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C’est un ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale en pleine mutation qui a ouvert ses portes aux médias publics et privés. Innovations, organisation pratique du travail et vision pour l’Administration burkinabè, zoom sur un pan de ce département en charge de la mise en œuvre et du suivi de la politique du gouvernement en matière de fonction publique, de travail, de relations professionnelles et de sécurité sociale.
La modernisation de l’Administration est la priorité du président du Faso, après la sécurité et la réconciliation nationale, confie Pr Séni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale. En septembre 2018, le Conseil des ministres a demandé d’entreprendre des réformes aux fins de répondre aux besoins d’efficacité et de qualité des services publics.
En effet, l’état des lieux présente un système théoriquement bien construit, mais pas efficacement appliqué, un retard dans la déclinaison des lettres de missions, etc.
Fort de cette feuille de route, le premier responsable du département et ses collaborateurs ont pris une option claire de faire de cette administration en charge de mettre en œuvre et de suivre la politique du gouvernement en matière de fonction publique, de travail, de relations professionnelles et de sécurité sociale, un instrument efficace à même d’inspirer les services publics, par des réponses efficaces aux attentes des usagers. Pour cela, ils ne lésinent pas à s’inspirer des bonnes pratiques en la matière.
Le cap, c’est de parvenir donc à des services de qualité et de faire en sorte que le peu de ressources publiques soient utilisées à bon escient. D’où les innovations entreprises au sein du ministère et ses démembrements. « Ces innovations sont nécessaires pour minimiser les mouvements d’humeur, la rareté des ressources, les lourdeurs administratives et pour satisfaire les exigences des usagers », décèle Pr Séni Ouédraogo, engageant ainsi son département sur la voie des réformes. « Toutes les grandes réformes ont été l’œuvre de "fous" », encourage-t-il, convaincu qu’il ne faut pas renoncer à tout ce qui peut faire avancer.
Du processus d’élaboration des actes de carrières à la nouvelle plateforme e-services pour les retraités, aux dépôts en ligne des concours, la dématérialisation du système d’évaluation en passant par l’organisation matérielle du travail au sein du ministère, pour ne ce citer que celles-là, le curseur est mis sur une administration publique électronique avec entre autres bénéfices de réduire les déplacements des usagers et des charges y afférentes.
En ouvrant ses portes aux médias, le ministre et ses collaborateurs ont, en cette fin mars 2021, estimé que dans la quête de cet idéal, il est nécessaire d’avoir le jugement, les critiques de personnes externes. C’est d’ailleurs dans cette volonté de se soumettre aux critiques, qu’une boîte à idées a été mise à la disposition des usagers, dès l’accueil, et dont le contenu est recueilli chaque lundi pour traitement.
Persuadé que les critiques constructives font avancer, Pr Séni Ouédraogo a invité ses collaborateurs directeurs généraux et responsables à divers niveaux, à laisser voir ce qu’est le ministère au quotidien. « Laissez les gens voir notre vrai visage au quotidien. Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique. Ce n’est pas le vernissage qui nous intéresse, il faut laisser voir les vraies difficultés. Ce n’est pas la théâtralisation qui nous intéresse, montrons ce que nous sommes au grand jour », a-t-il lancé, rassurant que le changement n’est pas un fleuve tranquille. Pour lui, il s’agit donc de s’ouvrir à toutes les critiques constructives et faire en sorte qu’à la fin, le service public réponde au goût de l’usager et ce, à travers une administration publique de qualité et efficace.
Un système théoriquement bien construit, mais pas efficacement appliqué
A ce stade, les innovations sont regroupées en quatre grands axes : l’innovation managériale, celle numérique, l’innovation collaborative et celle participative.
Par l’innovation managériale, le département a adopté un mode de gestion qui rompt d’avec les tabous de l’organisation administrative.
Ici, c’est un mode de gestion du système privé qui a été instauré, essayant de briser les tabous et les idées reçues sur l’organisation administrative. Cette approche managériale fait que le caractère autoritaire de la relation patron-collaborateur-agent s’estompe pour « devenir vraiment » un travail d’équipe. Ici, c’est la responsabilisation même et la mise en confiance des agents qui sont placés en avant.
L’innovation numérique est, elle, la résultante d’une forte conviction selon laquelle, le numérique offre des opportunités pour transformer qualitativement l’administration. Dès lors, il s’est agi de s’inspirer également des meilleures solutions utilisées ailleurs. Des modèles à travers le monde ont été scrutés au profit de l’administration burkinabè.
