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Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

Publié le lundi 14 mars 2022 à 12h30min

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Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

Par décret en date du 10 mars 2022, le président de la transition, président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, lance, pour les besoins de la nation, un ordre de mobilisation des anciens militaires au titre de la réserve pendant la période allant du 10 au 18 mars 2022.

"Cette mobilisation concerne les militaires des catégories sous-officiers et militaires du rang admis à la retraite au cours des années 2019, 2020 et 2021", précise l’article 2 du décret.

Un acte qui répond certainement à la demande de cette partie de l’opinion burkinabè qui, depuis la montée des attaques terroristes, suggère le rappel des soldats admis à la retraite. Certains y ajoutent la reprise des policiers et militaires radiés de 2011 et même la libération des soldats incarcérés dans le cadre du putsch de septembre 2015 et l’affaire de Yimdi


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Vos commentaires

  • Le 14 mars 2022 à 12:39, par Curieux En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Faites le point des FDS qui sont dans les bureaux, au niveau des frontières, les ambassades,les missions extérieures, les gardes de personnalités avant de recourir aux anciens.On à vraiment un problème de gestion des personnels.

  • Le 14 mars 2022 à 12:54, par tapsoaba_yassiki En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Cet décret vient confirmer les pressentiments de ceux comme moi qui disent que les officiers ont pris le pouvoir pour mieux jouir des lambris dorés de la République . sinon que font les sous lieutenants, les lieutenants ? ou bien c’est encore une manœuvre pour faire revenir les anciens rsp t du même coup légitimer la libération de Gilbert ?
    aujourd’hui sur les plateaux télé, vous avez des gens come luc adolphe tiao qui défendent l’indéfendable . ce monsieur a oublié que DIEU l’a sauvé en 2014. gratuitement OK ???

  • Le 14 mars 2022 à 13:05, par Layilah Amayi Kossobe En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    La question qui nous taraude, c’est de savoir franchement quelle est notre vrai capacité de riposte, nous assistons impuissant à " l’afganistanisation" du pays. Où est ce que ça cloche ? on a fait appelle aux VDP pour soutenir les FDS, on fait maintenant appel aux anciens militaires de la réserve, est ce un manque d’hommes et d’équipements militaires ? Est ce que la stratégie adoptée est adaptée pour cette guerre asymétrique, pourquoi ne pas envisager d’autres partenariats percutants sur le théâtre des opération a l’instar du Mali. Peut-on se payer le luxe d’attendre la "kidalisation" de Djibo avant de réagir ?

  • Le 14 mars 2022 à 13:38, par Lepenseur En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Pourquoi dater l’acte depuis le 10 mars et le publier aujourd’hui. Cela pourrait faire penser que vous manquer de transparence. En effet, les gens pourraient imaginer que vous cacher le fait que le décret soit généré par assassinat des 13 gendarmes.

  • Le 14 mars 2022 à 13:38, par PIONG YANG En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Tu n’as pas dit tu peux, ton c... est dehors. Le mensonge, la manipulation pour le pouvoir finira par rattraper tous ses auteurs.

  • Le 14 mars 2022 à 13:46, par Papa En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    C’est une bonne idée de rappeler ceux partis à la retraite récemment et même rappeler les militaires et policiers radiés mais, en aucun cas faire appel aux militaires incarcérés à la MACA. Ils doivent purger leur peine et à leur sortie les hiérarchies aviseront.

  • Le 14 mars 2022 à 13:49, par ollo En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Monsieur le Président,
    Suspendez cette histoire d’Assemblée Nationale de Transition (ANT) et concentrez-vous sur la récupération du territoire. L’urgent, c’est la récupération du territoire et non l’ANT. Quand 80% du territoire sera récupéré, vous pourrez engager des travaux sur nos lois. Même pour recruter les candidats à l’ANT, il faudra définir d’abord les profils en tenant compte des résultats. Déjà que vous faites appel aux réservistes, ça va nécessiter beaucoup d’argent. Donc, ne gaspillez pas ce qui est sous votre main.

  • Le 14 mars 2022 à 13:49, par PORTO En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    QUAND JE PENSE QUE DES MILLIERS DE SOLDATS ACTIFS ET "FRAIS" SE TOURNE LES POUCES DANS LES GRANDE VILLE VRAIMENT JE COMPREND PAS !!CETTE OPERATION SERRA UN ECHEC TOTAL.KESKE DES QUADRAGENAIRE ET DES QUINQUAGENAIRE APPORTERONS DE PLUS DITES MOI.

  • Le 14 mars 2022 à 14:00, par justice En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    on vous avait dit de recruter des milliers parce que la formation prenait beaucoup de temps. La priorité des recrutements doit être dans la défense et la sécurité

  • Le 14 mars 2022 à 14:02, par Article 37 En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    C’est vraiment bien de sonner cette mobilisation. Pour l’heure nous attendons la reprise de Djibo, Titao, Dori et la région de l’Est. Il est naturel que tout soit mis en œuvre quelque soit le prix à payer.

    Les grands pays occidentaux ont ouvert la boîte de pandores en faisant exploser le verrou libyen. Aucun pays du Sahel n’a sollicité ou n’a initié cette guerre.

    Que ceux qui pensent que la menace de crime de guerre aillent dire aux djihadistes que si les militaires n’arrivent les vaincre, les civiles n’ont pas encore dit leur dernier mot. Le jour que chaque sera armé, ou chaque village disposera des ses VDP formés et armés, le rapport de force va changer. La peur va changer de camp.

  • Le 14 mars 2022 à 14:06, par Adama tiemtore En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Heyiii, pas d’amalgames. Oui pour la mobilisation,oui pour la défense de la patrie, oui pour la lutte contre le terrorisme. Que vient chercher cette idée de libérer de prison ceux qui sont condamnés pour tentative de putsch,ou est ce que le pusch a pris une autre connotation au Burkina. Combien sont ils dans cette situation ? C’est eux les vrais militaires de ce pays ou quoi ? Sans eux ne peut on pas venir à bout du terrorisme ?

  • Le 14 mars 2022 à 14:12, par zemosse En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    C’est hallucinant ! Pourquoi n’avoir pas proposé cette option au President Rock en son temps ? Franchement, éclairez ma lanterne. Je m’adresse à son dernier ministre de la défense reconduit à son poste par l’actuel : avez vous fait cette proposition au President Rock ?

