Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE
11 novembre 2017, 05:35, par
Serein
Docteur, je trouve très réducteur le fait de limiter la notion de SOINS à l’administration des médicaments après que le pharmacien les ait délivrés. Et les patients qui sont soignés sans prise de médicaments ? Ceux qui reçoivent juste des conseils d’éviction de substances allergisantes, de mesures hygieno-dietetiques, etc. ne sont-ils pas soignés ? Ceux qui bénéficient d’autres traitements médicaux non médicamenteux ne sont pas soignés ?
Je suis d’avis avec vous que le demantelement de la DGPML sans la mise en route de l’ANRP pose problème et peut être à l’origine d’un recul. Mais je ne suis pas d’avis que la DGPML soit conservée dans sa configuration avant le nouvel organigramme (que je n’approuve pas totalement non plus). La DGPML était devenue comme réservée au seul pharmacien (certains parlent de sanctuaire, temple, église, mosquée du pharmacien). Que le pharmacien ait le monopole pharmaceutique est normal. Mais le monopole pharmaceutique ne veut pas dire le monopole sur le médicament, encore moins (et là pas du tout) sur le laboratoire, la pharmacopée et médecine traditionnelle. Et quand on regarde sur les aspects ayant trait sur le médicament, le laboratoire, la pharmacopée et médecine traditionnelle, ne nous chatouillons pas pour rire. La DGPML n’a pas engrangé les résultats escomptés juste parce que la DGPML s’est renfermée sur les pharmaciens et les préparateurs en pharmacie, excluant les autres acteurs du système de santé.
Docteur, je trouve très réducteur le fait de limiter la notion de SOINS à l’administration des médicaments après que le pharmacien les ait délivrés. Et les patients qui sont soignés sans prise de médicaments ? Ceux qui reçoivent juste des conseils d’éviction de substances allergisantes, de mesures hygieno-dietetiques, etc. ne sont-ils pas soignés ? Ceux qui bénéficient d’autres traitements médicaux non médicamenteux ne sont pas soignés ?
Je suis d’avis avec vous que le demantelement de la DGPML sans la mise en route de l’ANRP pose problème et peut être à l’origine d’un recul. Mais je ne suis pas d’avis que la DGPML soit conservée dans sa configuration avant le nouvel organigramme (que je n’approuve pas totalement non plus). La DGPML était devenue comme réservée au seul pharmacien (certains parlent de sanctuaire, temple, église, mosquée du pharmacien). Que le pharmacien ait le monopole pharmaceutique est normal. Mais le monopole pharmaceutique ne veut pas dire le monopole sur le médicament, encore moins (et là pas du tout) sur le laboratoire, la pharmacopée et médecine traditionnelle. Et quand on regarde sur les aspects ayant trait sur le médicament, le laboratoire, la pharmacopée et médecine traditionnelle, ne nous chatouillons pas pour rire. La DGPML n’a pas engrangé les résultats escomptés juste parce que la DGPML s’est renfermée sur les pharmaciens et les préparateurs en pharmacie, excluant les autres acteurs du système de santé.