Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Financements américains aux OSC : le Balai citoyen n’a reçu aucun kopeck selon Me Guy Hervé Kam
12 novembre 2016, 17:59, par
talll
Aillons peur que la critique tout azimut finisse par faire trop de mal au Burkina. Les seuls personnes qui y gagnent ce sont les politiciens masqués qui savent que le burkinabé préfère adorer et céder aux nouvelles à scandale que de réfléchir sur leur vraisemblance, ainsi que les vindicatifs qui sont convaincus que le burkinabé n’est qu’un naïf à utiliser. Le Balai citoyen a maintes fois répondu aux même questions qui devraient, en principe, avoir apporté suffisamment d’éclairage pour qui cherche à comprendre. Que nous sommes étranges ! D’un côté nous disons que c’est grave de voler et nous demandons que soient arrêtés les voleurs, de l’autre, nous insinuions qu’il est impossible de ne pas voler. Attendez ! On est où là ? Nous devons savoir, à la fin, ce que nous cherchons. Si nous ne pouvons faire confiance à aucune organisation qui s’évertue de porter la vertus, si toute organisation, sans aucune distinction n’est qu’un ramassis de gens financés, si nous signifions, par nos questions répétitives qu’il est impossible qu’il en soit autrement et si une organisation ne nous intéresse que par les choses ténébreuses qu’elle cherche à nous cacher, alors, ayons le courage de ne plus nous battre, puisse que ça ne sert à rien, et allons assister au coucher du soleil. La critique est constructive tant qu’il s’agit de critique, c’est à dire de jugements objectivement portés sur les défauts et les erreurs. Mais quand on cherche passionnément et sans fin à se mettre un scandale sous la dent, il faut savoir que c’est scandaleux.
Aillons peur que la critique tout azimut finisse par faire trop de mal au Burkina. Les seuls personnes qui y gagnent ce sont les politiciens masqués qui savent que le burkinabé préfère adorer et céder aux nouvelles à scandale que de réfléchir sur leur vraisemblance, ainsi que les vindicatifs qui sont convaincus que le burkinabé n’est qu’un naïf à utiliser. Le Balai citoyen a maintes fois répondu aux même questions qui devraient, en principe, avoir apporté suffisamment d’éclairage pour qui cherche à comprendre. Que nous sommes étranges ! D’un côté nous disons que c’est grave de voler et nous demandons que soient arrêtés les voleurs, de l’autre, nous insinuions qu’il est impossible de ne pas voler. Attendez ! On est où là ? Nous devons savoir, à la fin, ce que nous cherchons. Si nous ne pouvons faire confiance à aucune organisation qui s’évertue de porter la vertus, si toute organisation, sans aucune distinction n’est qu’un ramassis de gens financés, si nous signifions, par nos questions répétitives qu’il est impossible qu’il en soit autrement et si une organisation ne nous intéresse que par les choses ténébreuses qu’elle cherche à nous cacher, alors, ayons le courage de ne plus nous battre, puisse que ça ne sert à rien, et allons assister au coucher du soleil. La critique est constructive tant qu’il s’agit de critique, c’est à dire de jugements objectivement portés sur les défauts et les erreurs. Mais quand on cherche passionnément et sans fin à se mettre un scandale sous la dent, il faut savoir que c’est scandaleux.