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Affaire tentative de coup d’Etat de Gaston Coulibaly : François Compaoré dément toute implication

4 novembre 2016, 11:28, par Kôrô Yamyélé

- Mon cher War, nous on s’en fout complètement des Fonds arabes. Et si on pouvait s’en passer, on vivrait mieux. Pour ta gouverne (comme tu ne te cultives pas, tout le contraire de moi Yamyélé), je t’informe de ce que j’ai lu dans un document. Voici la teneur :

’’A l’époque (année 1970), la sécheresse a durement frappé les États de la bande sahélienne qui ont alors reçu le soutien financier des pétromonarchies. Ces dernières ont donné pour la construction de mosquées, pour les activités de nombreuses ONG religieuses. Puis dans les années 80/90, après la sécheresse, ce sont les politiques d’ajustement structurel menées par la Banque Mondiale et le FMI qui ont contribué à déstructurer les politiques sociales, de santé et d’éducation. Nos Etats se sont retrouvés à genoux. C’est là véritablement que sont apparues les ONG religieuses, qui ont finalement remplacé les États auprès de certaines couches de population, et ce toutes confessions confondues. On a tendance à parler des associations islamistes en premier lieu, mais il ne faut pas oublier les structures pentecôtistes par exemple. Toujours est-il qu’au message des États s’est substitué un message religieux, qui plus est en contradiction avec celui délivré par l’Islam local. On a alors commencé à assister à un choc des systèmes religieux : l’Islam d’obédience soufie enraciné en Afrique s’est retrouvé confronté au wahabbisme salafiste. Les États africains n’ont pas intégré la dimension sécuritaire du phénomène...’’.

Et mon cher War, c’est de là qu’est partie la radicalisation et même le djihadisme que certains prônent.

CONCLUSION  : Il vaut mieux qu’on s’en passe des aides de certaines ONG réligieuses et au contraire on doit les surveiller étroitement.

Par Kôrô Yamyélé


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