  • Le 14 mars 2022 à 14:45, par SAA En réponse à : Burkina : Le président de la transition, président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    A quand l’opération invasion du Nord ?}

    cela fera ma troisième fois que je publie cette proposition.}

    Une minorité ne peut pas continuer de dicter sa loi à plus de 20 millions de Burkinabè.

    Il est temps de lancer un appel populaire à toute les régions du Burkina y compris les déplacés Internes.
    8000 villages, donc 8000 volontaires par villages plus 200 Policiers et 200 Gendarmes pour sécuriser l’intérieur des villages et les Militaires dans les contrées hors des villages.
    500 volontaires de femmes par village pour la cuisine des volontaires et tout les fils et filles du Burkina, au pays comme à l’extérieur doivent contribuer pour l’effort de guerre.
    Les Déplacés Internes doivent aussi s’organiser pour le retour effectif avec les Volontaires venus de tout le pays et même des pays amis du Burkina.
    On triomphera de cette guerre en 03 mois je vous assure.

  • Le 14 mars 2022 à 15:38, par De Balzac En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Il faut tout essayer. En plus de ces retraités, il faut rappeler certains contingents des missions onusiennes pour renforcer. Policiers et militaires radiés aussi car c’est plus facile de recycler ces gens au bout de trois mois en attendant un recrutement massif des personnels militaire et paramilitaire à former

  • Le 14 mars 2022 à 15:40, par Sheikhy En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Les militaires ont voulu faire les choses à leur façon. Le fait que le document date du 10 mars indique que c’était peut être en cours, mais lrs derniers évènements les amènent à publier. On a beaucoup d’officiers supérieurs. Si on regarde la pyramide des hiérarchies depuis une vingtaine d’années, elle ne répond par une logique d’armée de combat. Ce sont les recrutements des dernières années qui ont fait évoluer les choses. Ainsi, le besoin se trouve au niveau des du milieu et du bas de la hiérarchie. Pour le RSP, si libération il y a, il faut que ce soit le même type de soldats. En plus, cela ne doit pas être une grâce, ils peuvent juste être libérer pour emploi et après, on avisera.

  • Le 14 mars 2022 à 15:45, par Le 3eme oeil du citoyen En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Même si tous les burkinabè deviennent des soldats tant qu’il n’y aura pas une technologie adaptée et des moyens logistiques adéquats c’est peine perdue.cette réforme est une restauration dans une autre forme comme quoi les aînés ne seront pas oubliés

  • Le 14 mars 2022 à 16:25, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Hum ! Hum ! Hum !
    Dites ! Je loue le patriotisme des soldats qui veulent bien monter au front pour la défense du Faso. Ont-ils seulement le choix ? Sous le régime RMCK, j’avais même proposé la conscription générale pour que même les civils puissent appuyer ! C’était dans le meilleur des mondes fait de franchise, honnêteté, patriotisme. Or Il se révèle que la meilleure stratégie consiste à fuir ou s’éloigner du front pour la machine administrative, le bling bling. Prions que Seul le Bon et Grand DIEU Descende de Son Trône Éternel pour prendre la kalatchnikov et qu’une fois encore la Haute Volta des vaillants et braves Voltaïques soit restaurée pour la 2nde. Gageons qu’il n’y aurait plus de nième restauration

  • Le 14 mars 2022 à 16:33, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Hum ! Hum ! Hum !
    Dites ! Je loue le patriotisme des soldats qui veulent bien monter au front pour la défense du Faso. Ont-ils seulement le choix ? Sous le régime RMCK, j’avais même proposé la conscription générale pour que même les civils puissent appuyer ! C’était dans le meilleur des mondes fait de franchise, honnêteté, patriotisme. Or Il se révèle que la meilleure stratégie consiste à fuir ou s’éloigner du front pour la machine administrative, le bling bling. Prions que Seul le Bon et Grand DIEU Descende de Son Trône Éternel pour prendre la kalatchnikov et qu’une fois encore la Haute Volta des vaillants et braves Voltaïques soit restaurée pour la 2nde. Gageons qu’il n’y aurait plus de nième restauration

  • Le 14 mars 2022 à 16:53, par zihindo En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Aux tenants du pouvoir et ses sympathisants de circonstance.
    Votre avis de rappel des anciens militaires est voué à l’échec. C’était le 25 janvier qu’il fallait sonner ce rassemblement. Maintenant que tout le monde vous a vus et compris ,très peu de gens vous accorderont un crédit à votre stratégie, Pire vous vous êtes compromis avec ce félon de Maìga, délateur devant l’éternel. Confiez la mission du porte à porte à votre messager "sauvons le Burkina" pour avoir quelques répondants.
    Je professe que le mpsr est mal parti comme l’Afrique noire des années 1960.

  • Le 14 mars 2022 à 18:02, par Veron En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Un millitaire nommé et gradé par un président élu démocratiquement, ce militaire viens criblé de balles assassins le convoi du président aujourd’hui assis à kosyam et demande le retour des retraités pour qu ils aillent au front pendant que lui même est assis à kosyam si chacun faisait son travail ???
    Ou est le sérieux ???
    Quelques soit la durée de la nuit le soleil reaparaitra toujours !!!

  • Le 14 mars 2022 à 18:34, par Nick En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Au lieu de faire un recrutement de mass, surtout dans un pays qui regorge autant de jeunes , les former pendant 3 mois,, on prefere rappeler les retraites. Des qui gens qui ont fait dix ans sans tier une arme qui probablement on de gros ventres ne peuvent pas courir. Bonne Vision Mr le president. Lex 2 mois que le MPSR avait pris pour prestation et ceremonie d’intronisation du PF etaient largement suffisant pour recruter et commencer a former des dizaines de milliers de jeunes. Mais apparemment, votre priorite etait alleurs. Bande d’amateurs ! Qui vivra verra

  • Le 14 mars 2022 à 20:35, par Amadou En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    A ne rien comprendre.
    Qu’est ce que coûterait une communication préalable et la prise de l’arrêté juste après la signature du décret sur cette importante mesure qui est déjà en vigueur avec un délai limite.
    Cela aurait donné plus de chance de mobilisation des anciennes troupes
    C’est mon avis
    Que dieu sauve notre pays

  • Le 14 mars 2022 à 21:00, par Lom-Lom En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    C’est du populisme plat. Mr Sandaogo n’a qu’à commencer par équiper conséquemment les militaires en fonction, les former correctement et bien huiler la chaîne de commandement. Avec tout l’argent qui est mis à leur disposition, ceci n’est pas impossible. Ceci confirme d’ailleurs que pratiquement toutes les promotions recrutées sous Blaise Compaoré sont des lots d’enfants pourris de familles bourgeoises, qui n’ont jamais suivi de formations rigoureuses. Conséquences, ils sont tous terrer dans des administrations militaires et civiles pour camoufler leur couardise et leur peur d’aller sur le front et combattre les terroristes.

