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Procès du putsch du CND : « Monsieur le président, dites à Me Kam de ne pas me malmener » (médecin colonel-major Saidou Yonaba)

4 février 2019, 08:58, par Ka

Anta : Qui que tu sois, soit rassuré, je ne suis pas ‘’le vieux Lion Kaboré du Boulkiemdé :’’ Et comme je le dis souvent, ce sont nos différences qui font la grande richesse de Lefaso.net lu à travers le monde. J’ai dit ce que je sais, et de ce que je pense, et tu as fait la même chose, c’est ce qu’on appelle la liberté d’exprimer en démocratie. Simplement tu dois savoir que si nous sommes là où tu dis, c’est à cause des mensonges de celles ou ceux qui se sont dits décideurs ou nos gouvernants. Si les mensonges du passé n’avaient pas pris le dessus de la vérité, nous n’en serons pas là.

Sidketa : crois-tu vraiment que le 16 Octobre 1987 a la délivrance du certificat du décès de mort naturelle, Mariam Sankara avait l’esprit de demander ce certificat ? C’est un certificat faite bien avant les démarches de Mariam Sankara dans la souffrance d’obtenir ses droits de veuvage. Toute la souffrance qu’a subie Mariam Sankara après l’assassinat de son mari était de n’avoir aucun droit. C’est pourquoi le 17 Janvier 1988 n’en pouvant plus, avec toutes les veuves des camarades de Thomas Sankara tués, a décidé d’aller voir le directeur de la santé public qui lui a remis ce certificat de mort naturelle. La question que je vais te poser, est ce que toi qui se réclame Sidketa (en français ‘’il reste la vérité’’) tu pourras faire cette erreur en tant que médecin sachant que Thomas Sankara et ses compagnons ont été assassinés ?
La vérité rougit les yeux mais ne les casse pas. Disons la vérité pour que les erreurs ne se reproduisent plus. Si le coup d’état à la maternelle avait réussi, et qu’il y avait mort d’une personnalité comme son excellence Michel Kafando, le même scenario se produisait, car c’était la même personne qui a fait canarder Thomas Sankara et ses compagnons sous prétexte que c’était eux ou lui, qui a fait appel au jeune médecin Saidou Yanaba.
Personnellement et tant d’autres toujours vivants dans ce monde, ont vu souffrir Mariam et ses enfants chez ses beaux-parents à cause de ce certificat dont l’administration était exigeant. Alors, c’est pourquoi je dis souvent que ceux qui veulent défendre les mensonges qui sont indéfendables, nous les internautes de bonne foi, à chaque fois qu’ils se camouflent pour détourner la vérité, nous sommes là pour le leur rappeler d’arrêter.

D’autre part, au nom de notre honorable Webmaster, je vais être indulgent avec ceux qui en veulent aux deux avocats des veuves et orphelins qui sont Me Kam et P. Farama. Je demande à ces internautes d’aller assisté ce procès a la salle des banquets pour mieux maitriser le sujet avant de vomir leurs salades.
Tous ces supposés accusés devant les juges qui se battent pour sauver leur peau, avaient pour un objectif du putsch déjoué de 2015 de mettre un coup d’arrêt à la Transition dirigée par le président Michel Kafando et son premier ministre Zida.

Si des internautes qui attaquent les deux avocats des veuves et orphelins venaient dans la salle des banquets voir ces prétentieux supposés accusés nargué les familles des victimes et leurs avocats, ils comprendront qu’il est particulièrement la preuve que le Burkina est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception, et que ces deux avocats malgré que l’argent volé par les accusés et payer des avocats venus du monde entier pour les abattre, et que l’injustice triomphe, maître Kam et Farama des avocats des pauvres essayent de faire triompher la vérité pour une justice équitable.

Que ceux qui attaquent gratuitement Me. Kam pour ses questions pertinentes pour que la vérité soit connu, sachent que le combat pour la justice est celui le plus difficile à mener car, on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception). Et c’est ce que les deux avocats font dans cette salle des banquets transformer en un tribunal dont le mensonge est le roi.


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