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Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

Publié le vendredi 16 octobre 2020 à 22h45min

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Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a accordé une interview à nos confrères français Radio France Internationale (RFI) et France 24, le jeudi 15 octobre 2020. Libération des otages au Mali contre rançon, la situation sécuritaire délétère au Burkina, réconciliation nationale et le dossier Thomas Sankara, sont les sujets entre autres abordés par le président du Faso, dans son interview. Retour sur quelques points saillants de cet exercice de questions réponses auquel s’est adonné le président Kaboré à son palais de Kosyam.

D’entrée de jeu, le président Kaboré a salué la libération des otages au Mali, dont le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé. Sans vouloir juger cette décision de l’Etat malien, le président du Faso estime que la contrepartie a été payée trop chère. Est-ce une négociation pour une accalmie ou pour la libération des otages ? Le président burkinabè dit ne pas en savoir trop. Cependant, il constate avec le journaliste Boisbouvier, la recrudescence des attaques au cours des derniers jours.

Selon, le président Kaboré, le Burkina n’a pas été consulté, ni dans le processus de négociation, encore moins dans la décision de libérer environ 200 djihadistes, parmi lesquels, le cerveau de l’attaque contre l’hôtel splendide et Cappuccino, le 15 janvier 2016 et de l’attentat de Grand Bassam en Côte-d’Ivoire, le 13 mars 2016. « Nous avions suivi les évènements comme tout le monde suivant avec beaucoup d’impatience pour la libération des otages, mais la contrepartie nous n’étions pas là-bas, donc on considère que c’est le Mali qui a géré cette question de sorte à pouvoir libérer les otages » confie le président du Faso. En tout état de cause « Cela n’entache en rien notre détermination à lutter contre le terrorisme dans la sous-région et dans notre pays en particulier ».

Selon Roch Marc Christian Kaboré, la lutte contre le terrorisme doit être la première priorité pour tous les Etats du G5-Sahel, car dit-il « c’est une lutte de longue haleine parce que ce ne sont pas des personnes installées sur un territoire déterminé qui vous font la guerre ».

Sur la question selon laquelle, sans les forces françaises, les terroristes seraient à Ouagadougou, le président se veut, on ne peut plus précis. Pour l’instant, ce sont les forces burkinabè et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui assurent la sécurité à l’intérieur du territoire burkinabè. Il précise que la plus grande force de Barkhane est installée au Mali et que les opérations conjointes avec l’armée burkinabè sont des opérations ponctuelles.

Le rapport du 8 juillet 2020 de l’ONG Human rights Watch était aussi à l’ordre du jour de ce débat. Le président du Faso a battu en brèche l’idée selon laquelle il y a eu des exactions de la part de l’armée burkinabè et que plus de 180 personnes seraient enterrées dans une fosse commune. Il défie toute personne d’apporter la preuve du lieu où sont enterrées ces personnes. Par ailleurs « le Burkina, n’a pas de problème de stigmatisation » répond le président du Faso, à la question de savoir si la communauté peule n’est pas aujourd’hui victime de stigmatisation au Burkina. Pour le président du Faso, c’est une situation qui est arrivée dans une zone (le Nord du Burkina ndlr) à majorité peule. Elle pouvait galvaniser n’importe quelle ethnie. « Dans les villages qui ne sont pas dans ces zones, il y a toujours une communauté peulh qui vit en harmonie avec les autres communautés » renchérit le président Kaboré.

Sur le cas d’un possible retour de l’ex-président Blaise Compaoré, le président du Faso, est resté imprécis. Il promet cependant, régler la question de la réconciliation nationale, dès le premier semestre de 2021, si toute fois il est réélu au soir du 22 novembre 2020. Le dossier de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, n’était pas en reste dans les débats avec les médias français. Le président relève avec satisfaction que malgré, l’absence des dossiers que la France devrait déclassifier, le processus poursuit son cours avec la justice burkinabè.

Sur son mandat de 2016 à 2020, il considère qu’il est positif pour le peuple burkinabè. Il en veut pour preuve, l’indépendance de la Justice, le renforcement des libertés, les multiples réalisations infrastructurelles durant les cinq années de règne, la gratuité des soins pour enfants de moins de cinq ans et femmes enceintes, les avantages qu’ont bénéficié les travailleurs du public, etc. Il déclare, par ailleurs en tant que démocrate, qu’il accepterait le verdict des urnes au soir du 22 novembre 2020 et appelle ces challengers à s’inscrire dans le même ordre.

