Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
« Malgré Yirgou, la posture du gouvernement n’a pas évolué sur la question des Koglwéogo », regrette l’analyse politique Dr Siaka Coulibaly
11 janvier 2019, 05:01, par
PAK
Monsieur COULIBALY, Je reste dans ma conviction que nous nous contentons de faire juste des raisonnements intellectuels sans nous préoccuper du contexte sociologique dans lequel évolue nos populations. Je suis d’avis que les Koglwéogos de par leurs agissements posent parfois problème. Reconnaissons aussi qu’ils donnent des satisfactions à des millions de nos compatriotes qui se reconnaissent en eux à cause de l’absence d’une offre de sécurité vécue pendant des années. Aucun intellectuel n’a osé évaluer les pertes en vie humaine qu’on enregistrait en moyenne par an dans beaucoup de localités au Burkina Faso liées à l’insécurité ambiante pendant une période donnée et voir en simulation l’apport des koglwéogos pour une période similaire à compter de leur existence. Tant que des Burkinabè vont se retrouver dans un rayon de 25 à 50 km sans voir une offre de sécurité permanente et efficace, on a beau dissoudre les koglwéogos sur papier, on trouvera d’autres formes d’organisation des populations pour se protéger de l’absence de l’Etat face à l’insécurité. Il revient à l’Etat d’améliorer significativement avec des résultats efficaces la sécurité et les kokgwéogos vont disparaitre d’eux-même. L’Etat doit prendre toutes les dispositions pour sanctionner les fautifs. Votre approche me semble peu pertinente.
Monsieur COULIBALY, Je reste dans ma conviction que nous nous contentons de faire juste des raisonnements intellectuels sans nous préoccuper du contexte sociologique dans lequel évolue nos populations. Je suis d’avis que les Koglwéogos de par leurs agissements posent parfois problème. Reconnaissons aussi qu’ils donnent des satisfactions à des millions de nos compatriotes qui se reconnaissent en eux à cause de l’absence d’une offre de sécurité vécue pendant des années. Aucun intellectuel n’a osé évaluer les pertes en vie humaine qu’on enregistrait en moyenne par an dans beaucoup de localités au Burkina Faso liées à l’insécurité ambiante pendant une période donnée et voir en simulation l’apport des koglwéogos pour une période similaire à compter de leur existence. Tant que des Burkinabè vont se retrouver dans un rayon de 25 à 50 km sans voir une offre de sécurité permanente et efficace, on a beau dissoudre les koglwéogos sur papier, on trouvera d’autres formes d’organisation des populations pour se protéger de l’absence de l’Etat face à l’insécurité. Il revient à l’Etat d’améliorer significativement avec des résultats efficaces la sécurité et les kokgwéogos vont disparaitre d’eux-même. L’Etat doit prendre toutes les dispositions pour sanctionner les fautifs. Votre approche me semble peu pertinente.