Accueil > ... > Forum 1333672

Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

17 juin 2018, 07:26, par Ka

‘’’’A’’’ A qui la faute et David : Sachiez que nous sommes au 21e siècle et que le monde s’ouvre totalement à qui est de plus près, et qui veut prendre rapidement pour se développer. Et de nos jours, du moment que le Burkina peut se permettre, c’est normale qu’il rentre dans la danse. Et nous pouvions dire que c’est normal cette ouverture du Burkina a tous les pays. Je me rappelle dès notre indépendance jusqu’à la révolution, en passant par le front populaire, le Burkina n’avait aucune représentation en Suisse ou tous les organismes internationaux sont concentrés, et fait de ce pays le centre du monde. C’était notre ambassade en Allemagne qui était accrédité dans ce pays stratégique ou tout se décide. Ce n’est qu’au milieu du règne de Blaise Compaoré et de son CDP, que le Burkina a ouvert une représentation en Suisse.

Heureusement que nous avions eu des premiers immigrés dans ce pays depuis les années 1960 comme le feu Henri Wandaogo et Sibiri Georges Kaboré qui parlaient parfaitement l’Allemand, et qui recevaient nos ambassadeurs accrédités en Allemagne dont la Suisse dèpendait, ainsi que nos autorités qui arrivaient dans ce pays dont le franc Suisse dépassait le dollar, et les épaulaient pour tous les démarches au palais fédérale.

Ces anciens immigrés dont Sibiri Georges Kaboré a reçu une médaille de mérite tout dernièrement, ont tout fait avec leur pays adoptif, pour que nous ayons une représentation en Suisse sous Blaise Compaoré et avec raison : ’’’’ Pendant la révolution, étant un conseiller technique, j’étais membre conseillant aux ministères dont leurs ministres se rendaient annuellement aux rencontre des organismes internationaux comme l’OMS, BIT, OMC, c’est par là que j’ai appris par le nommé Sibiri Georges Kaboré et le feu Henri Wandaogo devant le ministre Toé, et le Dr. Kaloulé, P. Beleco, dans un restaurant a la frontière entre la Suisse et la France, que si on avait une ambassade du Burkina en Suisse, Nescafé, et autres fabrications des produits Pharmaceutiques auront leurs usines dans notre pays, car la Suisse aime le Burkina dont son peuple est travailleurs comme les Suisses.’’’’

Houphouët l’avait compris avec son ambassade à Bern dans les années 1970. Malgré tout, nos immigrés battants en Suisse, comme Wandaogo et Kaboré sans oublier Sanou Jaques que je salue en passant, nous ont ramené avec la coopération Suisse, la première fabrique de charrues, la représentation de Nescafé avec un certain Koussoubé dont Sibiri Georges Kaboré est à l’origine des démarches, les premiers enfants opérés du Noma, la pédiatrie de CHUY, et les multiples ONG travaillant pour notre pays.

Pour vous dire, si on n’avait une ambassade sur place après au début de notre indépendance, c’était encore mieux. A présent nos compatriotes en Suisse doivent souffler, surtout Sibiri Georges Kaboré qui doit être fière, lui qui a toujours demandé à ses ambassadeurs accrédités en Allemagne et aux représentants de son pays depuis les années 75 de leur donner une ambassade.

Je vous demande de lire le reportage que l’attaché de presse de notre ambassade en Suisse a fait à la rencontre de notre ambassadeur son excellence Mr. Sougouri avec ses compatriotes, vous verrez que ça vaut le coup de s’ouvrir au monde avec nos représentations.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés