Procès Thomas Sankara et douze autres : L’accusé Sibidi Albert Pascal Belemlilga plaide non coupable
Les auditions dans le cadre du procès Thomas Sankara et douze autres se poursuivent ce lundi 15 novembre 2021. Est à la barre, ce lundi 15 novembre 2021, l’Adjudant chef à la retraite, Sibidi Albert Pascal Belemlilga. Au moment des faits, il était de l’Escadron motocyclistes commandos (EMC) basé à Pô. Il est accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’État.
Prenant la parole, l’accusé plaide non coupable. Il dit être à Ouagadougou au moment des faits pour un tournoi inter-services de volley ball.
Le 15 octobre 1987, quand les tirs ont déclenché, il déclare s’être rendu dans un détachement de son corps pour des instructions. Et c’est là que le chef de corps adjoint, Bernard Kaboré, lui enjoint d’aller se mettre en tenue de combat et de rappliquer au camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), actuelle École nationale de la police (ENP).
Au cours de son parcours, il dit avoir rencontré le lieutenant Gaspard Somé, qui lui confie avoir exécuté le chef de corps de l’Escadron de transport et d’intervention rapide (ETIR) et qu’il devait se rendre au conseil de l’Entente pour rendre compte.
A qui allait-il rendre compte ? demande le président du Tribunal. Je suppose, répond-t-il, à Blaise Compaoré, le chef de corps du Centre national d’entrainement commandos (CNEC) ou à Gilbert Diendéré, son adjoint.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 novembre 2021 à 11:12, par caca En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : L’accusé Sibidi Albert Pascal Belemlilga plaide non coupable
Ca alors et intéressant comme déposition. Des éléments nouveaux méconnus par le vieux Ka et caca. Au cours de son parcours, il dit avoir rencontré le lieutenant Gaspard Somé, qui lui confie avoir exécuté le chef de corps de l’Escadron de transport et d’intervention rapide (ETIR) et qu’il devait se rendre au conseil de l’Entente pour rendre compte.
je suppose que la mémoire de ce accusé est toujours en bon d’état. Si non il doit élucider le crime de ce homme qui ne fait partie des 12 compagnons.
A qui allait-il rendre compte ? demande le président du Tribunal. Je suppose, répond-t-il, à Blaise Compaoré, le chef de corps du Centre national d’entrainement commandos (CNEC) ou à Gilbert Diendéré, son adjoint.
Le terme suppose décrédibilise la déposition de l’accuse. il n’est pas sûr de ce qu’il dise.
Le 15 novembre 2021 à 11:33, par SOME En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : L’accusé Sibidi Albert Pascal Belemlilga plaide non coupable
Mon cher caca tu crois avoir compris ! Évidemment selon tes désirs… Mais le français est subtil c est pour les gens qui savent lire et surtout pas à ceux qui ne cherchent qu’à travestir les faits. Le mot et l’idée sont indissociables. Va scruter encore plus profondément le sens (et les sens) et et l’essence de ce mot « supposer ». La semantique est l’une des plus plus vieilles sciences que l’esprit humain ne pourra jamais épuiser.
SOME
Le 16 novembre 2021 à 14:00, par caca En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : L’accusé Sibidi Albert Pascal Belemlilga plaide non coupable
SOME
Pour une première fois tu m’appelle cher afin de me traiter un canular en sémantique français. Tu ta conscience est bonne, tu sais bien qu’en matière de pénal, les hypothèses sont exclus car la vérité est une affirmation et non une supposition. Le terme "suppose" est une hypothèse dans le langage courant. On peut vérifier une supposition ou une hypothèse après une recherche minutieuse. Dans le cas des affirmations de ce accusé, il sera difficile d’aller chercher la confirmation chez Gaspard SOME qui ne plus de ce monde. Et même s’il était vivant, il peut ne pas répondre, car Mr Gaspard n’a jamais dit qu’il partait faire un compte rendu à Blaise Compaoré ou au Général Diendéré. C’est dans l’imaginaire de ce accusé et l’emploi de mot suppose équivaut à peut-être.
2. Le 15 novembre 2021 à 11:33, par Sacksida En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : L’accusé Sibidi Albert Pascal Belemlilga plaide non coupable
Cet accuse commence a dire la verite incontournable, Gaspard allait rendre compte a ses superieurs hierarchique Blaise compaore ou Gilbert Diendere de la mission a Lui confiee dans la Cadre du Complot deroule le 15 octobre 1987. C’est seulement aussi clair comme l’eau de Roche pour les gens de bonne foi. Salut
3. Le 15 novembre 2021 à 11:46, par Oui En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : L’accusé Sibidi Albert Pascal Belemlilga plaide non coupable
La citation de DRUON avait été exprimée ainsi par Thomas Sankara : "les tragédies des peuples révèlent les grands hommes. Mais ces tragédies ce sont les médiocres qui les provoquent."
Avec tout le respect que je dois à toutes les autres victimes, la tragédie du 15 octobre 1987 n’a révélé qu’un seul Grand Homme. Ceux qui ont provoqué cette tragédie sont en fuite. Quelques uns sont devant le tribunal à jouer les durs à cuire. Ils ne sont pas et ils ne seront jamais de grands hommes. Et ils ne sont pas éternels. L’histoire effacera leur nom. C’est le néant abyssal qui les attend.
4. Le 15 novembre 2021 à 12:48, par Pindare En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : L’accusé Sibidi Albert Pascal Belemlilga plaide non coupable
Il allait tout simplement tendre compte à Diendiéré puisque Blaise n’était pas au conseil et lui savait à qui rendre compte. Il ne veut pas dire directement rendre compte à ce maudit soldat de Diendiéré.