LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

Publié le dimanche 20 février 2022 à 17h00min

PARTAGER :                          
Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

(Ouagadougou, 19 février 2022). Le président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a échangé ce matin avec les faîtières et associations de médias du Burkina Faso. Cette rencontre initiée par le président Damiba s’inscrit dans la dynamique des concertations qu’il mène avec les différentes composantes de la Nation.

Avec les représentants de la presse, les échanges ont porté sur la contribution des médias à l’œuvre de « sauvegarde et de refondation du Burkina Faso » engagé par le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).

 Le chef de l’Etat a d’abord salué le professionnalisme et la responsabilité dont ont fait preuve les médias pendant les événements des 23 et 24 janvier derniers. « Les médias ont été parmi les principaux témoins privilégiés de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays », a relevé le président du Faso. Il a ensuite expliqué les motivations de l’action du MPSR qui sont « de permettre au pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes les forces afin de pouvoir recouvrir l’intégrité territoriale et jeter les bases d’une gouvernance saine au plan national ».

Aux hommes et femmes de médias du pays, le chef de l’Etat a rappelé que le MPSR a à cœur de garantir la liberté de presse et les a invités à un « accompagnement sincère et vrai pour cette période décisive de notre histoire ». « Ce qui est à critiquer doit être critiqué, ce qui est à porter à la connaissance des populations devra être élaboré », a poursuivi le président Damiba, qui a aussi invité les journalistes au respect de l’éthique et de la déontologie du métier.

Les représentants des organisations professionnelles des médias ont salué la disponibilité du président du Faso, qui leur offre l’opportunité de partager avec lui, certaines préoccupations. Ils ont relevé entre autres, pour les médias publics le manque de moyens et de ressources qui handicapent fortement leurs structures dans l’atteinte de leurs objectifs.

Les médias privés eux, ont présenté leurs difficultés financières auxquelles s’ajoutent les droits de redevances de la Télévision numérique terrestre (TNT) et le coût élevé de la connexion internet. Ils ont également exprimé le besoin d’être informés en temps réel pour mieux accompagner le MPSR.

A ce propos, le président du Faso a demandé de la patience aux hommes et femmes de médias, le temps de mieux organiser ses structures de communication. Du reste, le mouvement sera toujours à l’écoute des acteurs de la presse pour l’atteinte de ses objectifs sécuritaires à déclaré le chef de l’Etat.

Le président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a aussi rassuré les patrons de presse du maintien du soutien à la presse, des mesures d’accompagnement pour la valorisation de la presse, ainsi que la possibilité « d’améliorer ce qui pourrait l’être ».

Direction de la communication de la présidence du Faso

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 19 février 2022 à 20:34, par John En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    Vous êtes vraiment drôle... Aucun président n’a eu cette chance au Burkina, et pourquoi donner cet avantage au PR Damiba ?

  • Le 19 février 2022 à 22:00, par DU BOULOT COLONEL En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    Selon un ressortissant de la région, ce sont les habitants de plusieurs quartiers périphériques de la commune de Djibo, qui ont reçu l’ultimatum. « Nous avons alerté les responsables de la sécurité de la région », raconte un habitant. Ces populations des quartiers ont dû fuir vers le centre-ville.
    « Un bus a été intercepté jeudi non loin de mon village et des hommes armés ont menacé le conducteur de ne plus revenir sous peine de se faire décapiter », témoigne un autre habitant. Les bus venant de Ouagadougou sont immobilisés à Bourzanga, à une cinquantaine de kilomètres de Djibo. Personne ne peut quitter non plus la ville.
    « Ils ont interdit aux commerçants du bétail tout passage à partir de Namissiguia. Personne ne prend encore le risque de se rendre à Djibo par la route », selon une autorité administrative locale.
    Des installations de la société nationale d’électricité et les installations téléphoniques ont été sabotées. « Le seul réseau mobile qui fonctionnait encore a été coupé il y a quelques jours », précise une source locale. « Nous craignons encore une pénurie de carburant », poursuit la même source.
    « Sur place à Djibo, c’est le désarroi total », écrit Newton Ahmed Barry, l’ex-président de la commission électorale, qui demande de sauver le chef-lieu de la province du Soum. « L’armée est bien présente sur place à Djibo », fait savoir un habitant, qui se demande comment ces hommes armés pourraient s’attaquer à la ville.

  • Le 19 février 2022 à 23:50, par Zampaligri En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    En retour, les Burkinabé invitent Sandaogo à clarifier sa politique dans « un accompagnement sincère et vrai ». A ce stade les Burkinabé sont déjà découragé eu egard aux discours ambigues de Sandaogo. Pour l’nstant qu’on navigue à vue tout en caressant le colon..

  • Le 20 février 2022 à 00:53, par Reungo En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    DAMIBA a dit : ’’...la possibilité « d’améliorer ce qui pourrait l’être »...’’ ; alors nous lui demandons d’arranger, d’améliorer le Mouvement en enlevant celui qui a toujours menti au peuple.
    Tenons cela comme dit : Cet élément est la brebis galeuse du troupeau et il faut l’enlever !

