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Université Ouaga II : ouverture de tests pour le recrutement pour l’année universitaire 2016-2017

18 janvier 2017, 09:33, par Kôrô Yamyélé

- Chloe, tu n’as donc pas encore compris que c’est une politique de privatisation insidieuse de l’enseignement supérieur au second cycle qui est en application au Burkina Faso depuis 2009 ? Sinon il faut voir les nombreux appels à candidatures qui sont chaque année lancés pour le cycle Master avec des frais de formation exhorbitants ! Quel est le burkinabè moyen qui peut payer plus de 2.000.000 fcfa par an pour former son rejeton ? Ce sont toutes ces pratiques de mafiosis dans l’enseignement supérieur qui encouragent et favorisent les détournements, les surfacturations et autres malversations. Qui ne veut pas que son enfant réussisse, même s’il faut voler l’État pour celà ?!

Mon cher Chloe, ce qu’il faut savoir et retenir désormais c’est que :

1/- Seuls les enfants pourris, décomposés et gâtés des riches peuvent continuer après la licence,
2/- Les enfants des pauvres, notamment les enfants téméraires avec de multiples privations, se limitent seulement à licence après avoir tapé 6 ans d’université après le BAC au lieu de 3 ans pour faire la licence.

- Les parents d’étudiants du 1er Cycle des universités publiques doivent se cohaliser, se constituer partie civile, cotiser et prendre un avocat et déposer plainte contre l’université ou le Ministère de l’enseignement Supérieur. Ils utilisent quand-même des deniers publiques issus de nos impôts ! Ils doivent donc mieux faire et non utiliser l’université pour se remplir les poches en créant des Masters pour riches !

CONCLUSION : Les enfants pauvres vieillissent dans les universités publiques avant d’obtenir une licence, et dans un domaine où on ne peut pas avoir d’emploi ! Ils grossissent les rangs des chômeurs pour finir par être des voleurs et des coupeurs de route. Les dirigeants du pays depuis 29 ans sont sans pitié et ne sont pas du tout reconnaissants ni humains car, après avoir bénéficié de tous les égards, de bourses pendant leurs études, ils privent les étudiants d’aujourd’hui ce dont eux ont bénéficié hier. C’est même de l’ingratitude ! Certains grand hommes d’état aujourd’hui et dirigeants depuis 1990, s’ils devaient étudier dans ces mêmes conditions, seraient devenus des paysans pauvres assis en campagne avec de nombreux enfants tous maigrichons, malades et affamés !

Par Kôrô Yamyélé


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