Actualités :: Droit de de l’enfant : PASMEP met à jour ses parties prenantes

La plateforme d’Actions pour la sécurisation des ménages pastoraux (PASMEP) a organisé les 10 et 11 novembre 2022 à Loumbila un atelier de formation. Il s’est agi pour les parties prenantes du projet, de renforcer les connaissances des membres et des équipes techniques sur les textes régissant les droits des enfants au plan international et national, ainsi que leur état de mise en œuvre.

La formation a mis l’accent sur les textes régissant les droits de l’enfant au plan international et au Burkina Faso, ainsi que leur état de mise en œuvre au profit des membres des équipes techniques. Le programme mondial de renforcement de la société civile a été financé par la coopération suédoise et initié par Save the Children Suède. Il est mis en œuvre dans 4 régions du monde, entre 2022 et 2026, dont l’Afrique de l’Ouest. Ce projet d’une manière général, veut placer les OSC au premier rang de la stratégie d’intervention, l’objectif étant de créer « une société civile forte qui exige et soutient la respect des droits de l’enfant en demandant aux États de rendre des comptes, en mobilisant et en responsabilisant les enfants et leurs communautés ».

La plateforme d’Actions pour la sécurisation des ménages pastoraux (PASMEP) est partie prenante en tant que partenaire de mise en œuvre du programme aux côtés de 5 autres Organisations de la société civile. Elle a obtenu un financement pour dérouler les activités de ce programme dans 4 communes (Dédougou, Boromo, Siby, Tchiériba et Bagassi), dans la région de la Boucle du Mouhoun et dans une commune de la région du centre qui est Ouagadougou. De manière générale, il s’agit de renforcer les connaissances des membres et de l’équipe technique de la PASMEP sur les textes régissant les droits des enfants au plan international et au Burkina Faso ainsi que leur état de mise en œuvre.

De l’avis de Adama Ibrahim Diallo, les droits des enfants font partis des importantes thématiques auxquels s’intéressent le monde pastorale. « Nous allons former nos responsables, les membres associatif, et nos équipes techniques. Cela nous permettra d’orienter nos actions tout en protégeant les pasteurs de demain », a-t-il conclu.

Selon le coordonnateur de la PASMEP, René Millogo, la formation leur a permis de faire l’état des lieux de ses textes en rapport avec les droits des enfants. « Il ne s’agit pas de ratifier les conventions mais aussi de veiller à ce que leurs mise en œuvre ait un effet. Six OSC au Burkina vont bénéficier de cet apport », a-t-il précisé.

L’un des participants, éleveur dans le Zoundweogo, Mahamoudou Diallo a salué la tenue de cet atelier. « Nous avons appris sur éducation des enfants, l’écoute. Comment faire en sorte qu’ils expriment leur plein potentiel. On est revenu aussi sur la protection des enfants contre les pires formes de travail des enfants, notamment sur les sites miniers, avec la manipulation de substance dangereuse », a confié ce membre associé de la PASMEP.

PASMEP accompagne les pasteurs et agropasteurs burkinabè dans le développement de leurs activités et le renforcement de leurs capacités. Elle est une association à but non lucratif de droit burkinabé. Elle a été créée suite à l’expérience de mise en œuvre du projet d’appui à la sécurisation des ménages pastoraux (2008-2011) ; projet piloté par le SEDELAN (Missionnaires d’Afrique) en consortium avec ses partenaires dans le cadre de la promotion de la souveraineté alimentaire et du renforcement des organisations faitières (FEB, UMPL) au Burkina Faso. Depuis 2011, le projet a été orienté vers le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des pasteurs/éleveurs dans la région du Centre Sud (communes de Bindé, Béré, Pô et Guiaro) avec des actions de plaidoyers thématiques au niveau national.

La mise sur pied de l’association PASMEP a été rendue nécessaire non seulement pour valoriser les acquis du projet en matière de développement rural, mais pour répondre à un souci de positionnement stratégique dans un contexte où la problématique du pastoralisme reste un défi majeur à relever au Sahel en général et au Burkina Faso en particulier. La mise en place de PASMEP répond à la demande de plus en plus croissante d’appuis et d’accompagnements des éleveurs. En effet, dans un contexte marqué par la décentralisation, les changements climatiques, la raréfaction des ressources foncières et pastorales, etc., le devenir des pasteurs, du pastoralisme et des agropasteurs doit être pris en compte dans les politiques et stratégies à tous les niveaux.

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