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Brève de comptoirs : Un président mortel en Gambie ?

26 janvier 2017, 15:02, par Cheikh

"De présidents qui sentant venir le glaive....comme Thomas Sankara" M’hasarderai-je à compléter. Mais ce que l’on oublie ici, c’est que Thomas Sankara était non seulement militaire, mais il avait l’air d’être aussi un prédestiné !. Sinon ailleurs certains comme le Général DEGAULLE ont même simulé le recul pour mieux sauter, mais ils n’en ont pas eu moins raison. D’autres aussi comme Gbagbo, ont eu peur de la mort sans mourir ! Quant au cas de BARROW, on peut jusqu’ici le comprendre, si on se base sur le sanglant malheur de la disparition inexplicable de son fils, qu’il vient d’encaisser très difficilement. A sa place d’ailleurs, qui aurait pu faire autrement ?Très affecté, Il est à bout d’arguments et souffre de ne pas comprendre les circonstances de cette mort à allures de complot. Et s’il y avait eu vraiment complot, quels peuvent en être les exécuteurs anonymes ? Au cas où ceux-ci seraient toujours présents, que leur coûterait sa peau à lui aussi ? Voilà autant d’inquiétudes susceptibles d’accabler le pauvre BARROW, dans un environnement truffé de marabouts et charlatans de toutes sortes. Mais les questions qu’on peut aussi se poser c’est de savoir si : En s’érigeant en protecteur de BARROW, Maky SALL ne va pas profiter de cette nouvelle complicité, pour faire d’une pierre deux coups, en réglant en même temps en sa faveur le problème Casamançais.
En continuant à rester terré au Sénégal, BARROW peut-il convaincre réellement quelqu’un, lorsqu’il argue de la vacuité des caisses Gambiennes. Autrement dit, quelle foi peut-on prêter aux déclarations de quelqu’un qui ne s’étant même pas installé encore, ne connaît rien de l’état des comptes.
En revanche, l’on ne saurait taxer les lamentations et accolades qui ont accompagné le départ de JAMMEH d’ultime mascarade, sans risque de glisser dans les sillons de la pensée unique ! Et ce, dans la mesure où le diable même a des ennemis, mais aussi des amis ! Pour preuve, bien ou mal fondée, l’insurrection populaire au Burkina, continue encore un an après, à trôner en maître au centre d’innombrables tiraillements.


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