Plusieurs e-services sont également en cours d’élaboration au sein dudit ministère. « Il faut saisir les opportunités que nous offre le numérique. Nous avons voulu voir les meilleures solutions ailleurs », explique le ministre Séni Ouédraogo, égrenant des informaticiens burkinabè répertoriés sur l’échiquier international pour également accompagner l’élan.
Déclinant le contenu des innovations collaborative et participative, le ministre a d’abord relevé qu’à son arrivée, son département comptait quatre syndicats. « Je leur ai dit qu’il faut qu’on sorte de l’idée que chacun doit être une case. Il faut qu’on collabore et cette collaboration, au-delà des syndicats, c’est de montrer que chacun peut faire tout, pourvu qu’on lui donne la chance. C’est pourquoi vous voyez le travail à la chaîne. On a voulu développer ça avec les ‘’open-spaces’’ », expose Pr Séni Ouédraogo, pour qui l’idéal c’est d’associer les gens dans la façon de travailler. De son avis donc, il faut démystifier l’idée selon laquelle, seuls les gouvernants possèdent les solutions.
La direction des services informatiques (DSI), tenue par l’ingénieur informaticien, le commissaire de police Arouna Ouattara et son équipe, a à son actif plusieurs applications déjà développées : ALIAS, SADINA, DIAN, SIT@, SIGASPE, Plainte en ligne, etc. Des logiciels entièrement conçus par l’équipe pour répondre à des besoins réels des usagers. Malgré les conditions de travail difficiles et l’insuffisance de moyens, c’est une équipe de jeunes passionnés qui est ainsi plongée à la tâche et en prospection permanente.
« C’est la passion et le patriotisme qui valent le sacrifice personnel », s’ouvre M. Ouattara, apprenant que certaines innovations ont même ont été exportées dans des pays lointains (cas du SIGASPE).
A la lumière de cette direction générale, le ministère et ses démembrements connaissent une révolution. C’est le cas avec l’entité en charge de l’organisation des concours.
Faire de l’ENAM un centre d’excellence en matière d’administration
C’est une Ecole nationale d’Administration et de magistrature (ENAM), une des structures rattachées, en métamorphose que les journalistes ont visitée avec à sa tête, le directeur général, Dr Awalou Ouédraogo. Dans une interview qu’il a accordée en août 2019 à Lefaso.net (Dr Awalou Ouédraogo, Directeur général de l’ENAM : « Aucun énarque ne sera remis à la Fonction publique pour intégration sans avoir validé le stage militaire »), son premier responsable déclinait déjà la vision dont il est porteur pour cette école. « La démarche est simple ; quand j’ai pris service, j’ai regardé le budget de l’ENAM, c’est impossible de faire de cette école un centre d’excellence », mesure Dr Awalou Ouédraogo.
Avec son ministre de tutelle, il entreprend donc des démarches vers des modèles de réussite, des « champions » ; c’est-à-dire des opérateurs économiques, des hommes d’affaires burkinabè. Convaincu qu’au lieu d’aller tendre la main dehors, il y a des « champions » à l’interne qui peuvent, en plus de leurs contributions aux impôts, aider à bâtir le pays.
A la fin mars 2021, neuf « champions » avaient adhéré au projet, faisant ainsi d’eux des « professeurs associés » de l’ENAM et des investisseurs dans cette école de formation professionnelle. En plus donc d’offrir des infrastructures qui porteront leur nom, ces modèles de réussite dispenseront des modules aux énarques par le partage de leur expérience en matière d’affaires, d’entrepreneuriat.
A la fin mars 2021, des infrastructures « futuristes » étaient en finition ou en chantiers, grâce à cette nouvelle dynamique.
« Ces hommes d’affaires, avec désormais pour titres de professeurs associés, partageront leurs connaissances avec l’ensemble des étudiants de l’ENAM. Ils vont venir expliquer comment ouvrir une entreprise, la piloter…car, in fine, c’est le privé qui crée la richesse. (…). C’est un choix clair. L’administration est au service du privé, il faut connecter ces deux-là ; c’est le modèle qui marche. Quelqu’un qui est, à partir du vent des bois, devenu milliardaire (génie pour moi), il faut qu’il vienne partager son expertise aux énarques », loue Dr Awalou Ouédraogo.
