Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Hôpital Saint-Camille de Ouagadougou : Un bloc opératoire est désormais disponible
15 juillet 2017, 17:58, par
Sociologue
Le Président du Faso en assistant le 14 juillet 2017 à l’inauguration des services de chirurgie de l’Hôpital Saint-Camille de Ouagadougou(HOSCO), s’est émerveillé de constater la valeur de la technologie médicale de pointe de ce centre hospitalier fondé par l’Eglise catholique. Le Président a même déclaré qu’il s’agit là d’une victoire sur la maladie. J’exprime ma profonde indignation du fait que les premières autorités du Burkina aient adopté une attitude coupable, qui frise l’abandon des hôpitaux publics dans un état piteux d’équipement. Pendant ce temps, elles passent le temps à entonner le refrain nauséabond, que la santé est une préoccupation de leur politique de gouvernement. Le Chef de l’Etat s’est laissé tromper par l’ex ministre anarchiste de la santé, qui lui a fait de fausses promesses de finalisation de l’hôpital de Bogodogo depuis 2016, ce qui n’est toujours pas une réalité actuellement à cause de certains mauvais choix d’entreprises chargées de travaux de finition de l’hôpital au plan de l’équipement informatique notamment. Par ailleurs, comment se fait –il que l’HOSCO soit la seule structure hospitalière au Burkina à disposer de la dernière génération d’imagerie médicale, en l’occurrence, l’Imagerie par Résonance Magnétique(IRM) qui est plus performante que le scanner ? C’est la honte du gouvernement. Regardez chez nous ici à Bobo-Dioulasso, le dénuement révoltant du Centre Hospitalier Universitaire Sanou Souro(CHUSS).Le CHU Yalgado de Ouagadougou n’est pas non plus nanti en termes d’équipements. Quant aux Centres Hospitaliers Régionaux(CHR), leurs plateaux techniques sont lamentables. La politique sanitaire du gouvernement ne doit pas être essentiellement synonyme de la gratuité de soins pour des enfants de moins de 5 ans, à qui l’on distribue souvent que du paracétamol sirop, les autres molécules faisant fréquemment défaut par des ruptures intempestives de stocks. Il faut éviter de passer le temps à faire croire aux citoyens que leur hypothétique salut viendra du PNDES, du PPP, de véritables serpents de mer, qui n’inspirent nullement confiance, au regard du pilotage à vue dont plusieurs départements ministériels font acte. Les hôpitaux publics sont les services hospitaliers qui regorgent de médecins spécialisés et compétents mais qui sont mal payés Les cliniques privées sont obligées de recourir à leurs compétences. Quel paradoxe .L’Etat forme t-il ainsi des médecins pour le privé au détriment du trésor public ? On comprend alors pourquoi beaucoup de médecins donnent des rendez-vous à leurs patients des hôpitaux publics, dans des cliniques privées, pour plus de confort de soins et de primes de travail. Pauvre Etat du Burkina Faso !
Le Président du Faso en assistant le 14 juillet 2017 à l’inauguration des services de chirurgie de l’Hôpital Saint-Camille de Ouagadougou(HOSCO), s’est émerveillé de constater la valeur de la technologie médicale de pointe de ce centre hospitalier fondé par l’Eglise catholique. Le Président a même déclaré qu’il s’agit là d’une victoire sur la maladie. J’exprime ma profonde indignation du fait que les premières autorités du Burkina aient adopté une attitude coupable, qui frise l’abandon des hôpitaux publics dans un état piteux d’équipement. Pendant ce temps, elles passent le temps à entonner le refrain nauséabond, que la santé est une préoccupation de leur politique de gouvernement. Le Chef de l’Etat s’est laissé tromper par l’ex ministre anarchiste de la santé, qui lui a fait de fausses promesses de finalisation de l’hôpital de Bogodogo depuis 2016, ce qui n’est toujours pas une réalité actuellement à cause de certains mauvais choix d’entreprises chargées de travaux de finition de l’hôpital au plan de l’équipement informatique notamment. Par ailleurs, comment se fait –il que l’HOSCO soit la seule structure hospitalière au Burkina à disposer de la dernière génération d’imagerie médicale, en l’occurrence, l’Imagerie par Résonance Magnétique(IRM) qui est plus performante que le scanner ? C’est la honte du gouvernement. Regardez chez nous ici à Bobo-Dioulasso, le dénuement révoltant du Centre Hospitalier Universitaire Sanou Souro(CHUSS).Le CHU Yalgado de Ouagadougou n’est pas non plus nanti en termes d’équipements. Quant aux Centres Hospitaliers Régionaux(CHR), leurs plateaux techniques sont lamentables. La politique sanitaire du gouvernement ne doit pas être essentiellement synonyme de la gratuité de soins pour des enfants de moins de 5 ans, à qui l’on distribue souvent que du paracétamol sirop, les autres molécules faisant fréquemment défaut par des ruptures intempestives de stocks. Il faut éviter de passer le temps à faire croire aux citoyens que leur hypothétique salut viendra du PNDES, du PPP, de véritables serpents de mer, qui n’inspirent nullement confiance, au regard du pilotage à vue dont plusieurs départements ministériels font acte. Les hôpitaux publics sont les services hospitaliers qui regorgent de médecins spécialisés et compétents mais qui sont mal payés Les cliniques privées sont obligées de recourir à leurs compétences. Quel paradoxe .L’Etat forme t-il ainsi des médecins pour le privé au détriment du trésor public ? On comprend alors pourquoi beaucoup de médecins donnent des rendez-vous à leurs patients des hôpitaux publics, dans des cliniques privées, pour plus de confort de soins et de primes de travail. Pauvre Etat du Burkina Faso !