Education : Le syndicat interpelle le gouvernement, à la veille de la nouvelle année scolaire

Ce gouvernement-ci ne finira jamais avec ses propres contradictions. Les revendications salariales vont reprendre de plus belle. Les éducateurs méritent mieux que ce qu’on leur a promis au regard de ce que d’autres corporations ont obtenu.
Mais l’éducation tout comme le développement tout court n’a jamais été vraiment une priorité de la race de politiciens que nous avons actuellement au pouvoir et dans l’opposition. Chaque politicien de la génération 80 à nos jours veut réaliser son projet personnel : multiplex, celibaterium, fermes, terrains bornés, cheptels innombrables par ci, multiples voitures, comptes bourrés, multiples actions par là, et pour couronner tout, multiples maîtresses recrutées parmi les épouses des aigris de la république. Voilà la classe politique que nous avons qui se soucie très peu du sort de pays.
Pour les enseignants, en fonction de leur cohésion, on essaiera d’abord de leur jeter des miettes pour les apaiser. Ensuite on sèmera la zizanie en leur sein. Très facile avec les syndicats jaunes qui se trouvent en leur sein. Dans ces 2 premières indemnités, ils ont réussi la prouesse d’exclure une bonne partie du personnel enseignant. On va opposer enseignants et administratifs, personnels du métier de l’éducation travaillant au MENA/MESRSI et ceux qui sont en dehors. Après on leur dira que les mesures prises sous la pression ne peuvent pas être appliquées. Il faut attendre ceci ou cela et on les conduit doucement dans l’impasse.
Dieu sauve le Burkina Faso.
L’artiste du nord.