  • Le 14 mars 2022 à 21:26, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Hum... La politique politicienne a définitivement pris le dessus on dirait. Parce que ça, c’est ce qui s’appelle en politique une diversion et un effet d’annonce. Les gens disent que nous ne faisons rien sur le plan sécuritaire ? Donnons leur quelque chose de symbolique comme "action".

    Mais soyons sérieux, pourquoi croyez vous que depuis six ans tous les gouvernements et états majors aient refusé cette option ? Pour des raisons évidentes d’inefficacité et de coût. Nos baves frères partis à la retraite, pour la plupart, ne sont plus aptes à aller au front, âge oblige. Après 45 ans, leurs dossiers médicaux sont à l’image de la plupart de burkinabè de cet âge : problèmes de vue, d’articulations, de tension artérielle et autres maladies cardio-vasculaires, de goutte, de gastrite, et j’en passe.

    La plupart, plus de dix ans avant leur retraite, bénéficiaient déjà des "privilèges de l’ancienneté" : plus de gardes, d’entrainement, de corvées, d’envoi au front, etc. L’ennui conduit généralement la plupart à passer la journée à jouer au PMU’B et à boire.

    Même ceux qui ne sont pas malades ont été victimes du système Compaoré. Pas d’entrainement au tir et au combat pendant des années parce qu’on a désarmé les casernes au bénéfice du seul RSP par peur de coup d’état. Même Roch a eu tendance à n’armer que ceux qui doivent aller au front, et après le coup d’état on pourrait lui donner raison. On parle d’expérience alors que certains n’ont pas tiré deux fois en dix ans.

    Mais surtout, le pire, c’est qu’ils faudra leur faire des contrats couteux, puisqu’ils sont déjà pensionnés. Résultat, le budget qui aurait pu recruter, former et payer 2 ou 3 jeunes sera englouti par un seul rappelé. Alors même que ces jeunes, recrutés volontaires en période de guerre, sont motivés et que leur formation intègre l’aguerrissement au combat réel.

    Un échange perdant sur toute la ligne. Et tout ça pour quoi ? Pour qu’on mette ces "rappelés" dans des bureaux où le manque de place incite à ne pas venir tous les jours.
    Et pendant ce temps, il ne faut surtout pas, en les rappelant, "gâter le manger" des milliers (oui, des milliers) de militaires burkinabè actifs qui sont ailleurs pendant que ça chauffe au pays : Mali, Congo, Haïti, Darfour, ambassades, ministères, etc.

    Mais ce n’est pas ceux qui n’arrivaient pas à joindre les deux bouts après le départ à la retraite qui vont se plaindre, ils béniraient plutôt le MPSR, et tant pis pour la lutte contre les terroristes. Encore quelques "supporteurs" acquis à la cause.

    Vous avez dit populisme ? Nous sommes en plein dedans ! Mais qu’avaient-ils donc comme plan en prenant le pouvoir, on se le demande aujourd’hui.

    Dieu sauve le Burkina Faso...

    • Le 16 mars 2022 à 18:41, par Kouda En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

      Sidpawalemde Sebgo,
      Merci. Je suis très content de vous lire mais c’est surtout votre analyse qui me plait bien. Malheureusement beaucoup de personnes versent dans le populisme et la facilité, croyant résoudre rapidement le problème de l’insécurité. Je vais ajouter ceci à votre analyse. Quand on forme un jeune recruté dans l’armée, puis celui-ci va au front et survit, il s’en sort aguéri et pourra utiliser ces capacités et expériences acquises sur le terrain pendant de nombreuses années encore. Par contre, le militaire retraité qui est rappelé, s’il aide à vaincre ou contenir rapidement l’insécurité, retournera dans sa retraite et au bout de 2 ou 3 ans ne peut plus être utilisé par l’armée.
      Dans lequel des deux cas gagnons-nous le plus ?
      Recruter et former des jeunes militaires demandera plus de temps et de ressources mais c’est un investissement plus long.
      Les autorités croient qu’on peut vaincre le terrorisme et l’insécurité à très court terme. Or le problème peut réagir dans le futur, sans compter qu’il est difficile de le vaincre entièrement (Algérié, Iraq, Syrie, Afghanistan... nous le prouvent). Sincèrement, Sidpawalemde Sebgo, ceux qui ont pris cette décision sont convaincus qu’on peut éliminer en un laps de temps le terrorisme et l’insécurité. Et c’est là que réside l’erreur fatale car nous sommes bien dans une guerre de très longue haleine, qu’il faudra mener pendant plusieurs années et surtout faire en sorte qu’une fois des acquis réalisés, que le terrorisme ne se re-développe pas à nouveau là où il avait été anéanti ou réduit. J’espère très fortement me tromper.
      Pour finir, je vous dit "Hey ! Laissez les gens tranquilles. Tous les quarantenaires n’ont pas les maladies que vous égrenez. Le vieux Ka, bien plus âgé, est bien portant. Santé, longue vie et bonheur à lui et à tous les Burkinabè"