  • Le 20 février 2022 à 01:02, par Zach En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    Je propose que tous les militaires (les ex-PMKlistes sous Tom Sank, les policiers deflates, etc..) soient pris en compte ! Juste ils sont tous plus Burkinabe que moi meme ! On les a rendus comme ca et on doit accepter ce qu’ils sont !

    Ces gars sont mes grands/petits freres ! Ils ont rejoint les rangs parce-que honorables ! Donc, il faut qu’on se reunisse !

  • Le 20 février 2022 à 03:07, par ZEUS En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    Ce sondage est tout simplement pathétique. Hum ! Avec son expérience, je pense que ce sont avec les netizens et les soi-disant influenceurs qu’il devrait s’entretenir et les non les organes de presse !
    Nii Kuud Zoet Gouh’gah !
    Du courage, LeFaso.net, restez droit dans vos bottes.

  • Le 20 février 2022 à 06:21, par bonté En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    C’est bien mais à quand la rencontre avec les chefs militaires ?
    Les terroristes défient les nouvelles autorités.
    Le copinage avec la presse, ça n’augure absolument rien de bon.

    • Le 20 février 2022 à 13:10, par Guimbi Ouattara En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

      Hey lt colonel Damiba, il faut laisser tout ça et te rendre au front. Avec l’annonce du retrait des soldats Français au Mali, les terroristes vont intensifier les attaques. On te jugera au nombre de Km2 récupérés aux mains des terroristes, au retour de la sécurité, au retour des déplacés dans leurs localités. Achète 50 hélicoptères de combats performants pour soutenir les Policiers et les militaires au sol.

  • Le 20 février 2022 à 09:48, par TONSA le chasseur En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    Monsieur le Président l’heure n’est plus aux rencontres. Laisser les "parlementations "et mettez la chose militaire au devant. Le peuple Burkinabè vous jugera uniquement sur ce terrain. Si Demain nous voyons notre armée à l’offensive entrain de pourchasser les terroristes, le peuple applaudira. A la Guerre comme a la Guerre. Tout le reste est secondaire (salamalek) et peut être dévolu à un autre membre du MPSR.

  • Le 20 février 2022 à 09:59, par Sacksida En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    Quand on lis des critiques de certains hommes de Medias l’on se demande si des gens sont sinceres et consequents car le President du Faso Damiba n’est pas venu avec une baguette magique pour resoudre en temps de mouvements des problemes complexes et cruciaux de l’insecurite. En toute choses, il faut bien sur s’organiser mieux pour agir et etre efficace dans la lutte contre le terrorisme, dans ce domaine certains croient a tord qu’ils connaissent mieux que nos FDS ? Si des 100 milliards qui ont ete jeter par des fenetres avec des Helicopters Civils defecteux, avaient ete judicieusement utilises, nos actions aeriennes seraient plus efficaces et probants. De plus, la motivation et la conhesion des troupes qui etaient a terre est entrain d’etre relevees et le Peuple Burkinabe doit continuer a soutenir le MPSR et nos FDS pour que dans un avenir prochain une bonne partie du probleme soit resolu..Des grandes gueules font dans la.surenchere comme si eux memes auparavant avaient ete des exemples de Probite morale et de competences averees. Faisons des critiques objectives et des propositions au lieu de vouloir s’en prendre au MPSR qui ne sont pas des Militaires de 1960. La Guerre Actuelle demande plus l’intelligence, de ruse et de la tenancite a toutes epreuves. Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe qui est integre. Salut

  • Le 20 février 2022 à 12:16, par jan jan En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    Vous voulez plutôt un accompagnant partisan, ne nous pomper pas l’air, même Sankara qui disait "appelons un chat un chat" n’a jamais admis que la presse dise la vérité quand cela allait en leurs défaveur. Il n’y a jamais eu un gouvernement plus dictateur que celui de la révolution.

  • Le 20 février 2022 à 14:48, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    Ah... Vraiment c’est la saison de la folie hein...

    Alors je me résume :Un président est élu et réélu démocratiquement en 2015 et en 2020. Tout en l’ayant plébiscité, tout les corps sociaux lui refusent tout "accompagnement".

    Les syndicats vomissent le mot "trêve", les élèves et étudiants mettent la pression, les magistrats défient l’exécutif et défont ses décisions, les juges et les fonds communs menacent de tuer le pays si on touche à leurs avantages, la presse tire à boulets rouges sur le président "diesel".

    L’unité qu’il demande pour faire front au terrorisme lui est refusée, ainsi que son souhait de ne pas faire une récupération politique de la situation sécuritaire. L’armée lui réfute toute légitimé à la réformer, ni à conduire la stratégie sécuritaire, tout en lui laissant endosser les échecs de leurs choix à eux.

    Sa volonté de rassembler les partis partenaires et la société civile pour gouverner est vue par son parti comme un partage inéquitable du gâteau, et par ses adversaires comme de la faiblesse. Son refus de la chasse aux sorcières et des décisions arbitraires lui valent des surnoms dénigrants de "gentil papou" et de "mangeur de communion".

