Actualités :: Promotion de la démocratie au Burkina : Le projet ‘’Fasoveil’’ pour une veille (...)

L’Union européenne et la coopération suisse apportent leur contribution pour la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance au Burkina Faso. Pour y arriver, les deux délégations ont mis en place le projet "Faciliter la redevabilité et veille citoyenne avec la société civile" (Fasoveil). La signature du projet a eu lieu le mercredi 13 juillet 2022 à Ouagadougou avec les structures partenaires, la Fondation Hirondelle et Laboratoire citoyennetés.

Beaucoup d’Organisation de la société civile (OSC) ne sont pas suffisamment bien outillées pour gérer professionnellement des ressources de membres afin de jouer un rôle d’acteur indépendant et efficace pour le développement. C’est le constat fait par Wolfram Vetter, chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina pour justifier le contexte d’intervention du projet. Le projet Fasoveil, a-t-il expliqué, est orienté vers la société civile et les médias en vue de les accompagner à jouer pleinement leur partition dans la promotion de la démocratie au Burkina. Il s’agit explicitement de renforcer la culture de la démocratie à travers l’exercice de la redevabilité citoyenne par les femmes et les jeunes.

L’ambassadeur de l’Union européenne, Wolfram Vetter, a invité les OSC à s’inscrire

Pour son opérationnalisation, un pôle d’OSC sera retenu via les appels à projets qui seront lancés par le Laboratoire citoyennetés et la Fondation Hirondelle, structures ouvrières de l’initiative. Cette sélection, selon Wolfram Vetter, se fera avec rigueur car, dit-il, il s’agit de soutenir les OSC qui souhaitent réellement apporter des solutions pour un changement durable, à travers une approche ‘’concertée et coordonnée’’.

« Ce projet leur permettra de jouer pleinement leur rôle dans la prestation de services sociaux mais aussi dans la défense de la transparence, la veille de l’action du gouvernement, le respect des droits humains ainsi que dans la contribution à l’élaboration et au suivi des politiques publiques », a laissé entendre l’ambassadeur de l’Union européenne, Wolfram Vetter. Ce projet, dit-il, est une réponse structurée, portée par la société civile et les médias face aux défis sécuritaire, économique, politique et social que traverse le Burkina Faso.

Le président du Laboratoire citoyennetés, Raogo Antoine Sawadogo, s’est réjoui de la signature du projet

D’une durée de quatre ans (2022-2026), avec un coût total de 8 476 646 euros soit plus de 5,5 milliards de francs CFA, le projet s’inscrit dans une dynamique d’amélioration de la qualité des politiques publiques grâce à la contribution et à l’influence des OSC et des médias. A cet effet, les compétences des journalistes de 40 radios partenaires seront renforcées en vue de produire des contenus permettant de mieux informer les citoyens sur les politiques publiques.

Le chef du Bureau de la coopération suisse, Yvan Pasteur, a salué l’engagement des structures partenaires

Il n’y a aucune prétention à canaliser ou à caporaliser la société civile
Après avoir exprimé sa satisfaction pour l’effectivité du projet, le président du Laboratoire citoyennetés, Raogo Antoine Sawadogo, a laissé entendre que Fasoveil contribuera à renforcer la collaboration de la société civile et l’Etat. Cela va permettre, pense-t-il, de changer les mentalités considérant parfois « à tort ou à raison que la société civile est peu professionnelle, politisée, instrumentalisée et peu crédible ». Il n’y aura pas de favoritisme dans la sélection encore moins une volonté de musèlement des OSC, a-t-il affirmé. « Il n’y a aucune prétention à canaliser ou à caporaliser cette société civile », a-t-il rassuré.

Le représentant de la Fondation Hirondelle au Burkina, Dénis Vincenti (en blanc) reçoit les encouragements du chef du Bureau de la coopération suisse au Burkina

Après cette intervention, le chef du Bureau de la coopération suisse, Yvan Pasteur, a lui aussi souligné l’opportunité du projet en invitant les cibles à s’inscrire afin d’atteindre les différents objectifs.

Avant l’ouverture de l’appel à candidature du projet au mois d’août, un aperçu des critères de sélection a été défini. Il s’agit, entre autres, de l’expérience de plaidoyer et redevabilité ; de la pertinence de la démarche proposée pour fédérer les contributions ; du renforcement de l’expertise endogène pour améliorer les dynamiques systémiques.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

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