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AN1 de l’attaque de Bassam : Les bonnes leçons d’une gestion qui a porté fruit

16 mars 2017, 06:12, par Ka

Merci Tiga pour cette analyse très riche en comparaison inégalée : comparé la situation au Burkina a celle de la Cote d’Ivoire, c’est de voir péniblement un caméléon qui essaie de monter en hauteur. L’attaque de grand-Bassam était un défi contre les Français dont sa base militaire n’était qu’à moins d’un Km aux abords de Port-Bouet. D’ailleurs le peuple Ivoirien à l’époque, a critiqué la lâcheté de la France. L’expérience a montré aux Français avec des bases militaires à Abidjan et au Gabon, et partout à ailleurs du continent, que pour garder leurs statut de dominant en Afrique de L’Ouest, la moindre des choses est de faires des actions concrètes comme au Mali. La Cote d’Ivoire qui n’est pas une poche trouillée comme le Burkina avec sa région du Nord, est mieux protégée par la mer au Sud, et au Nord avec les rebelles de SORO qui l’obéissent sans condition, et qui ne permettent aucun terroriste d’infiltré ce bloc de fer. La Cote d’Ivoire d’ADO choisi ses ministres selon leurs histoires de capacité de se faire obéir par des éléments d’une institution ou un peuple averti. C’est le cas du ministre de l’intérieur H. Bakayoko, un réactionnaire discipliné avec sa diplomatie de se faire comprendre, que j’ai connu comme étudiant dans notre pays, et qui a même défié Houphouët pour les bourses de ses compatriotes qui n’arrivaient pas à leur niveau au Burkina, n’est pas un ministre à la façon pacotille comme le choix du Burkina. Bakayoko a su collaborer avec les Français sur place avec une antenne efficace téléguidée par les pays voisins qui a mis les terroristes en déroute pour leurs actions en Côte d’Ivoire. Nous n’avons pas cette chance avec le nord de notre pays, dont les mosquées des radicaux pondent des terroristes en herbes qui sont aussi des laissés pour compte, et chaque centime offert à ces terroristes en herbe par qui que ça soit pour vengeance ou perturber les actions de nos gouvernants, représente ‘’’ôté la vie d’un être humain comme compensation.’’’ Sans autant donné une critique non fondée à l’égard de nos autorités actuelles, comme quoi ils n’ont rien fait, c’est du dénigrement pur et simple : Car après la collaboration étroite de Blaise Compaoré et sa clique avec les supposés chef des Djihadistes du Nord au Mali, il fallait s’y attendre tous ce qui nous arrive avec la fuite de celui qui les fournissaient tous, et recevait aussi tout. N’importe quel gouvernant qui arrivera au pouvoir après la fuite de Blaise Compaoré, non seulement les RSS, mais n’importe quelle personne, aura sa dose. ‘’’Car Blaise Compaoré payait tout en liquide pour être un médiateur reconnu par ses paires, quitte à diner avec les diables de Dieu sachant qu’ils se vengeront sur son peuple en cas de trahison, mais ce qui comptait pour l’introverti, c’est lui seule.’’’ Alors comparé la chance de la Côte-d’Ivoire à celle du Burkina, c’est une insulte gratuite. La seule chose dont nous pouvions faire, c’est de s’unir ensemble derrière des gouvernants dont tout déborde sans aucune solution, pour sauver la face. Un peuple uni, aucun terroriste ne peut le combattre. Ce n’est qu’une réflexion, et de ce qu’a vu le vieux Ka, dans un contexte où les accusations des uns et des autres rentrent dans une vieille philosophie qui ne donne pas des bons résultats.


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