Synthèse faite par Etienne Lankoandé
Lefaso.net

L’interview sur RFI

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Vos commentaires

  • Le 16 octobre 2020 à 15:36, par zemosse En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Tous ceux qui ont suivi l’interview à la télé ont pu remarquer que le drapeau burkinabe à côté du Président était froissé ! Ce n’est pas la première fois qu’une telle négligence est observée. C’est inadmissible.

  • Le 16 octobre 2020 à 15:49, par Nabiiga En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Le Président a dit haut et fort ce qui est attendu de tous : Le Burkina n’a jamais chassé personne. Les gens, à commencer par Blaise Compaoré et son frère, ont fui de leur propre gré. S’ils ont pris la poudre d’escampette, c’est parce qu’ils ont des choses à se reprocher. Le Président a pris note et leur prie de rentrer pour faire face à la justice car la Justice Burkinabè a changé depuis. Ce n’est plus le Ministère de Justice de François Compaoré dont il s’est chargé de nommer ses Juges, s’est chargé de rédiger les verdicts des dossiers de son Ministère. Aujourd’hui c’est une Justice républicaine. Le système judiciaire se mettra en branle dès leur descente d’avion. Ils seront cueillis à l’aéroport pour être conduits à l’endroit qui est le leur : La MACA pour Blaise, Zida et les militaires et la MACO pour François et les autres civils qui ont dévalisé la caisse de l’état. Ils répondront tout doucement de leurs actes. Non coupables, ils sont relaxés immédiatement ; coupables, ils passeront le reste de leur vie en prison. Affaire close et on n’en parlera plus, mais rentrez tout de même. Que NAFA soit à l’écoute ; elle, partisan indéfectible de l’impunité. Impunité il y en aura pas au Burkina, martèle le Président.

    • Le 16 octobre 2020 à 20:43, par Élève de maternelle En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

      Nabiiga, vous tirez plus vite que votre ombre. Quand on a maille avec la justice on est présumé innocent tant que le jugement n’a pas décidé du contraire. On ne passe pas forcément par la case prison avant le procès. Tant que le procès n’a pas lieu, la liberté provisoire est la règle générale et la prison l’exception. Dans votre paradigme de la justice j’ai le sentiment que vous inversez tout : pour vous on est présumé coupable ( donc la prison d’abord) avant le jugement. C’est vrai qu’au Burkina il y’a beaucoup d’abus de pouvoir des juges qui emprisonne systématiquement avant le procès ce qui pourrait laisser penser dans l’imaginaire populaire qu’un séjour à l’hôtel zéro étoile est obligatoire avant le procès. Normalement la prison avant le procès c’est pour des cas où la liberté provisoire peut constituer un risque pour la manifestation de la verité ( par destruction de preuve ou influence des témoins ) ou pour la société ( cas de criminels....).....etc

  • Le 16 octobre 2020 à 15:50, par IsNogood En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Radio France Internationale (RFI) et France 24 les organes de propgande Française sont à la manoeuvre. D’abord l’interview se Simon Gbagbo (Gbagbo lui meme ayant refusé), ensuite le president Rock. Ces charognard feront la tournée de toutes le capitale Africaine pour affuter leurs accusation et sniffer les faiblesses des uns et autres pour frapper lachement au temps opportun.

  • Le 16 octobre 2020 à 15:51, par caca En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    La réponse du président sortant était purement politique. Il sait à l’approche des élections que le sujet de la réconciliation est pathétique et surtout quand on évoque la question du retour de Blaise Compaoré ancien PF. La montée en puissance du CDP est pour quelque chose dans l’espace sociale du pays. Malgré tout, il y a des burkinabé qui militent pour ce parti, troisième force politique actuellement après une insurrection sans précédent contre le même. Tandis au MPP les lignes bougent et la réélection de Rock signe la mort de son parti qui doit réinventer ses marques. En plus, après un mandat il a gagné en maturité, Blaise Compaoré ne plus un danger pour son épanouissement. Donc, il a gagné la confiance des burkinabé et de toutes les façons les deux sont liés par des alliances.