  • Le 14 mars 2022 à 21:59, par Passakziri En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Lt. Colonel Sandaogo Damiba,
    Vous et vos camarades vous êtes peut-être de bonne foi, mais vous avez été très mal inspirés de venir boum comme ca sans preparation. Comme certains l’ont déja relevé, si c’est juste ca que vous reprochiez à RMCK, c’était pas lapeine de gaspiller nos balles, notre carburant et faucher des vies humaines pour en arriver là. en tous cas, c’est pas le ballet de treillis à Kossyam ou les installations et des céremonies qui nous interessent. Nous c’est notre liberté, notre honneur et l’honneur de nos femmes qui doit être retabli , et pour ca , il n’ya pas de delai pour ca. Mieux vaudra que ca se passe hier que demain.
    Bref, personnelement je pense qu’il y#a un prix à payer pour retablir la sécurité et permettre l’émergence d#une armée courageuse, dirrigée par des hommes de courage.
    Il faudra d’abord transformer le PMK en école civile ou les enseignants resteront les mêmes. Ca nous permettra d’avoir un groupe d’élèves bien formés qui seront utilisables dans d’autres domaines parce que le chema actuel qui semble former l’élite intellectualiste de l’armée ne fonctionne pas et ne peut pas fonctionner , parce que depuis la 6eme il est mis dans la tête de garcons de 10 ans qu’ils deviendront un jour des officiers supérieurs de l’armée burkinabè et non des patriotes combattants. Oui, bon nombre de parents qui envoient leurs enfants passer le test de recrutement n’envoient pas leur progéniture se preparer à mourir pour leur pays, mais y voient le moyen de lui assurer une bonne formation scolaire, et si la chance y est une belle carriére d’officier supérieur et avec encore un peu plus de chance le poste de président du Faso . Disons nous la vérité, aucun papa au monde n#envoit son enfant de 10 ans se former à mourrir pour la patrie. C’est selon moi ce qui explique le comportement de nos officiers supérieurs qui delaissent le champ de combat pour les salles ouagalaises.
    le deuxième prix à payer c#est qu’il faudra assécher les sources de financement des terroristes qui à mon avis a quelque chose à voir avec l’exploitation minière, surout celle artisanale. Bien vrai qu’on doit garder en vue la composante sociale, mais à quoi sert l’argent et les construction si on ne peut pas en jouir paisiblement ? Donc mettons de l’ordre dans ces sites en les fermant et en tractant tout resistant ; En tous cas je ne suis passpécialiste mais je pense que c’est l’une des causes de nos problèmes : La mauvaise gestion des ressources minières. Quant aux retraités qui reviennent, c’est pas une mauvaise décision. Pouvu qu’on laisse les personnes malades de côté. Et même s’il faut recruter 1 000 000 de soldats, faites le pour l’honneur de nos ancêtres parce que la patrie ou la mort nous devons vaincre !

    Passakziri

  • Le 14 mars 2022 à 22:41, par Un Burkinabê En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    1- Il faut interdire la circulation des engins à 2 roues dans les regions du Nord, du Sahel et l’Est pour 6 mois.
    2- Il faut interdir la vente des motos neuves dans ces régions pour 6 mois
    3- Il faut interdir la vente de carburant dans les 3 regions pendant 3 mois

  • Le 14 mars 2022 à 23:20, par Burkina En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Le Burkina !
    Tellement de passion et pas de logique.
    Je croyais que nous avions donné 30 mois aux nouvelles autorités non ?
    Donnons leur un délai de grâce, laissons-les essayer leur thérapie. Nous avions donné d’abord 5 ans à l’autre puis 5 autres années n’est-ce pas. Soyons donc justes et objectifs.
    Soyez-en sûr, ces gens sont plus sous pression que nous.
    Pour le rappel de la réserve, ça s’est déjà fait en 1974 lors du 1er conflit Malo-Voltaïque. Je crois qu’il ne revenait même pas à quelqu’un de souffler l’idée au Président. Il le sait et il est le chef suprême des armées. Du reste, en son temps, beaucoup d’internautes ont fait cette suggestion en vain.
    Souvenez-vous, en décembre, paradoxe et ironie, l’on a entre autres recruté 1000 instituteurs dans ce pays où les écoles se ferment à tour de bras !
    Je souscris à 3 idées émises par les prédécesseurs : les équipements et la technologie adaptés, une courte période de formation des soldats, la mobilisation générale (guerre populaire généralisée) comme en 1985.
    Enfin, rappelons-nous encore, si c’était si facile, s’en serait fini du conflit casamançais par exemple !

    • Le 15 mars 2022 à 15:29, par Passakziri En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

      @ Burkina
      Vous dites d#attendre 30 mois ?
      Moi je n’attendrai même pas 1 jour avant de dire ma colère face au MPSR. Attendre 30 mois pourquoi ? Si Sandaogo, Sidsoré et le reste n’étaient pas prêts ils auraient du attendre 30 mois avant de fomenter leur coup. Du moment ou ils ont commencé à tirer les premiers coups, ils devraient avoir leurs plans scéllé pour resoudre le problème pour lequel ils sont venus. Mais non, vous venez yada yada pour regler le problème de sécurité, vous permettez de suspendre une constitution écrite avant même que certains de vous aient abandonné les mamelles. Et vous " Burkina" vous trouvez moyens de nous dire d’attendre 30 mois ? FOUTAISES !!!!!. je n’attendrai même pas une heure.
      Au finish j’ai la conviction que Sidsoré et Sandaogo ont fait le coup parce que pris de peur d’être vraiemnt envoyés au front comme Rock Diesel l’avait promis le 26 Novembre mais jamais appliqué d’envoyer les officiers supérieurs au front.
      Maintenant vous paradez á Ouaga avec escorte de Films d’actions alors qu’à moins de 200 km le pays brûle et vous " Burkina " vous trouvez moyens de nous dire d’attendre 30 mois ? FOUTAISES !!!!! je n’attendrai même pas une minute.
      Comment des lieutenants colonels se cloitrent à Ouaga pour envoyer des lieutenants au Front ? Votre formation militaire dans les hautes écoles à des coûts exorbitants auraient servis à quoi ?
      Je le repète, le PMK comme nid des officiers supérieurs à montré son inutilité à nous produire des hommes héroiques et devraient être reformé pour ne former que de futurs civils et favoriser l’éclosion d’officiers supérieurs issus des rangs et non de la bourgeoisie militaire depuis l’âge de 10 ans. L’expérience vécue sur ce parcours ne les motive pas à se sacrifier pour la nation. C’est la réalité à voir en face, et maintenant nous comprenons pourquoi Sankara avait suprimé cette école. En visionaire il savait que c’était pas bien pour l’avenir de l’armée.

