Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Probable limitation du nombre d’enfants par femme à trois : L’ADF-RDA inquiète de la proposition du législateur
2 août 2017, 05:05, par
Yiriba
La limitation du nombre d’enfants par femme est une décision réaliste et très courageuse venant d’un parti politique. À défaut d’une législation conséquente, le gouvernement se doit d’ailleurs de faire la promotion et la sensibilisation sur cette vision sociale. Et ce, pour la bonne raison qu’il est pratiquement impossible dans ce monde d’excellence et de consommation de répondre efficacement aux besoins primaires d’une demi-douzaine d’enfants par femme. La disponibilité des terres cultivables et les salaires ne le permettent pas. Au bout de ligne, les enfants excédentaires sont souvent abandonnés dans la rue, et plus tard meurent sur les routes de l’exil dans les déserts ou dans les mers. Ça, ce n’est pas de la fiction. À ce stade, le Burkina ne traverse pas un manque de ressources humaines. Si cette vision de limitation volontaire du nombre d’enfants est balayée du revers de la main, à moyen et long terme, c’est la sélection naturelle qui s’opère souvent en faveur des individus les plus aptes (éduqués et en santé) qui va gouverner l’accès aux biens limités de chaque pays.
La limitation du nombre d’enfants par femme est une décision réaliste et très courageuse venant d’un parti politique. À défaut d’une législation conséquente, le gouvernement se doit d’ailleurs de faire la promotion et la sensibilisation sur cette vision sociale. Et ce, pour la bonne raison qu’il est pratiquement impossible dans ce monde d’excellence et de consommation de répondre efficacement aux besoins primaires d’une demi-douzaine d’enfants par femme. La disponibilité des terres cultivables et les salaires ne le permettent pas. Au bout de ligne, les enfants excédentaires sont souvent abandonnés dans la rue, et plus tard meurent sur les routes de l’exil dans les déserts ou dans les mers. Ça, ce n’est pas de la fiction. À ce stade, le Burkina ne traverse pas un manque de ressources humaines. Si cette vision de limitation volontaire du nombre d’enfants est balayée du revers de la main, à moyen et long terme, c’est la sélection naturelle qui s’opère souvent en faveur des individus les plus aptes (éduqués et en santé) qui va gouverner l’accès aux biens limités de chaque pays.