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Grève des 26 et 27 octobre 2005 : La CGT-B en campagne d’information

Publié le mercredi 19 octobre 2005 à 06h24min

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Le vendredi 14 octobre 2005, une rencontre d’information a
réuni les membres de bureau des structures syndicales
membres de la CGTB et le Secrétaire général national de la
confédération générale du Travail du Burkina, Tolé Sagnon.
L’objectif de la rencontre : donner le maximum d’informations
aux militants à la base.

C’est conformément à sa nouvelle stratégie de mobilisation que
cette rencontre a eu lieu a précisé Tolé Sagnon avant d’ajouter
que seule l’unité d’actions permettra d’aboutir à la résolution des
problèmes que connaît le monde du travail. Pour lui, tous les
problèmes posés par les travailleurs sont justes.

C’est pourquoi
il faut trouver les dirigeants qu’il faut dans les structures
syndicales à tous les niveaux pour une victoire contre la vie
chère. Et comme les élections approchent et que nos
gouvernants ont l’attention sur ces échéances, il faut que les
travailleurs s’activent sinon, ce ne serait pas après les élections
que leurs problèmes trouveront des solutions. T

oute chose qui
les amène à appeler les travailleurs à un arrêt de travail les 26
et 27 octobre 2005 pour la plate-forme suivante :
- Augmentation des salaires de 25%
- Traitement des dossiers pendants tels ceux de la SOSUCO et
de l’hôtel Indépendance
- La reconstruction du marché central de Ouagadougou
- L’application des augmentations au niveau des privés.
Selon M. Sagnon, ces revendications ne représentent qu’une
synthèse des préoccupations des travailleurs.

A la question de savoir pourquoi un temps mort depuis la
dernière rencontre entre syndicats et gouvernement qui remonte
au 20 mai 2005, au cours de laquelle le gouvernement avait pris
des engagements auxquels il n’a pas entièrement satisfait, le
secrétaire général de la CGTB s’explique : l’intervalle de temps
entre juin et octobre est celui des examens scolaires et
universitaires qu’il ne fallait pas sacrifier. Le personnel
enseignant se trouvait en vacances et une grève pour eux n’avait
aucun sens.

En plus de cela, cette période est celle des vacances
gouvernementales. Il fallait donc attendre la reprise des activités
tant au niveau scolaire que gouvernemental pour entrer en
action.

Les participants à la rencontre ont également débattu de la
nouvelle formule de notation des fonctionnaires, la situation de
nos sociétés cotonnières, et l’augmentation du prix du carburant
dans notre pays.

Par Mamadou TRAORE

Le Pays

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