En direct : Roch Kaboré répond aux questions des internautes sur Twitter

Je ne réponds pas directement à mon prédécesseur mais plutôt apporter ma propre critique sur la gestion du pays. Et là je m’en vais parler d’un problème assez sérieux qui perturbe le sommeil de toute personne attaché à l’avenir de ce pays. Il s’agit tout simplement des implantations de sociétés industrielles dans le bassin versant du Kou, une zone hautement écologique et stratégique pour la ville de Bobo-Dioulasso et de trois autres communes dont les populations vivent de l’exploitation agro-sylvo-pastorale des ressources naturelles comme l’eau, la terre, les forêts, etc. Sauf si le Burkina Faso veut se mettre à contre courant des conventions internationales et des politiques en matière de développement durable, élaborées à coup de millions pour implémenter de bonnes pratiques éco-citoyens, gage de ce développement durable. Impensable que ce soit sous le régime présent que des forcing aussi compromettants de l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants sont constatés. Pour rester court, il faut noter tout simplement que l’implantation des sociétés cimentières fortement agressives de l’environnement, malgré l’alerte des personnes avertis, est un acte qui sapera tous les acquis engrangés en matière de gestion du bassin versant du Kou dont plusieurs études et recherches confirme sa position hautement stratégique pour le développement durable des zones attenantes. Comparer 500employés créés avec le nombre de familles, d’individus qui vivent de l’exploitation des ressources naturelles de ce bassin telles que la maraîchage, l’agriculture, la pêche et j’en passe, est un argument qui ne tient pas débout. L’on se rend à l’évidence que les pouvoirs au Burkina Faso se suivent et se ressemblent à quelques stratégies de sauvegarde des intérêts des uns et des autres près.