Actualités :: OCADES-Burkina : Un arbre de Noël pour des enfants de Koudougou

L’organisation catholique pour le développement et la solidarité
(OCADES)-Burkina a organisé le jeudi 22 décembre 2005 à
Koudougou un arbre de Noël pour des enfants. C’était sous le
thème : « Noël : Solidarité pour les enfants démunis ».

Cette
année, c’est Koudougou que l’OCADES/ Burkina a choisi pour
organiser son arbre de Noël. Elle est à sa deuxième édition et
cette cérémonie a concerné 150 enfants dont 77 filles. Ces
enfants issus de familles démunies ont bénéficié des cadeaux
de cette structure caritative. Ils ont eu des habits, des jouets et
ont partagé un repas communautaire.
Donnant le sens de ce geste de solidarité, l’Abbé Somé
Moukassa, secrétaire général de l’OCADES/Burkina, disait que
Jésus est né dans une crèche sous un arbre. Aller donc vers
ses enfants démunis en ces temps de Noël, c’est annoncer la
paix de Dieu.

Monseigneur Basile Tapsoba, Évêque de
Koudougou quant à lui, a émis un cri de coeur sur la situation
des enfants dans le monde. Selon lui, plus de 2 500 000
enfants dans le monde vivent dans des situations difficiles. Ils
sont soit esclaves ou travaillent dans les mines, dans les
champs de canne à sucre, de thé ou dans les fabriques de
jouets, de tissage de tapis.

600 000 enfants soldats, poursuit-il,
sont enrôlés dans des conflits armés en Irak, au Soudan, en
Palestine. D’autres sont abandonnés ou jetés dans les W-C.
Pour l’Évêque, l’Eglise doit se donner le devoir de jeter un regard
spécial sur ces enfants. Il a donc apprécié, à sa juste valeur, ce
geste de solidarité de l’OCADES vers ces enfants en situation
difficile.

Mme Mariam Lamizana, ministre de l’Action sociale a remercié
et encouragé l’Eglise famille du Burkina pour cette initiative. Pour
elle, le gouvernement du Burkina ne peut, à lui seul, faire face à
ce phénomène qui prend de l’ampleur. Dans la province du
Boulkiemdé, on compte, selon elle, plus de 8 000 orphelins et
enfants vulnérables ( OEV). L’appui d’autres partenaires comme
l’OCADES est nécessaire pour renforcer l’action du
gouvernement.

Par Noraggo Paul HIRY

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