      Passakziri

  • Le 15 mars 2022 à 01:01, par Yabila En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    @LoiseauDeMinerve, ’’la Haute Volta des vaillants et braves Voltaïques’’ que tu évoques est à jamais derrière nous. Très malheureusement et je le dis, le cœur lourd de peine et de colère. Nous n’avons plus une armée aguerrie et bien formée au Burkina. Nos devanciers connaissaient les tactiques de la guerre et savaient se battre sur un terrain d’opérations militaires.
    Des militaires de la trempe des Sangoulé Lamizana, Baba Sy, Somé Yorian, Saye Zerbo, Nézien Badinbié, Tamini Y. Marcel, Vodogo Ouedraogo, Marc Garango, Bila Zagré et leurs frères d’armes de cette génération... connaissaient l’art de la guerre, étaient formés pour et savaient organiser des troupes pour se battre sur un front. C’était l’armée voltaïque d’antan qui n’aurait pas accepté de boire la honte que nous buvons aujourd’hui face à l’envahissement de notre territoire par les terroristes.
    Les faiblesses de notre armée actuelle :
    - Notre armée a été décimée au sommet sur fond de velléités de pouvoir par les jeunes officiers arrivés après nos aînés, c’est à dire la génération des Thomas Sankara, Blaise Compaoré et les autres. Beaucoup d’officiers affermis et valeureux ont été tués parce qu’ils étaient craints à tort ou à raison par leurs congénères arrivés au pouvoir. Cela a contribué en grande partie à affaiblir notre armée.
    - Une autre faille de notre armée de plus en plus visible dans le contexte actuel est que de nos jours, nos militaires sont formés à n’être que des " fonctionnaires en treillis relevant du ministère de la défense ’’. Pour cette raison aussi, ils se montrent incapables d’élaborer des stratégies de guerre, incapables d’être efficaces en opérations militaires, incapables d’encadrer les troupes sur le terrain. Bref, incapables d’être " militaires ’’. En tout cas, c’est cette impression que donne leur fonctionnement avec tout le désastre qui va avec depuis cette guerre contre le terrorisme qui les déstabilise de jour en jour faisant trop de victimes.
    Notre armée est ainsi remplie d’officiers de bureau, de salon, qui se prélassent dans les villes, dans les instances nationales et internationales, dans nos représentations diplomatiques... Ils multiplient les stratagèmes pour ne pas être là où leur devoir de militaires les appellent à savoir sur e front de guerre. Ils mènent la belle vie pendant que les petits soldats peu gradés, peu encadrés, peu outillés servent de chair à canon aux djihadistes.
    Propositions :
    - Toiletter de fond en comble la formation militaire dans notre pays tous grades confondus y compris au PMK, en la rendant moins théorique mais en y incluant beaucoup plus de tactiques et de stratégies de guerre.
    - rapatrier et redéployer sur les terrains d’opérations les officiers en provenance des instances de sport et autres, des ambassades, des bureaux climatisés de Ouaga et Bobo...
    - Je peux comprendre le rappel des sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021 s’ils peuvent contribuer sur le terrain à former et à encadrer des jeunes recrues FDS au combat.
    - Je propose de mobiliser les compétences et l’expertise faite par Auguste Denise Barry qui est un vrai homme de terrain.
    - Je ne suis pas pour le rappel d’anciens militaires jugés, condamnés et incarcérés comme le soupçonne certains. Cela serait une grande trahison envers le peuple burkinabè.

  • Le 15 mars 2022 à 02:25, par Dibi En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires de rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Le bricolage continue, au lieu de laisser les retraités profiter tranquillement de leur temps de retraite.
    Quoi faire d’autre quand le patriotisme est tout simplement mort ! Les institutions fonctionnent à vide et de façon routinière, sans vision. Néocolonialisme oblige ! On compte sur le G5-Sahel et les retraités d’une armée qui semble n’être que l’ombre d’elle-même face à des djihadistes narcotrafiquants égorgeurs.
    Pendant ce temps on trouve toujours des voix qui jouent contre le Mali accusé à tort de piétiner les Droits de l’homme dans sa lutte contre le même djihadisme narcotrafiquant et égorgeur. Il faut dire que sa sortie des griffes de Barkhane ne plait pas à l’endocolonat local (politiques et médias) bien placé sous abri des bases de l’armée française ; ces forces étrangères qui jouent les renards libres dans tous ces poulaillers libres.
    De temps en temps Barkhane communique : quelques renards djihadistes sont éliminés parce que soupçonnés de vouloir s’émanciper. Le terrier d’’élevage doit rester sous-contrôle !
    Les Africains sont ainsi faits : débilités, sans vision et très corruptibles, ils sont manipulables les uns contre les autres et même contre leurs propres intérêts.
    Désespérant, cet abus contre les "Nègres y a Bon Banania" !
    Na an lara, an sara !

  • Le 15 mars 2022 à 10:01, par TOUSNOUSVAINCRONS En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    TRES BONNE ACTION DU PRESIDENT.
    Il reste que le Ministre de la sécurité revoit l’effectif de nos policiers dans nos ministères et institutions.
    Nos ministères et institutions sont devenu comme des mini-commissariats de police ( trop de policiers : souvent plus de sept policiers dans un ministère ou institutions) alors que notre pays à plus que besoin d’eux pour sa survie.
    EN PLUS DE LA MOBILISATION DES ANCIENS MILITAIRES AU TITRE DE LA RESERVE, décrétée par le Président du Faso, REVOIR L’EFFECTIF DES POLICIERS A 04 ou 05 policiers dans nos ministères et institutions car c’est du gâchis d’effectif de voir 07, 10 et même 20 policiers dans des ministères et institutions.
    RENDONS NOS FDS UTILES A LA SAUVEGARDE ET LA RESTAURATION DE NOTRE CHERE PATRIE.
    MERCI

