Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Compte rendu du conseil des ministres du jeudi 09 mars 2017
10 mars 2017, 08:34, par
Dérives identitaires
On constate une tendance accélérée à la promotion générale d’un groupe ethnique et d’une région dans les sphères décisionnelles de l’Etat burkinabè de 2015 à 2017.Ainsi, les patronymes Sawadogo, Ouédraogo majoritairement représentatives d’une région précise du pays sont promus à d’importants postes de responsabilités. Des descendants d’un groupe ethnique peuhl aux patronymes Diallo, Barry sont également devenus brusquement des privilégiés dans de hautes fonctions de l’appareil d’Etat. Le constat se passe de tout commentaire .Il suffit de suivre les journaux de la télévision nationale, pour se rendre compte que la plupart des responsables administratifs portent ces patronymes. Qui est à la base de ce phénomène dangereux pour la cohésion sociale ? Les peuhls ont toujours été des nomades et des bergers essentiellement. Les conflits auxquels ils étaient confrontés étaient souvent ceux avec les agriculteurs à cause des troupeaux de bergers qui dévastaient les champs des paysans. Mais de nos jours, des noms de peuhls reviennent souvent dans des actes criminels et terroristes. Ainsi, Malam Dicko sème la terreur au Sahel vers Djibo par des attaques djihaddistes. Récemment, des avis de recherches ont été lancés par les services de sécurité contre un certain Tall qui serait impliqué dans des braquages de boutiques airtel money à Ouagadougou. Qu’est-ce qui peut justifier cette brusque radicalisation des peuhls jadis pacifiques au Burkina ? Le Burkina compte plus de 60 ethnies qui ont toujours mené une cohabitation pacifique. Alors que des personnes qui font fi de l’équilibre géopolitique, prennent garde à ne pas semer les germes de la division entre les peuples.
On constate une tendance accélérée à la promotion générale d’un groupe ethnique et d’une région dans les sphères décisionnelles de l’Etat burkinabè de 2015 à 2017.Ainsi, les patronymes Sawadogo, Ouédraogo majoritairement représentatives d’une région précise du pays sont promus à d’importants postes de responsabilités. Des descendants d’un groupe ethnique peuhl aux patronymes Diallo, Barry sont également devenus brusquement des privilégiés dans de hautes fonctions de l’appareil d’Etat. Le constat se passe de tout commentaire .Il suffit de suivre les journaux de la télévision nationale, pour se rendre compte que la plupart des responsables administratifs portent ces patronymes. Qui est à la base de ce phénomène dangereux pour la cohésion sociale ? Les peuhls ont toujours été des nomades et des bergers essentiellement. Les conflits auxquels ils étaient confrontés étaient souvent ceux avec les agriculteurs à cause des troupeaux de bergers qui dévastaient les champs des paysans. Mais de nos jours, des noms de peuhls reviennent souvent dans des actes criminels et terroristes. Ainsi, Malam Dicko sème la terreur au Sahel vers Djibo par des attaques djihaddistes. Récemment, des avis de recherches ont été lancés par les services de sécurité contre un certain Tall qui serait impliqué dans des braquages de boutiques airtel money à Ouagadougou. Qu’est-ce qui peut justifier cette brusque radicalisation des peuhls jadis pacifiques au Burkina ? Le Burkina compte plus de 60 ethnies qui ont toujours mené une cohabitation pacifique. Alors que des personnes qui font fi de l’équilibre géopolitique, prennent garde à ne pas semer les germes de la division entre les peuples.