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Centenaire de la création de la Haute-Volta : « Aujourd’hui, si vous demandez à beaucoup de jeunes ce qu’est l’histoire du Burkina Faso, personne ne sait de quoi il s’agit », Roch Kaboré, président du Faso

11 mars 2019, 12:31, par Ka

Sans parti pris, c’est vrai que l’histoire du Burkina doit être réécrite pour une jeunesse Burkinabé en manque de vraies repères, et de vraies valeurs de leur pays ! Je cautionne ici ce qu’avance le président Roch Kaboré. De notre temps, et même à la fin du 19e siècle, et au début de 20e siècle, ce sont les pères blancs qui enseignaient notre histoire dans les écoles missionnaires jusqu’à les instituteurs sortis de Williams P. les secondent. De Gaoua à Pabré, De Tiemnaoré a Koudougou, de Ouagadougou a Bobo, et tant d’autres lieux de la Haute-Volta devenu Burkina, les pères blancs, et les missionnaires protestants ont apportés beaucoup aux enfants de la Haute-Volta avant les écoles publique de la théorie et pratique a la connaissance de notre histoire : Beaucoup des instituteurs membres du MLN du Pr. Ky Zerbo toujours vivants, ne me diront pas le contraire. Même après la conquête de la Haute-Volta de 1896-97 par la mission Voulet Chamoine, l’histoire nous dit que les pères blancs ont beaucoup joué dans la connaissance de notre territoire par les élèves devenus des cadres comme les Ouezin, Yameogo, et autres qui sont devenus par la suite les vrais pères fondateurs de la république de la Haute-Volta. Le rôle des pères blancs qu’on commencent à oublier, ou les missionnaires protestants venus des Etats Unis et l’Angleterre a partir de 1929 à renforcer dans l’enseignement Burkinabé avec la connaissance de la Géographie et l’histoire d’Afrique qu’ils retiennent de leurs enseignements, et les transmettent a leurs élèves, comme nous autres dans les lycées de l’époque.

Si nous revenons en 1932, la suppression de la colonie de la Haute-Volta et la répartition de ses territoires entre la Cote d’Ivoire, le Mali et le Niger, les écoles missionnaires des pères blancs ont été multipliées dans notre territoire jusqu’à la reconstitution de la Haute-Volta ou l’école publique a commencer à s’implanter solidement. Oui il faut réécrire sérieusement l’histoire de notre pays pour la nouvelle génération par rapport à nous autres qui apprenait par cœur l’histoire, la géographie, les règles de P. sans des ordinateurs. Oui, la nouvelle génération est sans repère de leur propre histoire, et ceux-ci par la faute de leur famille qui n’ont plus le temps pour l’éducation.


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