  • Le 15 mars 2022 à 11:05, par Kladjou En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Beaucoup de critique vides stériles, inutiles et même anachroniques..
    Rock c’est fini et c’est du passé. Ce n’est pas les officiers qu’on avaient choisi c’est lui Rock qu’on a voté et je me cache pas, j’ai aussi penser qu’il était mieux que tous les autres candidats et je l’ai voter à nouveau.
    C’était à lui de trouver les solutions , ce n’était pas aux militaires de lui faire des propositions. Ceux qui disent que les militaires n’ont pas été honnêtes avec Roch font simplement preuve de naïveté ou de mauvaise foi. Nous sommes au courant que toutes ses solutions lui ont été proposées y compris l’état de siège. Son petit cercle fait du CEMGA , ses amis et le chef des renseignement lui ont fait balayer tout ça du revers de la main soutenu par son entourage fait d’amis affairistes préoccuper par "où on va trouver l’argent pour prendre en charge tous ces gens là" en oubliant qu’il y va de l’existence même du pays et que c’est la priorité des priorités plutôt que le recrutement de nouveaux fonctionnaires dont certains ne seront jamais affectés ou n’iront pas même s’ils sont affecté à cause de l’insécurité.
    Il est parti, on assume et on fait avec le nouveau maitre des lieux..
    Damiba , aussi , nous l’avons à l’œil plus question d’une confiance aveugle. Il lui faut des résultats dans les six mois à venir. S’il faut aller vers la conscription allons-y.
    Et puis c’est facile de s’assoir derrière un clavier pour débiter des inepties. Chacun de nous doit maintenant s’interroger sur son rôle et sa contribution à solutionner ce problème. Ceux qui pensent que l’avenir c’est Vagner doivent se détromper lourdement. Je ne connais pas un pays d’intervention de Vagner où le problème a été résolu et d’ailleurs, Vagner n’y a même pas intérêt puisqu’elle est payée à la tache (6 millions de dollars US par mois pour le Mali (faux ou vrai je n’en sais rien) ; il faut être fou pour laisser finir une telle manne et repartir au chômage. Même au Mali à côté, les Jihadistes sont en train de les affronter avec de plus en plus de succès. Le gouvernement malien ne communique pas sur leurs défaites même au centre du Mali les gens savent la réalité et on entend de moins en moins de bruit de l’Etat malien sur leurs victoires
    C’est à nous et à nous seuls Burkinabè qu’incombe la défense de notre pays comme le montre héroïquement la lutte des ukrainiens face à l’armée Russe 10 fois plus puissante et pas une sous-traitance avec un tiers. Tout le reste n’est que diversion, défaitisme et fuite en avant. Tout les peuples qui comptent dans l’histoire sont passé par là.

    • Le 15 mars 2022 à 15:43, par Passakziri En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

      @ kladjou
      Là ou je suis d’accord avec vous, c’est que ceux qui lorgnent Wagner pour nous sauver se trompent.
      Sinon, dire que c#est pas aux militaires de lui faire les propositions me laisse perplexe. comment le banquier Rock saurait créer des strategies de combat sans les militaires ? et je pense qu’il n’avait pas d’autre choix logique que de faire confiance aux militaires pour lui faire des propositions adaptées. Malheureusement, son pêché originelle de ne pas avoir le courage de sévir contre la corruption malgré les interpellations ne nous ont pas fait avancé. Laisser même un jour son directeur de cabinet en position dans les conditions que nous connaissons était simplement insuportable, mais restons objectifs, le PF ne pouvait pas aller combattre à la place des Sandaogo, Sidsoré etc. Ayant fait confiance à la génération Sandaogo pour réorganiser l’armée , ces derniers se retournent contre lui . Pourquoi ? Dilemme ! Possible que la crainte du front ( RMCK avait annoncé l’envoi des officiers supérieurs au front) y soit pour quelque chose.
      En attendant que quelqu’un canalise la mobilisation, que pouvons nous faire que de rester derrière nos claviers ? Même si lartice 10 de notre constitution stipule que : "Tout citoyen burkinabè a le devoir de concourir à la défense et au
      maintien de l’intégrité territoriale.Il est tenu de s’acquitter du service national lorsqu’il en est requis.",
      il faut quelqu’un pour canaliser ce concours à la défense sinon bonjour le carnage et les génocides, choses que personne ne souhaite dans nos contrées.

      Passakziri

  • Le 15 mars 2022 à 13:05, par justice En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Je pense que c’est mieux d’incorporer les VDP dans l’armée avec un salaire et un statut spécial ou de leur donner individuellement le SMIG

  • Le 15 mars 2022 à 14:48, par Apatriotie En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Tant que vous n’ a ;llez pas rompre avec la francevous n’ aurez aucun resultat serieux. Notre probleme, c’ est la france. C’ est elle qui arme les ,djiyadix, les renseigne et vous continuez a cooperer avec des gens comme ca. Mobilisez 10 millions de militaires mais tant que la france saura nos plans d’ attaque, nos soldats mourriront toujorus dans les embuscades,. Et npuis entre vous officiers, c’est pas clair meme. Vous aimez trop la richesse. On parait qu’ un officier a construit un immeuble de 100 chambres. Adama, on peut etre aussi bete que ca ? La plupart des officiers, c’est pour se faire la concurence dans l’ enrichissement et dans la collection des femmes. Nous sommes foutus.
    Beaucoup de nos officiers ne sommmes pas patriotes. Des jouissuers impenitents.

  • Le 15 mars 2022 à 15:20, par kon N’doungtouly En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Quelqu’un avait dit quelque chose de vraie mais qui semblait banal aux yeux de beaucoup d’entre nous ; il a dit : "depuis que au sein des forces de défense le Burkina recrute le sexe féminin , on a plus d’armée". il poursuivait en disant que ce qui peut se faire ailleurs ne doit pas être plaqué ici comme un pays qui n’a pas de fondement .
    La place de la femme dans nos milieux c’est d’être derrière les hommes en les poussant à la hardiesse pour le combat , pas de tenir l’arme à côté de l’homme pour ôter la vie elle même. Ceux qui connaissent la vie dans le surnaturel savent de quoi je parle.Même les histoires de Yennega et Guimbi Ouattara sont tronquées ,elles ne combattaient pas.

