Actualités :: Saccage à la Mairie de Ouagadougou : "Ce sont les Koglwéogo qui ont tout (...)

"Plus rien ne reste ici, il faut tout recommencer", lache un citoyen, visiblement proche des services de la mairie. Nous l’avons rencontré sur les décombres, pendant notre passage en ces lieux. La direction de la population et de l’état civil, sise coté sud du batiment principal de l’hotel de ville est ainsi mise à sac. Vitres brisées, ordinateurs, chaises et autres documents à la traine ; c’est le spectacle que pressentait cette direction, à notre passage à 15h.

Pourquoi s’en prendre à la mairie ?

"En réalité, ce sont les Koglwéogo (groupes d’auto-défense) qui ont tout gaté. Les manifestants ne se préoccupaient pas de ces choses. C’est la présence des Koglwéogo, pour soi-disant sécuriser, qui a énervé les gens. Ils ont été matés et les gens ont commencé à tout casser", explique un manifestant.

"Je suis de toutes les marches, meme pour celle de l’opposition en juillet passé, mais je peux dire que cette fois-ci, nos autorités ont provoqué. Pourquoi envoyer des Koglwéogo ? En plus, regardez autour de la place de la nation, vous verrez qu’aucune manifestation n’a reÇu autant de jets de gaz", s’emporte un autre mécontent trouvé à la direction de la population et de l’état civil.

Ce dernier ajoute : "Vous avez aussi vu la lettre du maire ? Comment tu peux réquisitionner des forces de l’ordre pour leur dire de mater les gens ? Et puis, la gendarmerie, c’est une force supérieure, si elle se trouve en difficulté, c’est qui tu vas appeler maintenant ? Les gens n’ont plus peur hein, que les autorités sachent cela et soient intelligentes. Vous allez blesser (il y a déjà des blessés) ou tuer quelqu’un, son voisin va avancer. Tous ceux que vous voyez en train de manifester là, personne n’a peur. Il faut que nos autorités prennent l’affaire au sérieux. Regardez, depuis quand les gens ont organisé de telles manifestations, et à 15h les manifestants sont toujours dehors ? Ça veut dire beaucoup de choses. Les forces de l’ordre sont en train de négocier, pour dire aux gens d’entrer, mais les gens refusent".

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