Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Etalon d’or de Yennenga du FESPACO : La légende d’un grand prix convoité
1er mars 2019, 15:08, par
Têedbeogo
Ceci n’est évidemment pas un poème.
A M. Tarbagdo merci pour le rappel. Certains peuples construisent avantageusement leur histoire par un embellissement épique de leur vécu, parfois de faits-divers, et qualifient les récits étiologiques d’autres peuples de légendes. Les Africains en sont souvent victimes, eux qui ne reprennent pas l’initiative dans le rendu de leur histoire.
Parlant de l’étalon de Yennenga, vous me donnez l’occasion, M. Tarbagdo, de revenir sur une préoccupation, que j’ai déjà exprimée à deux reprises, sous forme de poème à l’édition passée du FESPACO. En deux mots, que la générosité légendaire du Burkina permette de récompenser les bonnes productions cinématographiques par l’attribution de l’étalon de Yennenga, cela n’est pas critiquable. Mais l’étalon c’est l’étalon. Yennenga, elle, est la cavalière, et bien plus ! Est-il imaginable, pour ses descendants, de l’offrir, elle ? Je m’en tiens là, reconnaissant la liberté d’opinion de chacun.
Ceci n’est évidemment pas un poème.
A M. Tarbagdo merci pour le rappel. Certains peuples construisent avantageusement leur histoire par un embellissement épique de leur vécu, parfois de faits-divers, et qualifient les récits étiologiques d’autres peuples de légendes. Les Africains en sont souvent victimes, eux qui ne reprennent pas l’initiative dans le rendu de leur histoire.
Parlant de l’étalon de Yennenga, vous me donnez l’occasion, M. Tarbagdo, de revenir sur une préoccupation, que j’ai déjà exprimée à deux reprises, sous forme de poème à l’édition passée du FESPACO. En deux mots, que la générosité légendaire du Burkina permette de récompenser les bonnes productions cinématographiques par l’attribution de l’étalon de Yennenga, cela n’est pas critiquable. Mais l’étalon c’est l’étalon. Yennenga, elle, est la cavalière, et bien plus ! Est-il imaginable, pour ses descendants, de l’offrir, elle ? Je m’en tiens là, reconnaissant la liberté d’opinion de chacun.