  • Le 16 mars 2022 à 05:43, par ZORRO En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    Tout ça c’est bien. Mais une question que peu de gens se posent. Qu’est-ce qui nous empêche de négocier avec nos agresseurs ? La réponse militaire est-elle la seule ou la bonne ?

  • Le 16 mars 2022 à 15:20, par Nabiiga En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    @ ZORRO

    ...encore faut-il déterminer ce qu’il faudra discuter. On ne discute pour le plaisir de discuter, on discute quand il y a un sujet à discuter.
    Discuter le partage du territoire ?
    Que nous soyons tous des musulmans ?
    Que toutes nos femmes soient voilées
    Que l’Arabe devienne la langue officielle
    Sinon, quel sujet va-t-on discuter avec eux.{{}}

  • Le 16 mars 2022 à 16:20, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    @Zorro, bienvenue au pays, puisque visiblement vous n’étiez pas là. Sinon vous ne diriez pas que peu de gens se posent la question de la négociation avec nos agresseurs.

    En rappel, cette question a été posée à plusieurs reprises et a été une des clés de la campagne électorale présidentielle en 2020. Le seul candidat qui ne proposait pas de négocier avec eux est celui qui a gagné, peut être cela signifie-t-il quelque chose ?
    Pour résumer, voilà ce qui est ressorti des débats :

    1°) Pour négocier, il faut avoir un interlocuteur. Ces "HANI" n’ont pas de représentants légaux connus, n’ont pas de base ou de répondant. Les initiateurs sont venus d’autres pays, et la majorité qui sont burkinabè se cache au milieu de la population. Si on arrive à reconnaitre de temps en temps le frère ou le cousin d’untel, cela ne nous dit pas qui dirige ou décide.

    2°) Ils n’ont pas de revendications claire adressées à l’état du Burkina Faso. En dehors de demandes déraisonnables comme celle d’enseigne en arabe adressée à des gens qui ne comprennent pas cette langue (souvent même celui qui dit ça ne comprend pas arabe non plus !), ce qu’on remarque c’est l’exigence de quitter les foyers et villages. L’état ne va quand même pas demander aux burkinabè de tous quitter le pays pour laisser la place aux HANI ? Pour négocier il faut savoir ce qu’ils veulent et ce qu’on serait prêt à accepter raisonnablement..

    3°) Dans toute négociation, il faut avoir des choses à revendiquer et d’autres à céder. Sachant que l’intégrité du territoire n’est pas négociable, que l’état ne peut pas imposer de force une religion à ses citoyens pour satisfaire les terroristes, que reste-t-il au Burkina à offrir ? Même l’amnistie pose problème dans la mesure où les victimes n’y souscrivent pas, et on serait parti pour une guerre civile sans fin.

    4°) On négocie en position de force ou en situation de capitulation où on accepte toutes les demandes de l’adversaire. Laquelle de ces positions croyez vous que nous devrions avoir ?

    En résumé, vous voudriez que les 20 millions de burkinabè capitulent devant 500 de leurs enfants dont le cerveau a été lavé par quelques étrangers, pour :

    * se convertir à une forme moyenâgeuse d’une religion qu’eux même n’ont pas pris le temps de comprendre ;
    * renoncer à nos langues pour baragouiner une autre qui nous est étrangère ;
    * leur céder une partie du territoire pour en faire un califat mafieux de trafics en tout genre ;
    * renoncer à l’éducation et à la science pour revenir à l’obscurantisme ;

    Et pourquoi ?

    * Parce que notre armée forte de plus de 20.000 hommes et qui continue de recruter ne peut pas faire le travail contre 500 ?
    * Parce que des gens ont vu dans ces attaques une opportunité de prendre le pouvoir et que pour cela nous devons renoncer à nous défendre ?
    * Parce que nous sommes tous des lâches partisans de la facilité et du moindre effort ?

    A vous de choisir. Mais pour information, le Mali, en 2014/2015, a choisi de négocier avec ses agresseurs "qui sont aussi des maliens". Les accords d’Alger ont consacré leur amnistie, leur droit de participer à l’administration de leur région, des places au gouvernement pour les dirigeants, des places garanties dans l’armée et dans la fonction publique pour leurs combattants, et même un "dédommagement" pour chaque arme rendue.

    Nous sommes en 2022, le Mali a-t-il eu la paix et l’ensemble de son territoire ?

  • Le 17 mars 2022 à 09:53, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

    À kon N’doungtouly
    C’est vrai N’doungtouly. En effet Yennenga tenait les régaliens et fonçait toujours à bride perdue vers l’ennemi. Ce qui obligeait les combattants du Tansoba à aller l’encercler et faire face à l’ennemi. Ce qu’il faut savoir, ce n’est pas la personnalité féminine de Yennenga en tant que telle qui intéressait l’Armée du Tansoba, mais en tant qu’hôte de l’esprit des Ancêtres incarné en elle et que représente les régaliens qu’elle porte. En effet, si l’ennemi venait à la tuer et se saisir des régaliens, cela veut dire que le peuple est vaincu, et voué à l’esclavage. C’est pourquoi les combattants fonçaient aveuglement sur l’ennemi et encercle Yennga pour la protéger. Il faut dire que dans la société moagha et africaine en général, la femme est tabou parce que comme vous le dites précisément, elle porte la vie de tout un Peuple. Quiconque la violente ou la tue s’expose à la vengeance des ancêtres. Qu’on la connaisse ou non. Tenez voilà des personnalités africaines dans les rôles sont analogues à ceux de Yennenga : la Reine Pokou des Baoulé, une cousine de Yennenga (d’ailleurs Yennenga elle aussi se nomme Poko de son vrai nom. Tandis que celui de Yennenga était un sobriquet du fait qu’elle était svelte c’est-à-dire mince, effilée). Dans le royaume du Congo, la personnalité de Kimpa-Vita dite Béatrice interpelle également, relisez bien son histoire et vous verrez. Il en est de même de Anne Zinga, de l’un des douze royaumes du Congo mais dont le territoire appartient aujourd’hui à l’État de l’Angola. C’était son père qui a commencé à la porter dès son enfance sur les épaules pour diriger les guerriers. Nous pouvons également trouver l’analogie avec Jeanne d’Arc la bergère de Domrémy. Elle s’était faite réparée l’épée (appelée le Durandal) rouée de l’Ancêtre Roland neveux du grand Charlemagne Empereur du Saint-Empire romain et germanique, qu’elle portait par principe, mais fonçait devant l’ennemi non avec une arme à la main, mais avec l’emblème du Royaume de France frappé à l’effigie du Cœur Sacré du Christ. Du reste d’ailleurs Jeanne d’Arc et Kimpa-Vita connurent le même sort, la potence du feu. C’est dire que les femmes dans nos sociétés ont tenu des rôles spécifiques voire de Générale d’armée tout en tenant compte de sa spécificité féminine comme garante de légitimité et de légalité. C’est donc à chaque Peuple aujourd’hui de reprendre ce fond culturel (encore l’un des fondamentaux) afin de mieux conforter cette norme millénaire et la rendre actuelle.

