Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Emmanuel Macron au Burkina : « L’impérialisme français doit la place dans le monde à la domination et à l’exploitation de ses anciennes colonies » (Collectif syndical CGT-B)
27 novembre 2017, 11:24, par
PAK
La vérité dans tout ce débat qui nous prend tant d’énergies est que c’est nous (opposants, syndicats, pouvoirs...), les initiés au système scolaire français, qui sommes les grands promoteurs de l’impérialisme mondial en Afrique et au Burkina. C’est nous les promoteurs du Groupe Castel au Burkina Faso ; la première industrie qui a le chiffre d’affaire le plus élevé est la BRAKINA. Les défenseurs des droits syndicaux pendant la dernière crise sociale à la BRAKINA nous avait avancé le chiffre d’affaires moyen journalier de 500 millons de francs CFA par jour et presque tout immédiatement retourné vers l’Occident. Nous aurions dû ensemble boycotter intelligemment les produits castel en consommant local. Que faisons-nous ? On parle mieux le français que les français eux-mêmes et même quand on a l’occasion de comprendre dans un groupe, une langue locale, on préfère parler français tout en insistant sur un vocabulaire lourd d’impérialisme culturel.
Et quand l’heure vient de penser aux autres, aux masses populaires non salariées, gouvernement, assemblée nationale, syndicats des services publics, opposants s’accordent tous implicitement, parce-que intellectuels, que plus de 90% des recettes propres du Burkina Faso soient consacrées aux salaires, aux avantages de tout genre et au fonctionnement des institutions. A peine 20% de Burkinabè s’accaparent plus de 80% des recettes au Burkina Faso et ce chiffre est en train d’être dépassé depuis l’avènement du MPP au pouvoir. C’est cette forme d’impérialisme sous nos yeux que nous devrions d’abord vaincre. Aucun français y compris le président ne fera notre bien-être ; ce n’est même pas son mandat. Et là où la France a ses intérêts, elle va défendre quelle que soit la génération de dirigeants. C’est à nous burkinabè de nous assumer pleinement. Notre MAL est plus INTERNE qu’EXTERNE.
La vérité dans tout ce débat qui nous prend tant d’énergies est que c’est nous (opposants, syndicats, pouvoirs...), les initiés au système scolaire français, qui sommes les grands promoteurs de l’impérialisme mondial en Afrique et au Burkina. C’est nous les promoteurs du Groupe Castel au Burkina Faso ; la première industrie qui a le chiffre d’affaire le plus élevé est la BRAKINA. Les défenseurs des droits syndicaux pendant la dernière crise sociale à la BRAKINA nous avait avancé le chiffre d’affaires moyen journalier de 500 millons de francs CFA par jour et presque tout immédiatement retourné vers l’Occident. Nous aurions dû ensemble boycotter intelligemment les produits castel en consommant local. Que faisons-nous ? On parle mieux le français que les français eux-mêmes et même quand on a l’occasion de comprendre dans un groupe, une langue locale, on préfère parler français tout en insistant sur un vocabulaire lourd d’impérialisme culturel.
Et quand l’heure vient de penser aux autres, aux masses populaires non salariées, gouvernement, assemblée nationale, syndicats des services publics, opposants s’accordent tous implicitement, parce-que intellectuels, que plus de 90% des recettes propres du Burkina Faso soient consacrées aux salaires, aux avantages de tout genre et au fonctionnement des institutions. A peine 20% de Burkinabè s’accaparent plus de 80% des recettes au Burkina Faso et ce chiffre est en train d’être dépassé depuis l’avènement du MPP au pouvoir. C’est cette forme d’impérialisme sous nos yeux que nous devrions d’abord vaincre. Aucun français y compris le président ne fera notre bien-être ; ce n’est même pas son mandat. Et là où la France a ses intérêts, elle va défendre quelle que soit la génération de dirigeants. C’est à nous burkinabè de nous assumer pleinement. Notre MAL est plus INTERNE qu’EXTERNE.