Développement du numérique : Le Burkina dispose désormais d’une boussole
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La ministre de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatimata Ouattara, a reçu ce jeudi 18 janvier 2021 à Ouagadougou, une équipe du Fonds d’équipement des Nations-Unies (UNCDF), du PNUD et de la Coopération luxembourgeoise. Elle est venue présenter le rapport sur l’Inclusivité du développement de l’économie et des services numériques au Burkina Faso (IDES) commandité par le Burkina.
Le Burkina Faso est en chantier sur le plan du numérique. De nombreux efforts ont été faits par le gouvernement pour la transformation digitale du pays sous le leadership de la ministre de l’Economie numérique, Hadja Fatimata Ouattara. Pour faire l’état des lieux du processus, mais aussi prendre conscience des insuffisances, une étude a été commanditée.
La première édition du rapport a été remise ce jeudi 18 février 2021 à la ministre par les partenaires du Fonds d’équipement des Nations-Unies (UNCDF), la Coopération luxembourgeoise et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), principaux bras financiers de cette étude.
Selon le chargé d’affaires du Grand-Duché de Luxembourg, Joseph Senninger, le Burkina Faso est dans une bonne dynamique en ce qui concerne le développement numérique. Il a remercié l’UNCDF pour son engagement personnel dans l’élaboration de ce rapport et d’avoir associé le Grand-Duché du Luxembourg dans le développement de cette étude.
« Le numérique donne de nombreuses opportunités »
Mathieu Ciowela du PNUD est, quant à lui, revenu sur l’importance du numérique dans le développement d’un pays. « Le numérique donne de nombreuses opportunités. Il est transversal et est un facteur incontournable de développement », a-t-il mentionné. Il a confié que sa structure a accepté faire partie de l’équipe d’élaboration de ce document avec beaucoup de reconnaissance et de plaisir.
Dans ledit rapport, des recommandations ont été faites pour renforcer le processus de transformation digitale au Burkina Faso. Parmi ces exhortations, on peut citer l’établissement d’un forum de collaboration des parties prenantes, la mise en place d’une carte d’identité numérique du pays et d’une cartographie des stratégies et l’élaboration des plans pour renforcer la reconnaissance numérique par la population, entre autres.
La ministre en charge de la Transformation numérique, Hadja Fatimata Ouattara Sanon, a indiqué que ce rapport servira de baromètre dans le processus qui a été enclenché. « Ce qui nous réconforte c’est que les briques que nous avons posées sont bonnes. Notre pays a amorcé le bon rythme de développement numérique car les résultats sont globalement appréciables », a-t-elle apprécié. Au titre des actions menées par son département, Mme Ouattara a cité la prise des résolutions, des textes pour encadrer le domaine, le recrutement des incubateurs ainsi que le soutien des start-ups.
Obissa Juste MIEN
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