  • Le 16 octobre 2020 à 16:10, par verite no1 En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Voila ! Si Blaise met son pied au Faso, il doit etre menotte et envoye a la MACA en attendant son jugement, oubien, il paye une caution de 50 milliards pour sa liberte provisoire !!!!!! Dans le cas contraire, il risque de "redetaler" en plein midi !!!!! Nous disons categoriquement NON a une reconciliation sans justice !!!!!!! Que les pseudo-sages revoient leur maniere !!!!!! Et puis, je prefere un besacier en loques, croupi aux abords des routes poussiereuses de Ouagadougou, a un energumene sans vergogne, cache sous le matelat de sa belle mere !!!!! Ca se fait pas et cela peut creer par exemple un malheur pour le pays tel le terrorisme et autres !!!!!! Karissa, Burkind yalga pa Burkind ye, Burkin saak Koum, zoe yande !!!!!! Kato !!!!! Wend na saam yande !!!!!

  • Le 16 octobre 2020 à 17:26, par Nabiiga En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    @ caca

    Très bien dit Caca. Honte au Président, c’est du populisme politique tu cries. Tu feras bien tout de même, toi qui sais tout ce qui se passe au sein de MPP, de nous donner un seul instant où le Président sortant, lui-même ou quelqu’un d’autre de son entourage, s’est levé contre la réconciliation. Le Président est resté droit et stoïque dans ses bottes quant à la question de réconciliation. Contrairement à NAFA et des autres basses figures qui, eux, ne souhaitent que la réconciliation avec impunité, le Président, lui, n’a pas changé de tir : Pas de réconciliation sans impunité et c’est exactement cela qu’il a dit. Personne n’est au-dessus de la loi y compris lui-même. Pire, le Burkina n’a jamais chassé personne. Ceux qui ont fui l’ont fait par des considérations qui leur sont strictement propres.

  • Le 16 octobre 2020 à 18:32, par Yirmegna En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Ce que je déplore est que notre président n’a même pas le drapeau de l’UA à côté en plus du fait que le notre est froise. Personne ne viendra faire l’UA pour nous.

  • Le 16 octobre 2020 à 19:06, par Amidou En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Cette interview accordée à rfi et france 24 est une insulte à nos journalistes expérimentés et chevronnés ! C’était comme cela avec Blaise Compaoré. Maintenant c’est avec Roch Kaboré. C’est à croire que nos politiciens préfèrent parler « dehors » qu’à leurs compatriotes.
    J’informe que ce n’est ni rfi ni france 24 qui ont élu M. Kaboré mais les Burkinabè. On s’adresse à ses compatriotes à travers des médias étrangers alors qu’on a des médias très professionnels à la maison ! Je suis très déçu !

    • Le 17 octobre 2020 à 07:15, par Sebgo En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

      . ces media ont plus d’audience et permettent de mieux repondre à ceux qui salissent notre image par des mensonges, et largement diffusés sur ces médias ...bref je le vois comme la parole donnée à l’accusé pour faire valoir son point de vue ; (par ex sur nos FDS salies , les peul ou le fait de penser que tout repose sur les soldats Francais, pour notre defense., par ex ..

    • Le 17 octobre 2020 à 10:45, par Le Vigilent En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

      Vous faites trop d’amalgames. Le président Roch Kabore a répondu à une demande de RFI et de France 24 pour une interview. Ce n’est pas lui qui a demandé expressément à ces médias étrangers de venir recueillir ses sentiments sur un sujet quelconque. Avez-vous connaissance d’une quelconque demande d’interview, au Président Roch Kabore, émanant des médias burkinabé et qui soit restée sans suite ? Ou bien, avez-vous appris que les types de questions qui ont été posées au président Roch Kabore l’ont été, à un moment donné, par les médias burkinabé et le président a refusé de répondre ?
      Dites-vous bien qu’aucun burkinabé n’a jamais reproché au Président Blaise Compaore d’avoir accepté de recevoir un quelconque média étranger qui désirait l’entendre sur un sujet quelconque. Le reproche que tous les burkinabé faisaient au président Compaore, c’est de faire des déclarations sur des sujets d’intérêt national à partir de l’étranger alors même qu’il n’en avait j’avais. pipe mot aux burkinabé étant au Burkina.

