Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Burkina Faso : « Ce qui se déroule au ministère des Finances n’est ni plus ni moins que du sabotage », clame Simon Compaoré
11 avril 2019, 16:56, par
Africa
Bonsoir Cher compatriote Burkinabè,
Votre proposition revient à dire que le Gouvernement aurait dû accepter que les agents des finances publiques travaillent 12 mois et payés 36 mois, autrement dit, un an de travail pour trois ans de salaire ? Y-t-il dans ce pays un opérateur économique qui engrange 200% de profit ? Pourtant, ils alimentent l’Etat en ressouces. Et les collecteurs de ces ressources veulent plus ceux qui les produisent.
Alors, je me demande :
A combien payerons-nous leurs maître d’école primiraire qui les ont formatés, leurs professeurs du secondaires qui les ont modelés, leurs prof d’université qui les ont polis, leurs prof de l’ENAREF qui les ont vernis ?
A combien payerons-nous le corps de la santé qui veillent sur leurs corps ?
A combien payerons-nous les forces de defense et de securité (FDS) qui veillent sur leur tranquillité et sur leurs biens qu’ils cherchent tant ? Peut-être même aux cantines d’argent cachés dans les domiciles ?
Non ! Lorsqu’on choisit la fonction publique, ce n’est pas pour s’enrichir. C’est pour servir l’Etat et par ricochet, la communauté nationale.
Bonsoir Cher compatriote Burkinabè,
Votre proposition revient à dire que le Gouvernement aurait dû accepter que les agents des finances publiques travaillent 12 mois et payés 36 mois, autrement dit, un an de travail pour trois ans de salaire ? Y-t-il dans ce pays un opérateur économique qui engrange 200% de profit ? Pourtant, ils alimentent l’Etat en ressouces. Et les collecteurs de ces ressources veulent plus ceux qui les produisent.
Alors, je me demande :
A combien payerons-nous leurs maître d’école primiraire qui les ont formatés, leurs professeurs du secondaires qui les ont modelés, leurs prof d’université qui les ont polis, leurs prof de l’ENAREF qui les ont vernis ?
A combien payerons-nous le corps de la santé qui veillent sur leurs corps ?
A combien payerons-nous les forces de defense et de securité (FDS) qui veillent sur leur tranquillité et sur leurs biens qu’ils cherchent tant ? Peut-être même aux cantines d’argent cachés dans les domiciles ?
Non ! Lorsqu’on choisit la fonction publique, ce n’est pas pour s’enrichir. C’est pour servir l’Etat et par ricochet, la communauté nationale.