Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Procès du putsch du CND : La légalité du régime de la transition remise en cause par Me Alexandre Sandwidi (défense)
14 août 2019, 10:26, par
caca
Les passionnés d’une justice à double vitesse attaqueront toujours les avocats de la défense. Cependant, la question de Me Sanwidi mérite une réponse sur l’autorité de la transition en lien avec la constitution. Quand on sait que l’insurrection même était un coup état populaire et anti-constitutionnel, il y a de quoi s’attaquer l’autorité de Mr Zida. L’enjeu dans ce contexte est important pour la suite du procès. Si le tribunal déclare le pour de la transition illégale, tous les accusés du putsch retrouveront leur liberté sans attendre, et en plus les conséquences seront grandes. Toutes les lois votées pendant cette période seront illégales, ainsi que les nominations dont celle du président de la cour constitutionnelle et le procureur général du Faso. L’ex-président Jean Baptiste Ouédraogo dans une interview sur rfi reconnait l’erreur dans le procès. Sa phrase a été détourné pour être un argument de la défense. Car il reconnait d’avoir proposer au général Diendéré de prendre sa responsabilité pour éviter le chaos du pouvoir.
Chers frères prions Dieu pour que ce procès se termine bientôt, si non la crise de 2014 demeure dans son état constitutionnel.
Les passionnés d’une justice à double vitesse attaqueront toujours les avocats de la défense. Cependant, la question de Me Sanwidi mérite une réponse sur l’autorité de la transition en lien avec la constitution. Quand on sait que l’insurrection même était un coup état populaire et anti-constitutionnel, il y a de quoi s’attaquer l’autorité de Mr Zida. L’enjeu dans ce contexte est important pour la suite du procès. Si le tribunal déclare le pour de la transition illégale, tous les accusés du putsch retrouveront leur liberté sans attendre, et en plus les conséquences seront grandes. Toutes les lois votées pendant cette période seront illégales, ainsi que les nominations dont celle du président de la cour constitutionnelle et le procureur général du Faso. L’ex-président Jean Baptiste Ouédraogo dans une interview sur rfi reconnait l’erreur dans le procès. Sa phrase a été détourné pour être un argument de la défense. Car il reconnait d’avoir proposer au général Diendéré de prendre sa responsabilité pour éviter le chaos du pouvoir.
Chers frères prions Dieu pour que ce procès se termine bientôt, si non la crise de 2014 demeure dans son état constitutionnel.