Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Journée internationale de la femme : La problématique de l’exclusion sociale au cœur de la 160e édition
9 mars 2017, 11:41, par
AB
Qui a voyagé en Europe le confirmera. En France, le 8 mars, les gens travaillent. Le sens de cette journée est évoquée aux informations pour inviter les gens à la réflexion...Mais en Afrique et au Burkina surtout, tous les moyens sont bons pour s’adonner à l’oisiveté (journée chômée), aux djandjobas, aux retrouvailles de ceux et celles qui en ont le privilège et les moyens pour se concurrencer en tenues de commémoration, pour danser, pour manger, le plus souvent aux frais du contribuable et pour raconter des bobards (discours ou autres) qui n’ont rien à voir avec les réalités difficiles voire périlleuses du plus grand nombre de femmes dans nos sociétés aux pratiques socioculturelles et socioreligieuses encore trop rétrogrades pour accepter l’évolution des droits des femmes.
Mais personne par chez nous ne sait encore comment on réfléchit et comment on travaille réellement à faire évoluer le sort et les droits de la femme. C’est seulement le 8 mars que vous songez à réfléchir à la problématique de l’exclusion sociale de la femme dans nos sosiétés et vous croyez y arriver via les discours et les djandjobas ? Pauvre Afrique, pauvre Burkina.
Qui a voyagé en Europe le confirmera. En France, le 8 mars, les gens travaillent. Le sens de cette journée est évoquée aux informations pour inviter les gens à la réflexion...Mais en Afrique et au Burkina surtout, tous les moyens sont bons pour s’adonner à l’oisiveté (journée chômée), aux djandjobas, aux retrouvailles de ceux et celles qui en ont le privilège et les moyens pour se concurrencer en tenues de commémoration, pour danser, pour manger, le plus souvent aux frais du contribuable et pour raconter des bobards (discours ou autres) qui n’ont rien à voir avec les réalités difficiles voire périlleuses du plus grand nombre de femmes dans nos sociétés aux pratiques socioculturelles et socioreligieuses encore trop rétrogrades pour accepter l’évolution des droits des femmes.
Mais personne par chez nous ne sait encore comment on réfléchit et comment on travaille réellement à faire évoluer le sort et les droits de la femme. C’est seulement le 8 mars que vous songez à réfléchir à la problématique de l’exclusion sociale de la femme dans nos sosiétés et vous croyez y arriver via les discours et les djandjobas ? Pauvre Afrique, pauvre Burkina.