    • Le 19 octobre 2020 à 08:48, par Alex En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

      Mon frère Amidou, ce n’est pas Rock qui a sollicité l’interview de ces médias mais bien le contraire. Le président a bien fait d’accorder cet interview car il l’a déjà fait en interne et même en langue nationale mooré avec des médias nationaux. Et si je suis bien votre logique, le président en s’exprimant en mooré s’adresse aux Mossis uniquement alors qu’on a une multitude d’ethnies autre que les mossis qui composent le Burkina Faso. Je pense qu’il faut sortir de ce raisonnement car on peut trouver des motifs de plainte même à l’intérieur.
      Ce que le président Rock a fait est différent de ce que le président Blaise faisait. C’est lorsqu’il était à l’extérieur qu’il communiquait sur des questions internes au pays et c’est cela qui était déplorable !

  • Le 16 octobre 2020 à 23:52, par EBENEZER En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Ces journalistes français ont confiance en leur Barkhane.
    Pour nous Burkinabè, Barkhane c’est du ’’ fou fa fou’’ c’est à dire un gros tonneau vide qui fait du bruit ; la preuve c’est votre France exploiteuse et pieuse des pays francophones qui nous l’apprend : le Burkina Faso et le Mali seraient colorés à 80% en rouge par vous, français,ce qui prouve que les résultats de Barkhane sont presque nuls.
    Quand vous êtes arrivés à Ouagadougou ; vous avez trouvé combien de militaires français en dehors de l’ambassade de France ?
    Nous attirons l’attention du président de la CENI qu’il est obligé d’être franc et honnête pour donner au peuple burkinabé des résultats crédibles et véridiques car j’ose espérer que cet interview n’est pas un sondage effectué par la france pour imposer un candidat comme président comme elle l’a déjà fait dans certains pays africains francophones voisins(Mali et ......). Donc à bons lecteurs salut !
    La liberté démocratique et l’indépendance de la justice sont en effet une réalité au Burkina Faso après les années de dictature de Blaise qui d’ailleurs obéissait à tout vent à votre atypique France.
    Que le Tout Puissant bénisse le Burkina Faso.

  • Le 17 octobre 2020 à 09:24, par Sacksida En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Quand on a des Dirigeants Africains neocoloniaux il ne faut pas s’en etonner outre mesure que les medias internationaux soient une priorite pour eux pour faire l’etat de la situation nationale et sous regionale. Et pourtant ce sont les citoyens Burkinabe et Africains qui sont les plus concernes et les plus touches par ces problemes de terrorisme dans le Sahel. En outre, sur la question de Reconciliation Nationale, RMCK ne fait que des declarations de politique politicenne, car il n’a pas une baguette magique ; l’on ne peut pas faire la Reconciliation sans la Justice Classique ou celle Transitionnelle, c’est a dire, que les victimes ou leurs ayants droits et les bourreaux s’assayent et que ceux qui ont faute acceptent de reconnaitre leurs tors et que les victimes acceptent de pardonner, ensuite des reparations pour des tors et des souffrances subies. De plus, quand on prend les cas des blesses du Coup d’Etat de Diendiere et les morts de ce Coup d’Etat, ces victimes n’ont toujours pas ete dedommages malgre des jugements et des condamnations pecunieres. Donc, soyons prudents car ce n’est pas des seances d’exorcisme ou de prieres a la mosque, a l’eglise ou au temple. C’est tout un processus individuels et bien sur collectif. Salut.

  • Le 17 octobre 2020 à 10:27, par MOREBALLA En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Durant cinq longes années la république de la gnôle n’a pas pu asseoir un geste de réconciliation entre amis de longe date que toute l’histoire de vingt six ans a uni, et, il suffira de SIX MOIS pour décréter l’apaisement des cœurs ; mieux se taire allait plus sage. Au soir du 22 Novembre vous comprendrez que Blaise COMPAORE, toute sa dynastie et la base cour de ses courtisans assisteront fièrement à votre passation de service. Bonjour aux nouveaux ex et exilés.

  • Le 17 octobre 2020 à 11:37, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    En bon calculateur comme il a toujours su le faire RMCK veut assurer ses arrières au cas où. Avec cette sortie, il se donne le beau rôle. S’il est battu au soir du 22 novembre, il dira que depuis le début de son mandat, il a oeuvré à la réconciliation mais son entourage n’étant pas favorable, il préféré laissé du temps au temps. Alors si quelqu’un d’autre est élu et fait rentrer BC, il pourra toujours dire que cela faisait partie de son propre agenda.
    Il espère ainsi pouvoir bénéficier de la magnanimité des nouveaux anciens forts.
    C’est vrai que la lâcheté et la traîtrise sont des compétences indispensables pour réussir en politique au BF.
    A bas les insurrescrocs en faso dan fani !!!