Outre la bibliothèque, financée par l’opérateur économique Inoussa Kanazoé, on pouvait contempler le terrain omnisport composé de gazon synthétique et de plateaux pour les sports de main, financé par Mahamadou Bonkoungou, ou encore l’amphithéâtre Idrissa Nassa de 253 places doté entre autres de salles VIP (pour des personnalités de marque) et d’un dispositif pouvant permettre aux élèves d’y suivre des cours à distance dispensés par de grands enseignants à travers le monde.
L’option du directeur général se veut claire : faire de l’ENAM un centre d’excellence en matière d’administration dans la sous-région.
O.H.L
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 13 mai 2021 à 23:58, par Le citoyen du Burkina En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Bravo au ministre Séni OUÉDRAOGO pour sa vision et courage à toute son équipe. Il faut oser avec les réformes, c’est dans ça que nous allons avancer. J’apprécie vraiment sa façon de conduire les choses. Certes il aura sur son dos les gens qui ne veulent pas le changement mais à la fin tout le monde sera content et c’est ça l’essentiel. Construisons une administration de demain.
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2. Le 14 mai 2021 à 07:36, par Kami En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Voilà un des ministres qui bossent bien, mais il est souvent incompris ou embarqué dans le manque de vision du MPP. Courage à lui et que son esprit puisse inspirer les autres.
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3. Le 14 mai 2021 à 07:56, par HUG En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Mais alias n est pas dans la plupart des cas mis a jour.Sinon courage a vous pour LA suite.
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4. Le 14 mai 2021 à 08:11, par citoyen En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
oui les reformes !!! Mais où en sommes nous avec le système de remise à plat des rémunérations des agents publics.trop de reformes dans ce pays mais rien n’aboutit ( apurement du passif foncier, reduction du train de vie de l’Etat etc...). Tant que Roch sera president, je ne croirai jamais à notre gouvernance.
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5. Le 14 mai 2021 à 08:52, par visionnaire En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Le message que véhicule la deuxième photo de l’article est clair et net, je le partage entièrement. Courage au ministre Séni Mahamadou OUÉDRAOGO.
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6. Le 14 mai 2021 à 10:02, par Burkinabè lamda En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Vraiment bravo au Ministre Séni Ouédraogo pour le travail abattu. Certains vont l’applaudir, d’autres vont le crucifier s’ils le pouvaient mais à la lire, ce qu’il demande ce sont des critiques constructives pour le développement du Burkina Faso. "Persuadé que les critiques constructives font avancer, Pr Séni Ouédraogo a invité ses collaborateurs directeurs généraux et responsables à divers niveaux, à laisser voir ce qu’est le ministère au quotidien. « Laissez les gens voir notre vrai visage au quotidien. Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique. Ce n’est pas le vernissage qui nous intéresse, il faut laisser voir les vraies difficultés. Ce n’est pas la théâtralisation qui nous intéresse, montrons ce que nous sommes au grand jour », a-t-il lancé, rassurant que le changement n’est pas un fleuve tranquille." BON VENT Professeur.
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7. Le 14 mai 2021 à 10:23, par Thién En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Ce ministre gagnerait à dire cette vérité à son président, lui qui parle de "critiques faciles" quand on a des opinions contraires à ce qu’il pense !
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8. Le 14 mai 2021 à 16:03, par raogo En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Bravo, mais en ce qui concerne les absences ils doivent être confirmé ou infirmé par le supérieur hiérarchique direct et transmis à son supérieur comme ca en cas de problème il est aussi responsable que l’agent.
Cela va régler le problème des agents fictifs de l’Etat et les absentéistes notoires.
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9. Le 15 mai 2021 à 09:10, par James En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Merci à Monsieur le Ministre pour pour ses différentes reformes qui étaient attendues très longtemps. Courage à vous et que Dieu vous aide.
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10. Le 17 mai 2021 à 09:03, par TRO En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
SACREE FONCTION PUBLIQUE :
Dans la même fonction publique, régie par la même loi de finances, des agents de catégorie B sont mieux payés que des agents de catégorie A et y a rien
Dans le même pays, à diplôme égal LES UNS sont payés quatre fois que LES AUTRES (tu as 10 ans de service tu n’a pas 300 000 F CFA, l’autre vient de sortir de l’école il a plus de 800 000F CFA)
Dans certains ministères, c’est la DAF (structure d’appui uniquement) qui décide des activités à réaliser
Dans la même fonction publique, il y a des ministères où tous les agents ont du carburant pendant que dans d’autres rien ; Raison : VOUS N’Y AVEZ PAS DROIT !
