Journée nationale du paysan à Kaya : Un gendarme agresse un journaliste, le président du Faso réagit

Prompt rétablissement au journaliste et félicitations au gendarme. Supposons qu’en lieu et place du journaliste ce fut un terroriste. On aurait fait l’éloge du gendarme pour sa vigilence et sa promptitude à réagir vigoureusement. Or dans la situation présente, rien ne distinguait le brave journaliste d’un terroriste. Son badge ? On n’a pas le temps de voir et d’examiner cela quand il faut réagir promptement. Et puis, un terroriste peut se faire pareil. Mon journaliste avoue lui même être passé par dessus une bande de sécurité. C’est trop grave pour un journaliste qui se dit civilisé, surtout par ces temps qui courent et dans un contexte pareil où l’alerte sécurité est maximale. Conclusion, le gendarme ne pouvait pas faire mieux. Mr le journaliste a bien de la chance puisqu’il s’ en sort avec de légères blessures. Il le doit au professionalisme du gendarme. Ne jouons pas avec les normes de sécurité en pareilles circonstances, ça peut nous couter cher. Quand aux journalistes qui voulaient boycotter l’événement pour protester, il aurait été préférable de prendre cette initiative dès que vous avez trouvé l’inexistence de place pour vous plutôt que de laisser votre collègue braver les normes de sécurité pour ensuite vous révolter quand il a reçu les co séquenses de son inconduite. Je comprends votre réaction à chaud. Mais si vous condamnez le gendarme, ayez aussi l’honnêteté de condamner aussi votre collègue, ne serait-ce qu’en aparté.