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In memorium : NEZIEN Badembié Pierre Claver

10 novembre 2017, 08:38, par Kôrô Yamyélé

- Le vrai burkinabè et Africa, je vous admire. A la mort du vaillant Badembié, ses oncles sont venus pour récupérer ses habits ensanglantés pour faire des coutumes mais les assassins ont refusé de donner. Ngaw ! Mais ils se sont retournés au village et ont fait son enterrement et en tous cas tous ceux qui y étaient présents on vu comme une tige de mil drapée d’un linceul et enterrée. Après ’’l’enterrement’’, ils ont fait des grands sacrifices dans un village que je ne vais pas nommer ici. Au sortir de ces sacrifices, ils ont dit que ceux qui ont tué leurs fils ainsi tous ceux qui sont au dessus d’eux (leurs supérieurs) vont le payer cher par mort car la mort appelle la mort, par la folie ou la misère, sauf si eux ne sont pas des gourounsi nuni. Et depuis lors, c’est la seule zone (Pouni-Zawara) qui, à l’avènement de la Révolution, bravait la Révolution et ses morts d’ordre. En effet c’est là-bas qu’ils mettaient intentionnellement le feu dans la brousse pour braver le CNR sachant que c’est strictement interdit. Et le feu brûlait jusqu’aux abords des villages et personne ne se levait pour aller éteindre comme les CDR l’exigeait. le Capitaine Boukary Kaboré alias ’’Le Lion du Burlkiemdé’’ malgré sa fougue, n’a jamais mit les pieds là-bas pour les menacer. Peut-être savait-il quelque chose et évitait de raviver, comme lui aussi on le disait blindé, alors il se méfiat de se mesurer à plus blindés que lui.

CONCLUSION : Ce qu’ils ont prédit a fini par arriver ! Le colonel Saye Zerbo tout comme le commandant Jean-Baptiste Ouédraogo furent balayés et humiliés. L’un construisit un Temple protestant et l’autre se refugia sous le mateau de l’Église catholique avant de se remettre dans son boulot de médecin. Ensuite ce fut la vague de la terreur et Blaise Compaoré tua son ami et frère Thomas Sankara avec beaucoup d’autres. Ensuite il tua tous les autres acteurs du CNR qui se sont ralliés à lui dans le Front Populatire (Commandant Lingani et Cies, etc.), puis ils se sont entretués autour de Blaise Compaoré, puis les tueurs furent tués (Otis, Gaspar, etc.) et d’autres sont morts misrébales et détraqués (Nabié Nsoni alias ’’Terminator’’, Marcel Kafando, etc.). D’autes encore sont devenus des fugitifs qui n’osent pas revenir dans le pays de leurs pères (Hyacinthe Kafando, etc.) pendant qu’il y en a qui sont entrain de vivre les délices de la prison (Gl Gilbert Diendéré, etc.). Il y en a eu même des victimes parmi les civils qu’on disait incontournables mais qui sont morts et le pays vit toujours, soit par accident (les idélogues comme les Watamou qui étaient très proches de Blaise, etc.), ou par maladie après des années d’humiliation et de souffrances (Salif Diallo, etc.), d’autres vivent sous le couvert de la religion mais sont en réalité des dérangés (Gabriel Tamini, etc.). Certains ont eu la misère morale et la honte de leur vie comme Blaise Compaoré qui a fuit pour aller se refugier chez ses beaux-parents (je sais que à lui que tu fais allusion) où il a même prit la nationalité. Ce qui est la pire des humiliations pour un moaga et la mort vaut mieux dans ce cas pour lui. Et pour terminer, je vous le dis encore que le wack qu’ils ont fait n’a pas encore terminé de faire ses ravages, et ça va continuer, à moins que le groupe de RMCK ne cherche à conjurer ce mauvais sort qui va encore frapper et frapper durablement dans le cercle proche ou lointain de tous ceux qui étaient impliqués d’une part ou d’une autre. Rappelez-vous du cas du juge Nébié tué lui aussi !

Par Kôrô Yamyélé


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