  • Le 17 octobre 2020 à 13:00, par Ka En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Monsieur le président, comme je ne cesse de le dire dans ce forum : ‘’’Attention au poids des mots, surtout prononcés devant un public qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend. "La réconciliation et le rassemblement, oui ! "’’ Mais pas à n’importe quel prix. Sachiez que l’impunité n’est pas acceptable.’’’

    En lisant quelques commentaires dans votre sortie avec les journalistes Français,, tout ce que je peux vous dire, ‘’c’est que la parole donné est sacrée : Et ce qui est dit est dit. Blaise Compaoré ne mettra pas pied au Burkina sans passé par la justice comme vous l’aviez crié sur les toits pour avoir la confiance du peuple. Vous aviez déjà gagné votre deuxième mandat avec cette parole donné. Pourquoi mentir ?

    Le mensonge dégrade la dignité de l’homme, il suppose dans celui qui l’emploie le dessein prémédité de vouloir tromper. De quel œil le menteur peut-il être regardé dans le monde par les gens sensé et raisonnables ? Surtout étant un président de tous les Burkinabé, surtout celui de Blaise Compaoré ?

    Quand on est un président de tout le monde, on doit faire ce qui est bien pour le pays sans tenir compte des états d’âme des uns et des autres. Seules comptent la paix et la stabilité pour aller vers le progrès l’émergence du pays pour le bonheur de son peuple. Si Blaise Compaoré veut rentrer dans son pays, personne ne l’empêche, simplement il doit passer par la justice de son pays. Sans parti pris, sachiez que vouloir tout faire conduit inexorablement à la dérive morale. Blaise Compaoré ne peut pas être libre de faire tout ce qu’il veut en ayant des poursuites judiciaires derrière ses fesses : Si on le donnait ce privilège, il fallait le faire avec tous les Burkinabé qui violent les lois, ou tuent qui ils veulent, là où ils veulent.

    Monsieur le président, caresser le dos de Blaise Compaoré pour la réconciliation et avoir quelques maigres points aux élections est inutile : La réconciliation est l’œuvre de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée a vous les décideurs, et il vous suffira d’en prendre acte.

    Personne au pays des hommes intègres n’a la clé de la réconciliation sans la justice, en tout cas pas vous.

    Car il n’y a pas à discuter sur la réconciliation comme-ci ou la réconciliation comme ça, la réconciliation ne se décrète pas, c’est une affaire qui est dans le cœur de tout en chacun. Et sans que Blaise Compaoré et son frère passent par la MACA et La MACO, c’est-à-dire par la justice avant d’être comme toutes et tous les Burkinabé, il n’y aura pas de réconciliation durable au Burkina. Et je vous demande de ne pas jouer à l’autruche avec votre peuple, ou vous prendrez le même chemin mais plus épineux que celui de Blaise Compaoré.

    Vous n’aviez pas la clé de la réconciliation en voulant caresser le dos de Blaise Compaoré pour vous faire réélire : Ce que je veux dire c’est, ‘’’’ou bien on est réellement réconcilié, ou bien on n’est pas réconcilié du tout, maos !’’’’ Cette affaire de "réconciliation démagogique instrumentale" dont vous voulez faire gober le peuple, c’est de la foutaise.

    Que faisons-nous, monsieur le Président avec votre charte de bonne gouvernance ? Comment attendre d’un président qui a juré de rendre justice à tous les crimes impunis pour apaiser les cœurs des Burkinabé afin de se réconcilier sans tache, et caresser le dos d’un criminel en puissance pour des voies électorales ?

  • Le 17 octobre 2020 à 14:50, par Pompyro En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    France 24 et RFI, sont les organs de popagandes de la France, elles sont venu prendre la temperature en vu des actions futures a mener. Avec une menace a peine voilée concernant de supposées exactions au Nord et des fosse coummunes. D’ou la questiom sans la france les jihadiste seraient a Ouaga. Mais Dieu merci ce sont les militaire Burkinabè qui assurent notre securite avec un appel pontuel a Barkhane. C’est precisement ça la raison de leur presence. Vont-il faire plier Rock et le faire signer pour que la France soit en charge de la securité. Ha les pompiers pyromanes.