    Mais, mais, mais : Des soldats violent la constitution, font un coup d’état et essaient d’assassiner le président élu. Ils suspendent ladite constitution puis la rétablissent sous la tutelle d’un "acte fondamental" supposé lui être supérieur. Ils créent une "structure" de droit inconnu dont on ne connait que le président pour diriger l’état. Et ces putschistes demandent la même chose que le président élu, et même mieux, un "accompagnement" de toutes les catégories sociales du pays, afin de dérouler un projet tenu secret, dont on sait juste qu’il promet, sans aucun délai fixé,une amélioration sécuritaire.

    Et là, ces gens (je préfère ne pas utiliser "burkinabè") acceptent !!! Même le conseil constitutionnel "oublie" que la constitution interdit les coups d’état et lui fait prêter serment ! Qu’on nous disent que pour beaucoup, c’est sous la contrainte, la menace ou la peur des armes, ou que c’est l’acceptation du fait accompli, il reste que c’est sidérant cette histoire !

    Qu’on ne veuille pas défendre le retour au pouvoir de Roch Kaboré et son régime, c’est compréhensible. Mais de là à se mettre à plat ventre pour "soutenir" et "accompagner" des putschistes qui cachent leurs identités et leur programme et qui vous promettent de rendre le pouvoir "quand ce sera possible", (c’est à dire peut être jamais) je ne comprends pas.

    Qui m’a volé et remplacé mon peuple d’hommes intègres ???

    • Le 20 février 2022 à 21:04, par Dedegueba Sanon En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

      Bravo, bravo mon frère. Je voulais dire la même chose mais au moment de valider mon écrit, une fausse manœuvre m’a tout effacé. Ton analyse est tout juste limpide. C’est un non sens d’utiliser la presse (l’activiste) pour torpiller un régime au point de provoquer sa chute, pour après demander à cette même presse un accompagnement ? Au Mali, leur Col laisse parler son PM et ses actions à sa place, pendant que chez nous les actions se font attendre.

  • Le 20 février 2022 à 19:32, par Ka En réponse à : Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

    ’’’’’’’’’’’’’’’Aux hommes et femmes de médias du pays, le chef de l’Etat a rappelé que le MPSR a à cœur de garantir la liberté de presse et les a invités à un « accompagnement sincère et vrai pour cette période décisive de notre histoire ». « Ce qui est à critiquer doit être critiqué, ce qui est à porter à la connaissance des populations devra être élaboré », a poursuivi le président Damiba, qui a aussi invité les journalistes au respect de l’éthique et de la déontologie du métier.’’’’’’’’’’’’’’’’

    Mr. Damiba : La confiance ne se décrète pas : Elle se mérite, on la sent, elle se manifeste, on la voit, on l’appréhende par les actions de tous les jours. Elle ne disparait pas du jour au lendemain. C’est tout un processus. Donc si vous pensez que les responsables des medias ne vous cautionnent pas, ça ne s’est pas fait au jour au lendemain, la preuve est votre rapport avec un activiste troublant, et pourtant c’est vrai que le mensonge est érigé en système de gouvernement bouche cousu. Au Burkina, on joue à "Tout va très bien Madame la Marquise", et on ne supporte pas la moindre critique, même, et surtout, si elle est justifiée. "Il n’y a que la vérité qui blesse" dit le proverbe.

    Ce qui ne regarde que Ka, ’’’’’Rencontre sans importance car, c’est connu qu’au Burkina depuis la nuit des temps que la presse qu’elle soit écrite, et maintenant en ligne a l’exemple de la pertinence du Dr. Paré qui a gagné son pari avec la gratuité des réseaux sociaux, cette presse a toujours donné une nourriture intellectuelle au peuple Burkinabé pour que les mensonges des dirigeants ne prennent pas possession de toutes les mentalités.

    Ici, demander d’accompagner un pouvoir déjà tacher de doute avec un activiste qui a déversé sa pourriture, voilà une raison de plus (s’il en fallait) de douter de la sincérité, surtout quand Damiba affirment vouloir la sincérité des hommes des médias, pourtant de son côté c’est "Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais", telle est leur crédo.

    Personne au pays des hommes depuis la RDP ne doute que le travail du journaliste, c’est d’informer, et ce, le plus objectivement possible. Les manipulations et autres trafics d’influence sont en-dehors de ses attributions, voire franchement contraire à la déontologie de la profession. A part les journalistes alimentaires partisans des responsables des coups d’état a la maternelle. Sinon, la presse ne doit pas se laisser instrumentaliser par qui que ce soit. La communication et le journalisme sont deux professions (ou activités) totalement antagonistes. Le journaliste a pour vocation d’informer, et ce, de manière la plus objective possible, en se mettant çà l’écart des pressions politiques et économiques (cf. code de déontologie).

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Massaka SAS se lance à la conquête du monde
Burkina/médias : BBC et VOA suspendus pour deux semaines