Licenciements à l’hôtel SOPATEL SILMANDE : Les syndicats donnent une semaine au président du Faso pour rétablir les travailleurs dans leurs droits

M. le Président, on vous demande de poser un geste illégal en intervenant avec un marteau dans un conflit de travail dans votre pays où la libre entreprise et les droits d’association et de négociation sont permis. Il existe des lois et un tribunal du travail pour les partenaires qui ne s’entendent pas dans leur contrat. Et la solution se trouve dans ce cadre. Au nom de quelle logique allez-vous demander à un gestionnaire privé de garder et de bien payer une cinquantaine d’employés lorsqu’il ne peut supporter financièrement que la moitié (25 ) ou même rien du tout ? Cette entreprise est-elle un organisme auto-géré, auto-suffisant ou un organisme d’assistance sociale ? Dans cette confrontation, M. le Président, il s’agit de déterminer, qui veut abuser de qui ?