  • Le 17 octobre 2020 à 14:59, par Pipo En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    En ces temps de Covid-19, avait-on besoin de faire le voyage depuis la France pour cet interview qui aurait pu se tenir par videoconference.

  • Le 17 octobre 2020 à 17:43, par pipo En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    En ces temps de Covid-19, avait-on besoin de faire le voyage depuis la France pour cet interview qui aurait pu se tenir par videoconference.

  • Le 17 octobre 2020 à 21:43, par Lom-Lom En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Ces deux journalistes en ont eu pour leur compte. Ils ont cru qu’ils pouvaient obliger les africains à faire des déclarations pour leur plaisir ! Ils ont été baladés par le Président Roch et on lisait leur désespoir sur leurs visages. Ces gens finiront par comprendre que le Burkina à changé et que personne ne peut imposer des réconciliations fantômes aux peuples africains. Le succès de Roch énerve en Occident et c’est tans pis pour les apatrides ! Richard a été clair, il acceptera le résultat des urnes en Novembre contrairement à un Donald Trump qui dirige la plus grande démocratie semble-t-il ! Si la France peut ramener Blaise au Pouvoir, qu’elle le fasse au lieu de jouer à ce sale jeu. Les Burkinabe savent attendre d’un pied ferme tous les déstabilisateurs patentés !

  • Le 18 octobre 2020 à 11:00, par Damis En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Mon cher Ka, en vous lisant je suis devenu très inquiet. Je n’ai pas suivi l’interview en direct mais à travers le résumé de lefaso.net je n’ai pas vu un endroit où l’interviewé a dit qu’il fera venir Blaise Koassi au nom de la réconciliation.
    Alors, ma question : l’interviewé l’a vraiment dit ou cest l’interprétation des uns et des autres qui le dit ainsi ?
    Pour ma part, si le Président l’a vraiment dit, qu’il sache que cest très dangereux pour son électorat car en vérité, plus de la moitié des votants ne sont pas pour le retour de Blaise Koassi sans passer par la justice.
    J’espère bien que même si cela a été dit, cest juste pour tester les burkinabé, et quil s’asard sera pas à le faire car ce sera tirer une balle dans son pied.
    De toute les façons, comme vous, cher Ka, l’a dit, la vraie réconciliation ne relève pas de la volonté d’une seule personne, mais de la volonté tous ! Elle doit suivre un processus et seule la juste demeure la clé incontournable pour y parvenir. Attention donc au jeu des mots, surtout pour faire plaisir à certains individus car cela peut se retourner contre vous, tôt ou tard !
    En bon entendeur !

  • Le 19 octobre 2020 à 06:55, par Ka En réponse à : Réconciliation nationale : « Nous allons régler la question dès le premier semestre 2021 », promet Roch Kaboré sur RFI

    Mon jeune Damis merci de me lire : Je voudrai que tu revois le vidéo de l’interview du président et à la question du retour de Blaise Compaoré : Sa timide réponse par rapport a ce qu’il disait au début de sa prise du pouvoir me donne froid au dos. C’est pourquoi ce titre disant que Roch Kaboré tend la main à Blaise Compaoré pour la réconciliation.
    Exemple il disait au début de sa prise du pouvoir : ‘’’’Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a appelé à "rendre justice dans toutes les affaires sensibles", dont les dossiers de l’assassinat de Thomas Sankara, Norbert Zongo, du putsch manqué et de l’insurrection populaire, pour "aider le peuple à se réconcilier".

    "Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’oeuvre de construction nationale", a
    déclaré M. Kaboré dans un discours radiotélévisé à la veille de la célébration du 57e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

    "La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation."

    La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.

    Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats".

    M. Kaboré a dit "saluer l’avancée des dossiers pendants devant la justice", tout en rappelant aux acteurs chargés de les vider que "la soif légitime de justice des Burkinabè reste intacte.

    Damis si le président disait a ces journalistes qui le piégeaient que Blaise Compaoré doit passer par la justice pour rentrer au Burkina, au lieu d’être timide dans ses propos, personne, je dis personne n’écrirait que le président Roch Kaboré tend sa main à un criminel pour la réconciliation. Ou aucune personne ne le traitera de menteur en ce qui concerne cette fameuse réconciliation. Encore une fois merci de me lire.

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