Dans la même fonction publique, Tu demandes pourquoi tu n’a pas droit au carburant, aux primes et autres fonds communs on te répond : VOUS N’Y AVEZ PAS DROIT ! et l’on ajoute : CHAQUE MINISTERE A SES AVANTAGES, IL FALLAIT FAIRE L’AUTRE CONCOURS, ASSUMES TON CHOIX !!!
LES REFORMES C’EST BIEN, LES NOUVELLES APPLICATIONS C’EST GENIALES MAIS S’IL SUFFIT DE CELA POUR OBTENIR DE BONS RESULTATS DANS LA FONCTION PUBLIQUE, ALORS AUTANT CREER DES APPLICATIONS QUI VONT REMPLACER LES FRUSTRES DE LA FONCTION PUBLIQUE CAR ON NE PEUT PAS OBTENIR L’ADHESION DE TOUS AVEC CE TRAITEMENT DISCRIMINATOIRE DES FILS ET FILLES D’UN MEME PAYS REGIS PAR LA MEME LOI DE FINANCES.
VOUS ACCEPTEZ LES CRITIQUES POUR AMELIORER LES CHOSES, ALORS VOICI LES MIENNES !
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11. Le 17 mai 2021 à 12:55, par kap En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Courage à vous, mais et si les noms de ses applications étaient en langue nationales ?
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12. Le 18 mai 2021 à 08:55, par yelenn En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Merci au Pr pour les innovations. Seulement je ne comprend pas le réticence des premiers responsable à accorder les mises à dispositions. Il faudrait faciliter les mouvements inter ministériels des agents et éviter de dire que tel agent n’est pas du corps. je crois que tous les agents sont de la fonction publique. Si un agent peut exceller et être plus productif dans un autre ministère, il faudrait l’accompagner dans ses démarches car c’est la fonction publique qui gagne. Au Burkina, on ne gagne pas forcement le concours de notre profil. Deux années passé dans une école de formation ne peuvent pas se substituer à 5 années passées à l’université. Par exemple, un agent de la fonction publique, titulaire d’un master en vulgarisation agricole et ayant réussi a un concours des musée du ministère de la culture, s’il demande à aller servir à l’agriculture, on devrait l’encourager et c’est l’état qui gagne et non l’empêcher comme il est fréquent de nos jours.
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13. Le 18 mai 2021 à 09:08, par yelenn En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Merci au Pr pour les innovations. Seulement je ne comprend pas le réticence des premiers responsable à accorder les mises à dispositions. Il faudrait faciliter les mouvements inter ministériels des agents et éviter de dire que tel agent n’est pas du corps. je crois que tous les agents sont de la fonction publique. Si un agent peut exceller et être plus productif dans un autre ministère, il faudrait l’accompagner dans ses démarches car c’est la fonction publique qui gagne. Au Burkina, on ne gagne pas forcement le concours de notre profil. Deux années passé dans une école de formation ne peuvent pas se substituer à 5 années passées à l’université. Par exemple, un agent de la fonction publique, titulaire d’un master en vulgarisation agricole et ayant réussi a un concours des musée du ministère de la culture, s’il demande à aller servir à l’agriculture, on devrait l’encourager et c’est l’état qui gagne et non l’empêcher comme il est fréquent de nos jours.
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14. Le 30 juin 2021 à 16:46, par SANOU En réponse à : Ministère de la Fonction publique : « Si on veut s’améliorer, il ne faudrait pas qu’on ait peur de la critique » (ministre Séni Ouédraogo)
Si la fonction publique veut réellement de la promotion dans l’administration, pourquoi ne pas liberaliser les concours professionnels du niveau supérieur à ceux du niveau inférieur ! Par exemple un agent de catégorie C devrait pouvoir passer directement le niveau A s’il a sa maîtrise ou licence ! Pourquoi passer nécessairement par le B alors qu’il a le niveau requis pour la catégorie A. Si c’est la compétence vous voulez, c’est là que ça commence ! Car beaucoup d’agent aujourd’hui dans la fonction publique n’ont pas eu le choix que de commencer au niveau inférieur ! Alors, metez les toujours à l’épreuve de leur niveau pour promouvoir la compétence ! Car ils pouvaient rentrer directement au niveau A
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