    • Le 17 mars 2022 à 19:03, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina : Le président du Faso rappelle les sous-officiers et militaires du rang partis à la retraite en 2019, 2020 et 2021

      Encore autre chose. L’internaute 28 Yabila a cité nos anciens tels que :

      Des militaires de la trempe des Sangoulé Lamizana, Baba Sy, Somé Yorian, Saye Zerbo, Nézien Badinbié, Tamini Y. Marcel, Vodogo Ouedraogo, Marc Garango, Bila Zagré et leurs frères d’armes de cette génération

      C’est exact, ils avaient la déontologie de l’Art de la guerre dont la doctrine consistait avant tout en un principe comme celui qu’on ne va pas à la guerre de gaieté de cœur mais par nécessité et responsabilité, et avec le sentiment bien conscient que la vie de l’homme est sacrée. Mais il y avait aussi un dilemme entre : leur propre vie bien entendu et celle de l’ennemi. Leur stratégie consistait donc que tant que faire se peut, ils devrait pouvoir vaincre l’ennemi sans le tuer (au besoin le faire prisonnier), c’était bien mais tout en gardant à l’esprit et dans la conscience qu’à l’impossible nul n’est tenu. Ils pouvaient aussi et alors sévir, mâter même sans jugement parce que cela dépasse la raison, le temps ne permettant pas la réflexion. Le reflexe ici est permise et même souhaité. Voilà le lourd secret que détiennent les militaires. Pour illustrer ce que je vous dis : Voilà une annecdote : D’abord ces militaires ci-dessus cités devaient être (ou la pluspart) des Saints Cyriens. En tout cas ils étaient tous de l’armée française. Ce fut à l’appel de Maurice Yaméogo, qu’ils ont quitté leur nationalité française pour venir fonder l’Armée voltaïque. Un jour de fête donc, invitée avec mon époux à un dîner chez le Président Lamizana, j’eus l’honneur à table d’être assise à sa droite. Il y avait évidemment à cette grande table d’honneur toutes ces (ou presque toutes) personnalités ci-dessus citées et bien entendu les sommités du monde international et diplomatique. Dans la foulée de la causerie sur leur campagne en Algérie, au Viet-Naam etc., à un moment donné où l’attention des convives était tournée ailleurs, le Président se retourna vers moi et me souffla : « Vous voyez Madame, dans ces campagnes, j’ai dirigé en personnes des armées, nous avons attaqué. Bien entendu il y eut beaucoup de mort. Mais Je puis vous assurer que je n’ai jamais tué une seule personne de ma propre main à la guerre. Mais j’ai tout assumé ces morts en mon âme et conscience ». Ce que beaucoup ignore, c’est que dans l’armée et dans le feu de l’action il n’y pas de place ni au temps pour s’expliquer individuellement avant d’agir, ni à la réflexion. L’essentiel est de sortir victorieux pour sauver ce qui pouvait encore l’être (la paix, la cohésion sociale). Je suis restée émue. Et comme je me sentais très petite, toute petite, à côté de ce grand homme bardé de toutes ses décorations mais humblement assis devant ces grandissimes du monde international, je me posais la question du pourquoi moi, je bénéficiai de lui ces hautes confidences de l’armée. Aujourd’hui avec des yeux de recul, je me dis que certainement ce qu’il voyait en moi et dans l’avenir, je ne pouvais guère le soupçonner, encore moins le deviner. En voici quelques bribes d’esquisse d’explication :
      Yabila dit :
      Notre armée a été décimée au sommet sur fond de velléités de pouvoir par les jeunes officiers arrivés après nos aînés, c’est à dire la génération des Thomas Sankara, Blaise Compaoré et les autres. Beaucoup d’officiers affermis et valeureux ont été tués parce qu’ils étaient craints à tort ou à raison par leurs congénères arrivés au pouvoir. Cela a contribué en grande partie à affaiblir notre armée.

      Dans l’empire romain, en cas de guerre où le pays était sur le point de faiblir et de tomber dans les mains de l’ennemi, on ouvrait les prisons et tous les bandits des grands chemins étaient libérés. Après la victoire, le fait qu’ils ont risqué leur vie pour la patrie, ils étaient d’emblée graciés et devenaient à part entière citoyens romains.
      Dans le cas de Sankara donc, je souscris entièrement que c’est avec sa révolution que l’image de Yennenga a été tronquée et écornée pour devenir une Yennenga guerrière tueuse. Cependant je précise bien que :
      -  Nos femme militaires (pour le moment) sont toutes autres que les femmes jadhistes avec des explosifs.
      -  Sankara qui voulait en décrocher coûte que coûte avec Saye Zerbo son pire ennemi, dût se rendre à l’évidence qu’il ne sortira pas vainqueur de la guerre du Mali qu’il venait d’envenimer. Et qu’est-ce qu’il fit ? En secret et nuitamment il l’amener au front (avec certainement tous ces valeureux officiers qui étaient en prison avec lui). Ce fut ce qui a sauvé la Haute-Volta. Et Sankara toute honte bue, entama le premier et dare-dare des demandes de pardon au Mali.

      À vous tous jeunes qui me lisez, je vous conseille, de ne pas vous laisser lancer dans la critiquer facile, ne tombez pas dans ce piège odieux car, en effet, cela pourrait démoraliser. Priez si vous croyez en Dieu, dans le cas contraire fiez-vous à votre philosophie d’observation dans l’à-priori qui n’est pas forcément signe d’échec.

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