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Plagiat dans la presse burkinabè : Parlons-en !

25 mars 2017, 19:04, par Mechtilde Guirma

Ce n’est pas seulement entre collègues journalistes, il y a aussi entre collègues de ministère et anciens (ou anciennes) collègue de classe.

À Ouagadougou, quand je donnais un article, ce jour, le journal ne suffisait pas. Mais ce n’était pas cela le problème (au contraire j’en étais fière), le vrai problème était que je me suis par la suite rendue compte que des collègue s’en saisissaient, fignolait un projet de forum ou d’atelier, sur le sujet et se partageaient bien rondement des perdiems substantiels. Puis après silence, jusqu’au prochain article. Les recommandations ? Rangées dans les placards. Même de nos jours. Dans ce cas de figure, il eut été judicieux, que la personne qui a émis l’idée soit là au moins pour l’expliciter davantage. Mais je ne m’en faisais pas parce que je me disais qu’au moins le message a passé et qu’il y aura toujours une suite. Silence radio et pire tout rentre de nouveau dans l’ordre du statut et puis plus rien. Et que dire de ce projet de Constitution qui fut confisqué par des compagnes que j’avais sensibilisées pour qu’on assiste au forum de réconciliation nationale dont le curé de l’époque était le Président. Ce furent celles que je considérais comme adversaires qui ont plaidé ma cause contre mes amies plagiaires. Chantal Compaoré s’y mêla de sa personne avec le ministre Zampaligré pour m’éjecter comme une malpropre au rire grossier et moqueur de Véronique Poda-Kando.

En désespoir de cause, j’interpellai l’Assemblée nationale de l’époque afin qu’au moins un dirigeant de parti politique s’en saisisse pour enfin faire un projet de société qui nous ferait sortir de l’impasse.

À ma grande surprise et joie, ce fut le présent de l’UNDD, seul, qui annonça un projet de société fiable et plein d’espoir. Alors je lui ai envoyé mes félicitations et l’encourageais. Et pour cause je ne le considérais pas à l’époque, parce qu’il y avait tellement de mensonges de jaloux qui circulaient sur son compte à tel enseigne que je me gardait de croire à quoique ce soit le concernait, parce qu’on a jamais été près ni de l’un ni de l’autre. Lui il ne me connaissait pas moi je le connaissais mais de très loin.

Mais le pire restait à venir pour nous deux. De mon côté j’ai déjà explique ce que Salif Diallo mijota pour exciter mes frère contre moi. Et puis, des bruits me parvinrent que dans une réunion où il y avait Mme Chantal Compaoré il était question de m’avoir dans « leur côté ou rien ». Pour moi c’était clair je devais disparaître de ce monde…

Du côté du président de l’UNDD, avec d’autre partis politiques, formèrent un regroupement pour préconiser « la refondation » de notre démocratie. Ils furent imités par un groupe dissident du CDP (anciens CNPP aujourd’hui fondu dans le MPP). Je me suis bercée de l’idée qu’ils allaient réjoindre les refondateurs nationaux. Que nenni et pire :

Parallèlement le futur président de l’UPC, convoqua à son tour son « Forum sur l’Alternance ». Sans doute, favoris de l’Occident, il bénéficia, des services d’un journaliste d’une très célèbre presse de France, pour détruire d’une façon méthodique l’initiateur de la « Refondation nationale ». Le manifeste du « Forum de l’alternance » avait ceci de particulier qu’il n’y avait pas, à quelques nuances près beaucoup de différence avec celui des Refondateurs nationaux. Ce que d’ailleurs beaucoup d’internautes ont fait remarquer son caractère du « Copie-collé ». De plus, plus tard le logo de l’UPC était le cousin de l’UNDD.

Mais ce qui est laid dans tout cela, c’est la haine la hargne manifeste contre ceux et celles qui ont eu des idées, jusqu’à vouloir les faire disparaître d’une manière ou d’une autre de la face de la terre, comme s’ils étaient des témoins gênants du plagiat.

Dans les questions de réconciliation tout justement, pour moi il y a deux choses :

1) La question de l’impunité par jalousie et par haine
2) la légitimité de notre projet de Constitution ne peut qu’être basée sur le rapport du Collège des sages et la participation des pionniers, je veux parler ceux qui ont été les premiers à faire des propositions concrètes.


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