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Commission de l’informatique et des libertés : Les nouveaux commissaires imprégnés du fonctionnement de la commission

4 janvier 2017, 12:33, par Yabila

Merci mon frère, pauvre Afrique et pauvre Burkina comme vous dites. Nous sommes colonisés, néo-colonisés, sur-colonisés et aujourd’hui encore plus qu’hier. Je vous le concède et j’en suis désespéré aussi. Nous avons en Afrique un complexe d’infériorité congénital envers le blanc. Je me demande toujours, quand, comment, et que faire pour que les africains sortent de ce complexe.
Nos grands-pères et nos pères qui ont lutté pour sortir nos pays du joug oppressant du colon et qui ont géré l’après indépendance comme ils ont pu dans un contexte néo-colonialiste, ont été malgré leurs insuffisances que nous leur avons tant reprochées, beaucoup plus dignes que nous ne le sommes aujourd’hui, je trouve. Le Burkina d’aujourd’hui est rempli de docteurs en tout genre ! C’est la nouvelle mode. Tout le monde, du reste, les bien nés et les nantis pour la plupart, grouille pour soutenir une thèse de doctorat, parfois en plagiant et/ou en imitant bêtement ce qui se passe en occident pour ensuite se faire appeler pompeusement "docteur". Avec tous ces docteurs colonisés dans leur esprit, le pays ne décolle pas. Ailleurs, il y a plein de gens nantis d’un doctorat qu’on appelle Mr ou Mme...
Au Burkina, c’est Dr un tel, puis Dr une telle à tout va...Qui font quoi ? Imiter bêtement l’occident et plaquer le tout venant de l’occident dans le contexte africain dont ils ne savent jamais grand-chose. Et oui, nous en sommes encore là en Afrique et au Burkina au 21ème siècle avec un exemple patent qu’est cette commission de l’informatique et des libertés ici au Burkina. Que le CIL forme les nouveaux commissaires à son fonctionnement est une chose. La maîtrise des nouvelles technologies que vous citez, cloud, vidéo surveillance, drones, dans le contexte burkinabè sans plagier les applications qui en sont faites en France est encore autre chose. A quand une réflexion au Faso pour par exemple concevoir nos propres outils de protection des données personnelles. Avec tout ce que nous avons aujourd’hui d’intellectuels et de grands docteurs, moi je pense que cela peut être envisageable. En tout cas, j’en fais un vœu pieux !


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