Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Insécurité dans le Sourou : Plusieurs établissements scolaires fermés
16 décembre 2018, 19:15, par
Bougoum Masga
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Merci à lefaso.net de tenir les populations informées de la situation sécuritaire du pays. Il faut le dire, depuis la nomination de Mathias Tankoano par le MPP au CSC, il y a un stratégie de musellement des médias qui s’est mis en place. Tous ces séminaires, rencontres et formations sur la communication en temps de terrorisme font partie de cette stratégie, et sont de nature à décourager toute volonté de rapporter la vérité sur les faits qui surviennent dans le pays réel. L’idée de ne pas donner de tribunes aux terroristes est louable, mais ne pas rapporter les informations sur leurs exactions permet aussi au gouvernement de continuer à dormir sur ses lauriers vu que les populations, ne sachant rien, ne disent rien. Et en cela nous devons tous complices de ce silence coupable et de la non-réactivité du gouvernement quand nos compatriotes Burkinabè sont endoctrinés sinon massacrés, torturés et réduits en esclavages ou aux travaux sur des sites miniers entre autres.
Quelle est notre réaction quand on sait que nous avons des milliers de déplacés à l’intérieur du pays ? Ces gens qui ont refusé le joug de ces extrémistes religieux et qui ont quitté leurs villages, qu’a-t-on fait pour eux ? S’ils n’ont pas été dénoncés pour délits de faciès par leurs propres concitoyens, ils ont été laissés à eux-mêmes. N’est-ce pas par cette indifférence que nous créons les conditions de radicalisation islamiste ? N’est ce pas par ce rejet que nous créons de nouveaux terroristes ? Le silence et l’indifférence des gens biens, c’est ce qu’il y a de pire à faire en face du mal !
Comment pouvons-nous rester silencieux, quand on nous dit que des écoles sont fermés et que près de 500 000 écoliers n’ont plus le droit à l’éducation ?
Là, mes chers amis, se joue le futur du pays.
Est-ce qu’il y a plus important pour l’avenir d’une nation que l’éducation de ses enfants ?!
Non, rien n’est plus important.
Pendant que nous nous chamaillons pour le procès du Putsch et entretenons la division parmi nous, le sort du Burkina Faso est entrain de se jouer.
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Merci à lefaso.net de tenir les populations informées de la situation sécuritaire du pays. Il faut le dire, depuis la nomination de Mathias Tankoano par le MPP au CSC, il y a un stratégie de musellement des médias qui s’est mis en place. Tous ces séminaires, rencontres et formations sur la communication en temps de terrorisme font partie de cette stratégie, et sont de nature à décourager toute volonté de rapporter la vérité sur les faits qui surviennent dans le pays réel. L’idée de ne pas donner de tribunes aux terroristes est louable, mais ne pas rapporter les informations sur leurs exactions permet aussi au gouvernement de continuer à dormir sur ses lauriers vu que les populations, ne sachant rien, ne disent rien. Et en cela nous devons tous complices de ce silence coupable et de la non-réactivité du gouvernement quand nos compatriotes Burkinabè sont endoctrinés sinon massacrés, torturés et réduits en esclavages ou aux travaux sur des sites miniers entre autres.
Quelle est notre réaction quand on sait que nous avons des milliers de déplacés à l’intérieur du pays ? Ces gens qui ont refusé le joug de ces extrémistes religieux et qui ont quitté leurs villages, qu’a-t-on fait pour eux ? S’ils n’ont pas été dénoncés pour délits de faciès par leurs propres concitoyens, ils ont été laissés à eux-mêmes. N’est-ce pas par cette indifférence que nous créons les conditions de radicalisation islamiste ? N’est ce pas par ce rejet que nous créons de nouveaux terroristes ? Le silence et l’indifférence des gens biens, c’est ce qu’il y a de pire à faire en face du mal !
Comment pouvons-nous rester silencieux, quand on nous dit que des écoles sont fermés et que près de 500 000 écoliers n’ont plus le droit à l’éducation ?
Là, mes chers amis, se joue le futur du pays.
Est-ce qu’il y a plus important pour l’avenir d’une nation que l’éducation de ses enfants ?!
Non, rien n’est plus important.
Pendant que nous nous chamaillons pour le procès du Putsch et entretenons la division parmi nous, le sort du Burkina Faso est entrain de se jouer.