e du budget », informe Dr Ouédraogo.
Il indique, dans le cadre de la lutte, la création d’un « centre national de déradicalisation » pour faciliter la réinsertion des enfants enrôlés dans le terrorisme. « En ce qui concerne la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent, très prochainement, le gouvernement va adopter en Conseil des ministres, la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent dont les actions prévues concernent aussi bien la prévention que la gestion de la radicalisation. (…). Une réflexion est en cours au niveau de la défense afin de réorienter la stratégie. Nous, on ne se ferme pas. On est ouvert à tout type de partenariats. On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence. Nous sommes déjà en coopération avec plusieurs pays (africains, européens, américains, asiatiques). Une réflexion est en cours au niveau de la défense en vue de réorienter la stratégie de coopération pour optimiser les domaines de coopérations en fonction des opportunités qu’offrent chacun des partenaires. Un seul partenaire ne peut pas nous offrir tout. On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir beaucoup plus de compétences dans son domaine », a-t-il dit au sujet de la coopération militaire.
La vie politique a fait l’objet d’attention des ‘’députés’’ et sur le sujet, le Premier ministre a annoncé que de nouvelles règles seront prises d’ici à la fin de la transition. Elles vont concerner les conditions de création, d’organisation, de fonctionnement… et de plafonnement des dépenses de campagnes.
O.L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 avril 2022 à 20:13, par TANGA En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
A propos de partenaire qui va nous offrir plus, nous avons déjà eu un qui n’a fait que nous embourbés depuis la nuit des temps. Ce partenaire’ il fait dors et déjà le déclasser. Il ne doit plus faire partie des potentiels concurrents et ne doit pas nous aider non plus à choisir. J’ai nommé la France ! Oui, un chat est un chat et il fait le nommé tel qu’il est.
Le 5 avril 2022 à 05:39, par Peuple insurgé En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Oui. Tout à fait. Reste à savoir si les dirigeants vont avoir le courage et l’intelligence nécessaires. Si nous voulons survivre à ce terrorisme qui nous est imposé, nous devons faire des choix. Pas seulement le Burkina, mais l’Afrique entière.
Le 5 avril 2022 à 16:38, par Un Avis En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
1. C’est 6 ans après les 1eres attaques terroristes que nos dirigeants comprennent qu’il faut diversifier des partenaires sur le plan militaire ! C’est vraiment pas trop tôt, ça commence à être un peu tard surtout quand on regarde déjà les dégâts : 1.8 million de PDI, plus de 3.000 écoles fermées ! Et j’en passe.
2. Pour moi, il s’agit tout simplement de virer le partenaire actuel, pas du tout crédible, inactif, qui semble même se réjouir de notre malheur puisqu’il est présent et attend qu’on lui demande son aide.
3. J’en veux surtout à notre armée (critique constructive) quand bien même je la soutiens, qui semble à court de tactique et d’initiative au point où c’est pratiquement la rue qui lui dicte ce qu’elle doit faire : la recherche de d’autres partenaires. C’est la bonne voie, il faut qu’elle agisse maintenant très vite, en toute souveraineté, c’est ce que le peuple veut voir pour la soutenir véritablement et c’est cela le plus difficile.
4. Un ministre que j’aime bien a dit que " Le Burkina Faso n’est pas le Mali". C’est son avis mais moi j’estime qu’il est passé à côté.
Ce qui se joue au Mali est le prolongement de ce qui se joue au Faso. Il faut avoir une analyse poussée pour comprendre que ces attaques sont imposées par des mains extérieures afin de continuer de garder leur domination et contrôle sur nos États et leurs ressources.
5. Le Burkina Faso gagnerait à nouer aujourd’hui une relation solide avec le Mali qui (avec son partenaire Russe) est entrain de gagner le combat contre ce "terrorisme" . Au delà du Mali cette lutte concerne pratiquement toute l’Afrique qui recherche sa vraie souveraineté.
6. Pour me résumer clairement le Burkina Faso devra :
Rompre avec Barkhane/France
Coopérer aussi avec la Russie qui est un partenaire sincère sérieux et efficace (voir Syrie, Centrafrique, Mali...). Je l’ai déjà dit et je le répète la Russie n’a pas d’ambition impérialiste, elle a toutes les richesses que l’occident convoite. C’est pourquoi l’occident créé le chao, le sous développement partout où il est présent. Observez tout simplement le matériel que la Russie met à la disposition du Mali ( Radar dernière génération, hélicoptères de combat, avions de combat et autres) et regardez les résultats aujourd’hui !!!
