Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Alitou Ido, président du Groupe parlementaire UPC : « Notre assemblée est mal gérée »
3 février 2017, 14:28, par
Cheick Omar
De la première année de mandature, je pense humblement que le bilan du groupe parlementaire UPC est globalement négatif. Pas proactif, à la limite amorphe, on se demande souvent si l’UPC est le premier parti d’opposition au Burkina. L’ex-parti au pouvoir a souvent même été incisif dans ses critiques contre le pouvoir MPP, et ce, malgré son péché originel. Mais que voulez-vous, le président de l’UPC professe à tout va qu’il n’est pas un va-t-en-guerre. La politique n’est cependant pas faite pour des « enfants de chœur » ; et les pontes du MPP l’ont compris très tôt. Alors, mieux vaut jeter l’écharpe du CFOP pour rejoindre la majorité et donner du grain à moudre à Louis Armand Ouali et ses camarades. De l’affaire des tablettes au don de 1 million de FCFA à chaque député à la fin de l’année 2016, on attendait mieux de ce parti. Et c’est une année après que les membres du groupe parlementaire commencent à fustiger le management du président de l’Assemblée nationale. Ses membres affirment que Salifou Diallo "traumatisent" ses collaborateurs qui ne respirent qu’en son absence. Pourtant, ils oublient de nous dire qu’ils sont les premiers à montrer des signes de frayeur devant le président de l’Assemblée nationale. A propos, le groupe parlementaire UPC a-t-il tenue son point de presse pendant que Salifou Diallo est au Pays ? Dommage pour un parti qui avait suscité de l’espoir pour une grande partie du peuple burkinabè. Mais il est encore temps pour rectifier le tir pour ce parti qui aspire un jour à présider aux destinées du peuple burkinabè.
De la première année de mandature, je pense humblement que le bilan du groupe parlementaire UPC est globalement négatif. Pas proactif, à la limite amorphe, on se demande souvent si l’UPC est le premier parti d’opposition au Burkina. L’ex-parti au pouvoir a souvent même été incisif dans ses critiques contre le pouvoir MPP, et ce, malgré son péché originel. Mais que voulez-vous, le président de l’UPC professe à tout va qu’il n’est pas un va-t-en-guerre. La politique n’est cependant pas faite pour des « enfants de chœur » ; et les pontes du MPP l’ont compris très tôt. Alors, mieux vaut jeter l’écharpe du CFOP pour rejoindre la majorité et donner du grain à moudre à Louis Armand Ouali et ses camarades. De l’affaire des tablettes au don de 1 million de FCFA à chaque député à la fin de l’année 2016, on attendait mieux de ce parti. Et c’est une année après que les membres du groupe parlementaire commencent à fustiger le management du président de l’Assemblée nationale. Ses membres affirment que Salifou Diallo "traumatisent" ses collaborateurs qui ne respirent qu’en son absence. Pourtant, ils oublient de nous dire qu’ils sont les premiers à montrer des signes de frayeur devant le président de l’Assemblée nationale. A propos, le groupe parlementaire UPC a-t-il tenue son point de presse pendant que Salifou Diallo est au Pays ? Dommage pour un parti qui avait suscité de l’espoir pour une grande partie du peuple burkinabè. Mais il est encore temps pour rectifier le tir pour ce parti qui aspire un jour à présider aux destinées du peuple burkinabè.