Procès Sankara et compagnons : C’est au tour des témoins de passer à la barre
L’interrogatoire de l’accusé Diakalia Démé, entamé la veille, a pris fin ce mardi 16 novembre 2021, une trentaine de minutes après l’ouverture de l’audience du jour. En l’absence de l’accusé Tibo Ouédraogo, en repos médical, le président du tribunal a annoncé le passage à la barre des témoins.
L’audience a été suspendue à 9h 28 pour cinq minutes, aux fins d’organiser le passage des témoins.
Mais bien avant, c’est l’accusé Diakalia Démé qui a achevé sa partie par l’interrogatoire de la défense.
Son avocat, Me Olivier Somé, lui a ainsi posé des questions à décharge, aboutissant à la conclusion que (et tout en se réservant pour l’étape des plaidoiries) son client ne peut être considéré comme un complice de la situation.
Qu’avez-vous à dire avant de regagner votre place ? demande le président du tribunal à l’accusé.
"Rien pour le moment", a répondu Dakalia Démé avant de rejoindre son box.
O.L.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 16 novembre 2021 à 14:18, par Lepeul En réponse à : Procès Sankara et compagnons : C’est au tour des témoins de passer à la barre
par Lepeul
Depuis le début c’est le seul qui dans ses déclarations prouve que au Burkina il y’ a encore des militaires honnêtes .
Autrement les Diendéré, Palm et compagnie que des civils forts avec les gentils et les gens sincères, mais faibles devant les autres et ennemie de l’Afrique.
Témoignage du Colonel :
« Thomas Sankara était très juste, loyal, dynamique »
Daouda a cité entre autres des difficultés financières, la rigueur du président Sankara comme cause de certaines insatisfactions internes. « Je me rappelle que la 504 de Lingani était en panne et le mécanicien est venu avec une pièce de 35.000 francs CFA. Lingani a mis sa main dans les poches, il n’avait pas les 35.000 francs », a-t-il révélé.
Mais qu’à cela ne tienne, pour Daouda Traoré « Thomas Sankara était très juste, loyal, dynamique. On peut ne pas être d’accord avec lui mais son argumentaire est imparable. Il avait la rigueur et la morale révolutionnaire ».
Sa mort est loin d’être un accident, selon le Colonel-major à la retraite. « Ceux qui ont tué étaient venus pour tuer et non pour arrêter », lance-t-il avant d’ajouter : « Je pense qu’incontrôlés que soient les éléments qui l’ont fait, ils ne sont pas bêtes pour rentrer dans une caserne et tuer le président et ressortir vivant. Je suis surpris qu’on ait agi au sein du conseil en toute impunité. Si j’avais le commandement du conseil, ils pouvaient entrer et arriver à tuer mais ils ne ressortiraient pas vivants », a-t-il argué.
2. Le 17 novembre 2021 à 00:50, par Aboubacar Doumbia En réponse à : Procès Sankara et compagnons : C’est au tour des témoins de passer à la barre
Vraiment !
Entrer dans cette enceinte et venir tuer un président de la République
Il y a de quoi à être étonné !!!