Avoir le courage de décider pour la Libération de tout le territoire, chers dirigeants, vous le pouvez si vous le voulez.
Déclarez l’état de guerre, demandez au terroristes de déposer les armes, s’ils s’exécutent pas, livrez leur une lutte sans merci jusqu’à leur redition avec l’appui de votre nouveau partenaire en renseignements et matériels de pointe.
Soyez 1000 fois salués si vous prenez ce courage. LE CAPITAINE THOMAS SANKARA dont vous aimez à utiliser la devise " LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS", de sa tombe saura qu’il y a encore de dignes fils au pays qu’il a baptisé LE PAYS DES HOMMES INTÈGRES et le peuple vous sera reconnaissant à jamais.
Le 5 avril 2022 à 08:35, par jagger En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
merci TANGA, tout notre problème est là ! un faux partenaire, si ce problème est géré les autres suivront d’eux mêmes ; la France est à mettre à la retraite comme ça le c fa et l’ingérence politique font tranquillement mourir !
2. Le 4 avril 2022 à 22:19, par TANGA En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
A propos déradicalisation, faisons attention car certains que nous aurons cru deradicalisés se mettrons à radicaliser leurs entourage. Oui, majeur partie de cette population radicalisée l’est depuis l’enfance et ne peut changer. Comme je l’avais dit dans un post il y a longtemps, il y a au Burkina des villages entiers radicalisés.
Mais au lieu de radicalisé, il fait utiliser un autre terme car les acteurs principaux sont plutôt pour une seule ethnie mais conduisent leur forfait en utilisant la religion pour avoir des combattants. Il leur suffit de mettre les moyens et la religion, le tour est fait.
Ce qui se passe dans nos pays est un international quelque chose et non une guerre religieuse. Et ces ignorants sont financés par X
3. Le 5 avril 2022 à 00:02, par Cisse En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Le premier enemie du Burkina çest la france donc tester vigilant Les burkinabè depuit que le mali a quitté la france les Famas malienne ne cessent pa de monté en puissance
4. Le 5 avril 2022 à 06:24, par Vérité indiscutable En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Belle vision sur la question militaire. Evidemment les nouveaux partenaires n’auront pas à s’imposer comme l’unique ancien partenaire qui vient faire le roi chez nous pour nourrir sa population.
Vous aurez tout notre soutien s’il y a d’autres partenaires sur le plan militaire. Absolument.
La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !
5. Le 5 avril 2022 à 07:31, par Le patriote "Le vrai" En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Ah !!! Donc il y aura problème comme au Mali. Les impérialistes occidentaux ne veulent pas cohabiter avec d’autres puissances militaires. Ce qui veut dire que Barkhane doit évacuer Kamboinsin pendant qu’il est temps. On se rappelle que Barkhane disposait d’aéronefs du côté de Koungoussi qui épouvantaient nos villageois. Voilà que cette zone est devenue une zone de prédilection pour les terroristes. Que s’est-il passé entre temps ? Avait-il (Barkhane) préparé le terrain pour les djihadistes ? De toute façon cette option du MPRS de diversifier la coopération militaire est à saluer en toute honnêteté comme une option vers l’équipement conséquent de notre peuple pour mener le combat par lui-même et le gagner. Du coup la méfiance des chinois de nous équiper sera dissipée. Là aussi, il faut se rappeler des promesses des chinois de nous équiper depuis longtemps. Que s’est-il passé entretemps que ça traine avec nos amis chinois.
6. Le 5 avril 2022 à 07:53, par Le FasoDabord En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Sincèrement, est ce que le Burkina Faso ne doit pas appeler le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour une action mondiale en sa faveur ? Nous sommes le 2ème pays le plus attaqué en Afrique ! Chaque jour des gens sont tués presque partout dans le pays et visiblement le Burkina n’a pas les moyens d’arrêter tout ces actes quotidiens qui d’ailleurs se font de plus en plus audacieux. Qu’avons-nous fait pour subir ce sort là ? Tout ce qui est fait est bien mais les choses tardent à avoir des résultats sur le terrain et chaque jour quelqu’un meurt quelque part dans le pays, des biens sont brulés, des écoles sont fermées, des femmes sont tuées avec leurs enfants, des foyers sont obligés de partir sans espoir. Moi je pense que très sincèrement, nous devons demander de l’aide de toute nature même alimentaire pour nourrir les populations. Nous semblons ne pas prendre suffisamment la mesure de la situation à partir de Ouagadougou où jusque là ça va. Mais qui sait ce qui peut arriver dans les jours à venir ? Notre économie est attaquées, nos valeurs sont attaquées, notre vivre ensemble est remis en cause, nous sommes tués, nombre de nos enfants ne vont plus à l’école, nos frères et soeurs n’arrivent plus à s’offrir le minimum vital, des millions ont quitté leurs domiciles, et plus de jeunes adhèrent à ces mouvements pour encore nous faire mal. Est ce que vraiment nous mesurons la gravité de la situation ? Je pense très sincèrement qu’il faut que notre gouvernement s’adresse directement aux Nations Unies pour une action internationale "sauvons le Burkina".
Le 5 avril 2022 à 14:01, par Bien réfléchir En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Tu penses que c’est l’ONU la solution ?
Tu n’as rien compris d’abord.
7. Le 5 avril 2022 à 08:54, par Le fou En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Faites bien attention ! La France s’est l’UE. Donc aucun pays de l’UE n’est solliciter. Ils nous ont mis en retard depuis des années et ils continuent toujours. Tout le monde s’est qu’ils travaillent avec les...….Par conséquent l’UE doit être exclut du choix de partenariat. Ils font semblant de vous aider pendant ce temps ils traitent avec les mogots. Nous voulons un partenariat gagnant gagnant avec la RUISSIE un point un trait. Gard à vous si vous échouez à votre mission !!!
8. Le 5 avril 2022 à 09:04, par boss En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Bien dit Tanga. Mieux vaut être seul que mal accompagné.
Pour le moment en tout cas, on est mal accompagné par cette France (si accompagnement même il y’a). Les autorités aussi ne sont pas vraiment clair sur ces questions...Qu’est ce qu’ils sont censés faire ici sur notre territoire, toutes ces forces spéciales et conseillers militaires en pagaille ?
9. Le 5 avril 2022 à 09:55, par véritévraie En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Vivement que les administrations publiques (fonctions publiques, sociétés d’état...) soient dépolitisés et débarrassés des cousinages, copinages...Il faut être dedans pour comprendre la douleur devant le zèle et le dédain des vauriens parrainés qui se foutent des honnêtes citoyens.
Des groupuscules qui cumulent a eux seuls 2 à 3 postes chacun pendant que d’autres cadres valeureux et méritant sont contraint de venir soit DORMIR au bureau faute de boulot confié ou de venir JOUER AUX OUVRIERS " abattre le gros du boulot de l’exécution pour des cadres comme toi et moins méritant que toi pour une histoire de parainnés, et ces eux qui vont aller s’octroyer les éloges de vos taches réalisés.
Espérons tout simplement que les Autorités prennent la pleine mesure de la situation et de toute la frustration qui en découle. Vive une résolution rapide , efficace et durable de cette situation. Parole d’un frustré de l’administration, cadre supérieur sans poste depuis 2ans, sans gaff, sans sanction, mieux après un concours professionnel avec des diplômes supérieurs acquis à mes frais.
10. Le 5 avril 2022 à 12:06, par vivi En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
J’ai lu avec attention les avis des uns et des autres et je fais les constats suivants :
1/ Personne ne parle d’un partenariat avec ..... nous mêmes parce qu’aucun partenaire étranger ne viendra combattre le terrorisme à notre place
2/ La place de la Russie : quand on traite les africains de grands enfants ( niais,) , ça m’énerve mais je suis obligé de croire quand je vois des concitoyens croire que la Russie est le salut parce qu’elle n’est pas mue par d’autres intérêts que l’amour du peuple africain. Ignorance quand tu nous tiens !
11. Le 5 avril 2022 à 12:56, par Niyac En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
La patrie ou la mort nous vaincrons !
Laissons tombés tous nos obahoba et soutenu tous cette transition afin qu’on redéfinisse évidemment les grands lignes de développement socio-économiques. Il impérativement impérieux que nous soyons plus qu’à jamais un face aux difficultés qui vont surgir. Cultivons ce vivre ensemble, cette cohabitation pacifique !
12. Le 5 avril 2022 à 13:28, par Marc Labor En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Un partenaire ne peut qu’aider le militaire, Ça ne remplace pas l’action de l’État Ni de l’armée nationale.
Je ne vois pas qui pourrait faire plus que la france, par contre je vois très bien qui peut faire plus mal. Regardez l’Ukraine par exemple, ou la RDC et demain le Mali
Le 5 avril 2022 à 18:30, par Le patriote "Le vrai" En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Internaute Marc Labor, nous n’avons pas la même vision des choses.Pour nous la Russie est dans son bon droit de mater sévèrement l’Ukraine. La vie des ukrainiens n’est plus que celle des russes. L’Ukraine veut se liguer avec l’OTAN pour éliminer la Russie. La Russie est en position de légitime défense.
13. Le 5 avril 2022 à 14:15, par ollo En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Avant d’aller sur le chantier de la diversification du partenariat, il faut commencer par demander des comptes aux partenaires présents sur notre sol et dont les ambassadeurs tiennent des propos désobligeants et infantilisants envers le peuple. Lorsqu’ils disent qu’il y a peu d’intérêt au Burkina et que la jeunesse de Kaya est mobilisée sur la base de sardines et coca-cola, c’est assez offensant en diplomatie pour nécessiter une réaction. Une pareille chose ne passerait pas au Mali. D’autre part, le projet de créer des zones d’exclusion pose quelques soucis. Si par hasard, le principal partenaire qui est déjà dans les trois frontières décide de « kidaliser » ces zones d’exclusion, je crois que les maliens diront que les burkinabè ne sont pas seulement « gaou » mais ils sont aussi « gnata ». SVP webmaster
14. Le 5 avril 2022 à 14:32, par Sonni ALIBER En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Je ne crois pas du tout à la sincérité des propos du premier ministre :c’est sous l’effet de la pression générale de la jeunesse burkinabé que le premier ministre a lancé cette expression (choix du partenaire)/Ce gouvernement n’a pas de force pour tenir ces paroles devant le colonisateur français /que si c’est possible fera de son mieux pour exécuter le premier des burkinabé /Et si c’est vrai
15. Le 5 avril 2022 à 18:01, par Paul En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
A t’on besoin d’importer 73.000 tonnes d’engrais chimique pour contribuer à la dégradation de nos sols ? il serait temps de créer des unités de fabrication de biointrants dans toutes les régions. Elles permettraient de valoriser nos ressources naturelles, et seraient source de milliers d’emplois décents pour les jeunes ruraux. Mieux, elles permettraient de pratiquer l’agroécologie et l’agriculture biologique pour avoir une production nutritive et saine pour la santé des burkinabè. Ayez le courage de lutter contre l’importation illicite des pesticides prohibés ou non homologuées qui menacent la biodiversité et la santé humaine et animale ! Jusqu’à 70% des pesticides ne sont pas homologués !
16. Le 7 avril 2022 à 18:35, par Alexio En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
APPELLONS UN CHAT UN CHAT.
Lutter contre le terrorisme en cooperation avec ceux-la qui l ont cree serait la poudre a nos propres yeux.
LA DESTRUCTION DE LA LYBIE EST LA MATRICE DE CETTE INSECURITE BIEN PENSER PAR LES OCCIDENTAUX/NATO
Le demantelement de l armee francaise doit etre discute sans complaisance.
En meme temps une discussion franche entre le peuple et le gouvernement de la transition pour la question Russe que la majorite du peuple a beaucoup de penchant.
Le 9 avril 2022 à 13:04, par Dedegueba Sanon En réponse à : Burkina : « On se donne le droit de choisir le partenaire qui va nous offrir un peu plus dans son domaine de compétence » (dit le Premier ministre au sujet de la coopération militaire)
Mon frère, cette volonté et ce courage sont inexistants chez ce pouvoir. Je vois ces militaires juste dans une logique de s’en mettre dans les poches et finir les chantiers qu’ils n’avaient pas eu le temps de finir lorsqu’ils étaient choyés par Blaise, dans le camp Naaba kom et que les autres militaires laissés pour compte sont venus les déloger de force. Et parmi les baroudeurs qui avaient sonné l’assaut lors de leur stupide putsch, figurait le LCL Zoungrana qui trime en prison. À bien réfléchir ce pouvoir et la France ou françafrique ne font qu’un. Mais compte tenu de l’environnement hostile à la France, ils vont nous présenter une situation du tiers obscur pour qu’on ne comprenne rien. Mais au finish ça va être le pays qui se meurt chaque jour.